Ne vous fiez pas à vous-mêmes – Pasteur David Jang


1. Contexte historique et théologique de la Deuxième Épître aux Corinthiens

La Deuxième Épître aux Corinthiens est considérée comme la lettre du Nouveau Testament où l’intériorité de l’apôtre Paul transparaît le plus clairement. Paul a échangé plusieurs correspondances avec l’Église de Corinthe, et dans ce processus, il a dû affronter divers conflits et verser bien des larmes. Il a même écrit ce qu’on appelle « la lettre de larmes », qui ne nous est malheureusement pas parvenue. Pourtant, à travers les expressions que Paul utilise dans la Deuxième Épître aux Corinthiens, nous pouvons conjecturer non seulement la situation ecclésiale de l’époque, mais aussi l’ampleur des épreuves et des souffrances de Paul, ainsi que la grâce qu’il y a expérimentée. Ayant failli perdre tout espoir de vivre en raison des persécutions extrêmes subies à Éphèse et de « l’affliction endurée en Asie », Paul confesse qu’au milieu d’une situation humainement insoluble, il en est arrivé à « ne pas se confier en lui-même, mais seulement en Dieu qui ressuscite les morts ». C’est là le message central qui parcourt toute la Deuxième Épître aux Corinthiens.

L’intérêt de ce message ne se limite pas à l’Église de Corinthe de jadis, mais il s’applique tout aussi directement à l’Église contemporaine et aux croyants d’aujourd’hui. Les scènes où Paul s’efforce de faire reconnaître son autorité apostolique, celles où il discerne les faux enseignants et combat fermement les divisions internes, de même que l’image d’une Église qui se construit malgré l’adversité, tout cela résonne fortement avec la réalité actuelle de l’Église. De nos jours, l’Église doit faire face à des défis constants – matérialisme, sécularisation, distorsion de la doctrine –, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Des tentatives de saper l’autorité de certains dirigeants ne sont pas rares non plus. Dans un tel contexte, Paul montre comment agir. Et à travers tout son parcours, il n’énonce qu’un seul principe : « ne compter que sur Dieu, qui donne la puissance de la résurrection ».

C’est dans cette optique qu’il importe d’examiner le ministère du pasteur David Jang . Menant des activités d’implantation d’Églises, de médias, de missions et d’éducation tant en Corée qu’à l’étranger, il a dû affronter toutes sortes de défis sur le terrain. Certes, l’époque a changé : les problèmes auxquels l’Église de Corinthe était confrontée diffèrent dans leurs formes de ceux auxquels l’Église contemporaine fait face, mais leur essence n’est pas si éloignée. La région de Corinthe, au cœur de la civilisation hellénistique, connaissait de multiples influences culturelles et des tentations séculières qui pénétraient au sein de l’Église et la divisaient. Aujourd’hui encore, l’Église peut vaciller face au matérialisme, à la sécularisation et à l’information déformée véhiculée par toutes sortes de médias. C’est précisément dans ces moments-là que le dirigeant doit présenter clairement l’essence de l’Évangile et garder la communauté de la foi à l’abri de tout faux enseignement. Comme Paul soulignait : « L’Évangile repose sur la croix et la résurrection de Christ, et nul ne peut être justifié par les œuvres ou la Loi », de même, les responsables de l’Église d’aujourd’hui doivent préserver coûte que coûte la pureté de l’Évangile.

C’est sur ce point précis que l’accent mis par le pasteur David Jang sur la « pureté de l’Évangile » entre en résonance avec les interrogations de la Deuxième Épître aux Corinthiens. Quand bien même une Église se développerait de façon spectaculaire et proposerait une multitude de programmes, si l’Évangile en soi s’obscurcit, elle risque de s’effondrer soudainement. Dans ses lettres, Paul fait face aux faux apôtres et proclame : « C’est quand je suis faible que je suis fort », signifiant que même si l’on paraît fragile selon les critères du monde, on peut demeurer inébranlable si l’on tient ferme dans la puissance que Dieu donne. Nombreux étaient ceux qui exigeaient de Paul des preuves spectaculaires ou un succès visible pour le reconnaître comme apôtre. Mais Paul a plutôt prouvé l’authenticité de son apostolat en mettant en avant ses souffrances et ses faiblesses. Ce schéma est inspirant pour les dirigeants de l’Église d’aujourd’hui. Quels que soient l’ampleur et l’essor extérieurs d’une communauté, si le dirigeant ne se vante que d’un succès mondain, l’Église risque de s’égarer. En revanche, lorsqu’il révèle la croix du Christ, qu’il manifeste sa confiance absolue en Dieu au sein de l’adversité et qu’il construit son Église sur le fondement de la foi, c’est là que se dresse une véritable autorité spirituelle – le témoignage vivant que Paul nous a laissé.

En outre, les épreuves que Paul a traversées, à Éphèse, en Macédoine et à Corinthe, représentaient aussi un combat contre ceux qui voulaient détruire son apostolat. La Deuxième Épître aux Corinthiens décrit à quel point ces afflictions étaient graves au point qu’il perdit tout espoir de vivre. Pourtant, face à cette crise, Paul se trouva confronté à ses limites et abandonna toute confiance en lui-même pour s’en remettre totalement à Dieu. C’est un principe que l’Église moderne et ses responsables ne doivent pas oublier. Quand le ministère pastoral ou missionnaire est confronté à des obstacles, si l’on ne compte que sur l’ingéniosité ou les moyens humains, on atteint vite une impasse. Or, c’est précisément en ce moment que la foi en Dieu, « qui ressuscite les morts », se fait d’autant plus nécessaire, et c’est elle qui ouvre une nouvelle voie au service de l’Évangile. Dans la deuxième partie de la lettre, Paul énumère en détail ses nombreuses souffrances, précisant qu’elles ont servi de preuves qu’il appartenait véritablement au Christ. Les faux apôtres se vantaient de leur éloquence ou de leurs appuis mondains, mais le véritable signe de l’apostolat de Paul, c’était d’être « éprouvé par l’affliction, sans être abandonné, et de demeurer ferme dans la puissance du Seigneur ».

Il est probable que le pasteur David Jang ait connu d’innombrables difficultés dans son ministère, que ce soit en Corée ou à l’étranger : barrages culturels, linguistiques, financiers, administratifs, voire attaques de la part de groupes extrémistes ou hérétiques. Pourtant, si les missions, l’éducation et le ministère médiatique ont pu se poursuivre, c’est peut-être parce qu’il a suivi cette voie que Paul décrivait : « saisir la force de Dieu dans la faiblesse ». Il arrive souvent qu’un pasteur se retrouve au bord du gouffre en prenant conscience de ses limites. Or, c’est précisément à ce moment-là que, selon la Deuxième Épître aux Corinthiens, « Dieu nous empêche de nous confier en nous-mêmes » et nous introduit dans un espace de grâce. En d’autres termes, l’expérience de Paul peut se reproduire dans la vie de l’Église et de ses responsables d’aujourd’hui. Par ailleurs, parmi les thèmes centraux qui reviennent sans cesse dans la Deuxième Épître aux Corinthiens figurent « la résolution des conflits dans l’Église » et « le discernement face aux faux enseignants ». Aucune communauté ecclésiale ne peut être totalement épargnée par les tensions. À partir du moment où se rassemblent des individus aux idées, niveaux de foi et expériences variés, des conflits théologiques, politiques ou relationnels peuvent apparaître. Dans ces cas, Paul donne deux principes. Premièrement, toute fausse doctrine ou enseignement nuisant à l’intégrité de l’Évangile doit être traité avec fermeté. Deuxièmement, envers les membres de l’Église, il faut faire preuve d’un amour sincère. C’est par l’union de ces deux aspects que l’Église peut être restaurée.

Paul le souligne dans la Deuxième Épître aux Corinthiens : « Si je vous ai attristés, ce n’était pas dans l’intention de vous faire de la peine, mais pour vous faire connaître à quel point je vous aime ». Il montre ainsi qu’il ne s’agit pas d’écraser l’autre par un simple blâme, mais de protéger la vérité divine, tout en manifestant un amour qui ne renonce pas aux personnes. Face aux conflits dans le ministère, David Jang a vraisemblablement adopté la même approche. On ne peut tolérer un enseignement qui détruit l’Évangile ou qui porte gravement atteinte à la communauté. Toutefois, comme le révèle la « lettre de larmes », on ne doit jamais perdre l’amour pour l’Église et les croyants. Le blâme et la correction doivent conduire au rétablissement de l’Église, ce que la Deuxième Épître aux Corinthiens démontre d’un bout à l’autre.

Ainsi, le contexte historique et théologique, tout comme le message clé de la Deuxième Épître aux Corinthiens, nous donne à tous – responsables d’Église comme simples fidèles – des principes toujours valables. Corinthe était alors un grand centre commercial imprégné d’idolâtrie et de débauche morale. De faux enseignants y colportaient l’idée qu’« on ne pouvait être sauvé qu’en observant la Loi » ou encore que « Paul n’était pas un vrai apôtre », semant la division. Pour y faire face, Paul n’a pas seulement écrit des lettres : il a envoyé Timothée et Tite, il a projeté de s’y rendre lui-même et a fait part ouvertement de ses souffrances et de ses larmes. Son seul but, c’était de redresser l’Église et de protéger la pureté de l’Évangile. Si l’Église est pleine d’amour mais qu’elle renie l’essence de l’Évangile, elle s’effondre ; si elle se montre rigoureuse sur la doctrine sans amour, elle chasse les fidèles d’une manière brutale. Dans la Deuxième Épître aux Corinthiens, Paul tient fermement les deux bouts de la corde.

On considère généralement que Paul a écrit la Première Épître aux Corinthiens depuis Éphèse afin d’exhorter l’Église, puis la « lettre de larmes », et enfin, depuis la Macédoine, la Deuxième Épître aux Corinthiens. Mais, où qu’il l’ait rédigée, l’essentiel est dans l’intention profonde de Paul. Il avait frôlé la mort en Asie (à Éphèse) en subissant une grande persécution, se heurtant non seulement au culte idolâtre, mais endurant surtout un violent combat spirituel en annonçant la Parole de Dieu. Dans de telles conditions, il a compris : « Cette œuvre dépasse mes forces ». Or, c’est précisément là que Dieu lui a signifié : « Si tu t’appuies sur Moi, je te délivrerai et je t’emploierai à de plus grandes choses ». Suite à cela, Paul a continué de consoler l’Église de Corinthe tout en s’efforçant de corriger ses dérives. Ayant appris par Tite qu’une partie de la communauté avait fait pénitence, il s’en est réjoui, mais il s’est montré intransigeant envers les faux enseignants qui persistaient. Voilà pourquoi la Deuxième Épître aux Corinthiens est marquée par un entrelacs de larmes et de joie, d’affliction et de réconfort, de faiblesse et de force – et c’est précisément dans cette tension que se trouve concentrée sa théologie la plus profonde.

Au fond, cette théologie s’enracine dans la « foi en la résurrection ». Paul présente Dieu comme « celui qui ressuscite les morts ». Cette phrase exprime que lorsque tout moyen humain est inopérant dans une situation désespérée, Dieu a le pouvoir de renverser même la mort. Peu importe la compétence ou l’intelligence qu’on avance, face à l’épreuve extrême, on ne peut rien. Mais lorsque Dieu se met à l’œuvre, Il renouvelle tout par la puissance de la résurrection. Il en va de même pour l’Église d’aujourd’hui : un pasteur peut être talentueux et doté d’une grande éloquence, si la communauté perd de vue le principe « ne compter que sur Dieu », elle donnera peut-être l’impression de prospérer un temps, mais elle ne tiendra pas quand la tempête surviendra. À l’inverse, même si la croissance extérieure semble lente, une Église qui s’appuie entièrement sur le Dieu « qui ressuscite les morts » ne vacille pas. Dans cette perspective, ce qui prime pour le pasteur David Jang dans ses implantations d’Églises et ses divers ministères médiatiques est de s’enraciner fermement dans la « foi en la résurrection ».

Les chapitres 8 et 9 de la Deuxième Épître aux Corinthiens, relatifs à la collecte pour l’Église de Jérusalem, conservent toute leur pertinence pour l’Église d’aujourd’hui. Il ne s’agit pas simplement d’un problème technique de finances ou d’offrande, mais d’un exemple concret de solidarité, d’amour et de communion spirituelle entre différentes Églises. Le fait que l’Église de Corinthe ait été stimulée par le témoignage des Macédoniens pour contribuer à l’Église de Jérusalem, de sorte que toutes ne forment qu’un seul corps, nous montre qu’il est toujours possible, de nos jours, de s’entraider au-delà des frontières régionales et des dénominations. Si le pasteur David Jang fonde des Églises dans plusieurs pays et établit un réseau pour œuvrer conjointement, cela ne doit pas servir une stratégie d’« expansion organisationnelle », mais bien concrétiser la solidarité ecclésiale selon l’esprit de Paul. Pour dire vrai, soutenir financièrement les plus faibles, aider collectivement les Églises persécutées, partager nos ressources humaines et théologiques, c’est ainsi que se révèle la puissance de l’Évangile.

Ainsi, la Deuxième Épître aux Corinthiens se présente comme un joyau qui témoigne de multiples facettes : elle dévoile « la théologie du réconfort au sein de l’affliction », encourage « la foi qui s’appuie sur la puissance de la résurrection », défend « la préservation de la doctrine contre les faux enseignements », promeut « l’union de l’amour et de la vérité pour soigner les divisions ecclésiales », et enfin appelle à « la pratique d’une entraide entre Églises pour édifier le corps du Christ ». Paul, ayant d’abord envoyé la Première Épître aux Corinthiens depuis Éphèse pour les exhorter, puis la « lettre de larmes » avant de composer, depuis la Macédoine, la Deuxième Épître aux Corinthiens, se trouve au comble de la souffrance et de la tension. On voit néanmoins que ses larmes et ses épreuves n’ont pas été vaines. Cela ressemblait à une « sentence de mort » pour Paul, mais cette détresse l’a poussé à s’abandonner plus entièrement à Dieu, et le renouveau de l’Église en fut la moisson.

Il suffit de contempler la fréquence avec laquelle les mêmes principes se reproduisent dans l’Église et la vie pastorale d’aujourd’hui pour comprendre que la Deuxième Épître aux Corinthiens n’est pas qu’un document historique. De nos jours, des responsables comme le pasteur David Jang conduisent l’Église malgré divers obstacles. Qu’il s’agisse de contraintes économiques, politiques, de sécularisation envahissante ou de dissensions internes, l’Église peut vaciller. Mais c’est justement à ces moments-là que la confession de Paul, « afin que nous ne mettions pas notre confiance en nous-mêmes, mais en Dieu qui ressuscite les morts », prend tout son sens. Il ne s’agit pas d’un simple encouragement psychologique pour surmonter la crise, mais du témoignage vécu de la manière dont agit réellement la puissance de la résurrection. Quiconque s’appuie sur cette proclamation apostolique peut accueillir et comprendre les épreuves de Paul, partager la grâce qu’il a reçue et ainsi rebâtir l’Église.

En définitive, malgré les nombreuses pages dans lesquelles Paul livre l’intensité de ses sentiments, le noyau de la Deuxième Épître aux Corinthiens se résume à ceci : « Ne vous fiez pas à vos propres forces ou à votre propre gloire, mais confiez-vous en Dieu seul ». Dans cette lettre, Paul décrit en détail la souffrance qu’il a endurée et montre que cette souffrance est liée à l’édification de l’Église. Les croyants et les pasteurs d’aujourd’hui, confrontés eux aussi à la souffrance et à l’épreuve, doivent réaliser que cela peut être, non pas un simple malheur, mais une voie permettant d’accéder à une grâce plus profonde. Paul écrit : « Si nous sommes affligés, c’est pour votre consolation et pour votre salut » : autrement dit, ses propres tribulations étaient pour l’Église un canal d’encouragement et de grâce. Quand l’Église comprend ce principe, et qu’elle pleure avec les affligés tout en s’attachant à préserver la pureté doctrinale, elle devient un authentique témoignage de la foi.

En somme, la Deuxième Épître aux Corinthiens est un guide spirituel qui aide l’Église et les croyants à tenir bon, sans céder, face à la sécularisation et aux troubles internes. Le « Dieu de toute consolation » dont parle Paul agit de la même manière aujourd’hui, et ceux qui continuent leur ministère en plaçant en lui toute leur confiance sont ceux-là mêmes qui conservent l’Église et annoncent l’Évangile au monde. Le pasteur David Jang et tant d’autres serviteurs consacrés au Seigneur partagent la même passion que Paul et doivent guider l’Église à ne s’appuyer que sur Dieu. Tel est l’enseignement à retenir quand on observe le contexte historique et théologique de la Deuxième Épître aux Corinthiens et qu’on l’articule au ministère du pasteur David Jang.


2. Application à l’Église moderne et enjeux pastoraux

Les défis auxquels l’Église d’aujourd’hui est confrontée sont multiples : sécularisation, matérialisme, divisions internes, infiltration d’hérésies, dérives morales de certains pasteurs… Nous sommes familiers de tous ces problèmes. Pourtant, comme le montre la Deuxième Épître aux Corinthiens, quelle que soit la confusion, quels que soient les dérapages humains, la grâce de Dieu qui soutient l’Église ne cesse jamais d’agir. La question est de savoir si nous allons vraiment « renoncer à la confiance en nous-mêmes et ne compter que sur Dieu qui ressuscite les morts ». Nous devons examiner attentivement les points de convergence entre la méthode pastorale de Paul et le ministère du pasteur David Jang.

Premièrement, l’Église d’aujourd’hui doit sauvegarder clairement l’essence de l’Évangile. Dans la Deuxième Épître aux Corinthiens, des faux docteurs sèment le trouble : certains insistent sur le légalisme ou contestent la légitimité de l’apostolat de Paul. Lorsque des enseignements menaçant la base de l’Église pénètrent en son sein, la division s’installe facilement. S’il arrivait encore que « la croix et la résurrection de Jésus-Christ » soient ébranlées dans l’Église contemporaine, on assisterait aux mêmes désordres. C’est la raison pour laquelle le pasteur David Jang, dans ses activités médiatiques ou d’enseignement, souligne la « pureté de l’Évangile » et la « saine doctrine ». On ne peut tolérer une doctrine qui mettrait en péril les fondements de la foi. Les leaders de l’Église doivent donc enseigner solidement la théologie et fortifier spirituellement les croyants. Pourquoi Paul combat-il avec une telle vigueur les paroles des faux enseignants ? Parce que c’était une question de vie ou de mort pour l’Église. Une Église ne peut exister authentiquement sans demeurer fermement attachée à l’Évangile de Jésus-Christ.

Deuxièmement, l’Église doit saisir ce paradoxe : même au milieu des épreuves, la communauté peut croître et se fortifier. Pour beaucoup de croyants et de responsables, la persécution est perçue comme une chose à « fuir ou éviter absolument ». Pourtant, dans la Deuxième Épître aux Corinthiens, Paul démontre qu’elle peut justement devenir la scène où se révèle le plus clairement la consolation et la puissance divines. Au moment où Paul perdait tout espoir humain, il déclare : « C’est maintenant que je m’appuie seulement sur Dieu », et de là, il a pu veiller à l’état de l’Église, protéger l’Évangile et en définitive voir la communauté renouvelée. Les difficultés rencontrées par le pasteur David Jang lors de l’implantation d’Églises ou de missions – obstacles économiques, barrières culturelles, critiques diverses – peuvent être envisagées de la même façon. Dans l’épreuve, si l’on se réfugie davantage en Dieu et qu’on resserre son étreinte sur l’Évangile, l’Église enfonce plus profondément ses racines spirituelles et les croyants s’affermissent dans la foi.

Troisièmement, les dirigeants de l’Église doivent, à l’image de Paul, manifester la « force dans la faiblesse ». Au regard du monde, Paul paraissait faible : il n’était pas un orateur brillant, et il subissait souvent mépris et persécution. De faux enseignants se moquaient de son manque d’éloquence et exhibaient leurs atouts mondains pour discréditer Paul. Pourtant, il dit : « Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort », se glorifiant de la force de Dieu qui se manifeste dans sa faiblesse. De nos jours, si les responsables ecclésiaux mettent en avant les critères du monde – richesse financière, réussite organisationnelle – ils s’éloignent de l’essentiel. Dans la droite ligne de Paul, le pasteur David Jang et les autres leaders qui suivent sincèrement l’esprit de la Deuxième Épître aux Corinthiens doivent reconnaître leur faiblesse et compter sur Dieu agissant au travers de cette faiblesse. L’édification de l’Église et le salut des âmes relèvent, au bout du compte, de l’action divine. La leçon de Paul demeure exacte aujourd’hui, sans la moindre erreur.

Quatrièmement, dans la gestion des conflits internes, la réprimande et l’amour doivent aller de pair. Paul ne prend pas à la légère les péchés ou injustices au sein de l’Église de Corinthe. Il leur écrit même cette « lettre de larmes », preuve de la gravité de la situation. Toutefois, il ajoute : « Je veux que vous sachiez combien je vous aime ». En d’autres termes, il exerce un blâme ferme, mais c’est un blâme motivé par l’amour. Dans l’Église actuelle, si un conflit éclate, recourir à un « pacifisme superficiel » pour tout dissimuler et négocier un compromis précaire reviendrait à tolérer l’erreur et à fragiliser la vérité de l’Évangile. À l’inverse, un traitement violent et autoritaire, sans compassion, ne ferait que briser les cœurs et diviser la communauté. Il faut donc se rappeler l’exemple de Paul. Il était intransigeant sur la vérité, mais animé d’un amour profond pour les âmes. Cela vaut aussi pour le pasteur David Jang, qui a probablement rencontré maints conflits dans ses divers terrains de ministère ; la Deuxième Épître aux Corinthiens nous enseigne combien « la réprimande et l’amour » sont indissociables. L’Église sera fidèle à sa vocation en dénonçant le mal et en suscitant la repentance, tout en prodiguant un amour sincère à ceux qui reviennent.

Cinquièmement, il est essentiel de mettre en pratique la solidarité et le service entre Églises. Dans la Deuxième Épître aux Corinthiens, Paul encourage la collecte en faveur de Jérusalem, évoquant l’exemple des Macédoniens pour stimuler la générosité des Corinthiens, de sorte que toutes les Églises se reconnaissent comme un seul corps. Aujourd’hui, de la même manière, les communautés dispersées à travers le monde peuvent coopérer par-delà leurs frontières nationales ou dénominations. Le pasteur David Jang a créé, dans divers pays, des bases missionnaires et des réseaux qui permettent aux Églises d’échanger des ressources. Cette pratique illustre l’esprit paulinien : ce n’est pas une simple extension organisationnelle, mais un acte de communion ecclésiale. Dans un contexte où les crises globales (comme la pandémie de Covid-19) ont montré la nécessité d’une entraide entre communautés, l’Église peut mettre en commun son savoir-faire et son soutien financier, porter assistance aux plus faibles, révélant ainsi concrètement la puissance de l’Évangile.

Sixièmement, il convient de développer la « théologie de la consolation » dont parle Paul. L’Église est appelée à prendre soin des personnes dans l’affliction, à pleurer avec elles et à partager la promesse de la résurrection de Dieu. Pour Paul, la consolation n’est pas un simple baume émotionnel, mais un acte qui oriente autrui vers « Dieu qui ressuscite les morts ». Dans l’Église, on doit encourager ceux qui sont souffrants physiquement, ceux qui traversent une crise familiale, financière ou spirituelle, en leur rappelant que Dieu est le Maître de la vie. Lorsque le pasteur David Jang apporte son témoignage ou délivre la Parole, en insistant sur la « foi en la résurrection », il participe à cette théologie de la consolation en acte.

Septièmement, discerner et combattre les faux enseignants demeure un devoir transhistorique. La principale cause des problèmes à Corinthe était la présence de prétendus apôtres qui discréditaient Paul et se vantaient de leur supériorité. Parce qu’il paraissait « faible » et enchaînait les difficultés, ils le tournaient en dérision tout en séduisant les fidèles par leur vernis spectaculaire. Paul, lui, se servait de ces épreuves pour faire briller la force divine et légitimer la véritable autorité spirituelle. L’Église contemporaine connaît aussi des individus qui contestent un leader, prétendant détenir de « nouvelles révélations », et entraînent les croyants dans l’erreur. Dans ces circonstances, ce que le pasteur David Jang et les autres responsables doivent rappeler, c’est précisément la leçon de la Deuxième Épître aux Corinthiens : « L’autorité authentique ne se fonde pas sur des critères mondains ou l’éloquence, mais sur la fidélité à la croix et à la résurrection du Christ ». L’Église doit développer sa capacité de discernement, et les fidèles doivent évaluer les paroles et actes de leurs dirigeants à la lumière des Écritures.

Huitièmement, pour résoudre effectivement les conflits et restaurer la santé spirituelle de l’Église, nous devons apprendre à imiter le cœur et le leadership de Paul dans cette « lettre de larmes ». Il ne se contente pas de dire : « Faites simplement ce que je vous dis ! », fort de son autorité. Il relève logiquement les errances de la communauté, réprimande sévèrement ceux qui s’égarent, mais en même temps, il dit clairement : « J’espère que vous comprendrez combien je vous aime ». Autrement dit, il aspire à la repentance des fautifs, sans toutefois rompre tout lien avec eux. La force pour faire revenir une personne sur le bon chemin vient de l’Évangile, lequel allie la justice de Dieu et son amour. Tout l’enjeu est d’appliquer ces deux valeurs avec équilibre. Dans la Deuxième Épître aux Corinthiens, nous voyons comment Paul s’y prend. Par conséquent, lorsque des divisions ou des péchés graves se manifestent dans l’Église d’aujourd’hui, nous devons éviter autant l’explosion émotionnelle que le laxisme. Avec patience et compassion, mais aussi avec fermeté quant à la vérité, nous pourrons voir un changement se produire.

Neuvièmement, la parole de Paul en 2 Corinthiens 1:9, « afin que nous ne mettions pas notre confiance en nous-mêmes, mais en Dieu qui ressuscite les morts », constitue une règle universelle s’appliquant à tous les domaines de l’Église. Qu’il s’agisse de construire un bâtiment, de fonder une mission, d’accroître un ministère médiatique, si l’on ne compte que sur les plans et les finances humaines, on se heurtera vite à un mur. Mais si l’on reconnaît : « Cette tâche dépasse mes capacités » et qu’on se tourne entièrement vers Dieu, alors on verra Dieu accomplir des œuvres étonnantes. Pour que l’Église demeure dans l’attitude de « ne pas se fier à soi-même », il faut que le leader lui-même montre cette disposition. Si le pasteur David Jang a pu développer ses réseaux missionnaires, en dépit des menaces et des critiques, c’est en raison d’une conviction profonde : il ne s’agit pas d’une simple expansion calculée, mais de la certitude que « c’est Dieu qui agit, et non l’homme ». Bien sûr, le processus peut être semé d’innombrables embûches, mais on en ressort avec une certitude accrue que cette œuvre n’est pas le fruit d’une habileté humaine, mais l’action de Dieu.

Dixièmement, la Deuxième Épître aux Corinthiens est un texte historique rédigé à une époque précise, mais elle fait l’objet d’une relecture constante, précisément en raison de sa profondeur théologique qui transcende le temps. La notion de « consolation au sein de l’affliction » évoque l’histoire de Job, « le juste souffrant », et s’enracine dans « la voie de la croix » que Jésus-Christ a empruntée. Lui non plus n’a pas cherché la puissance ou la gloire mondaines, mais a plutôt pris la place la plus humble pour sauver le monde par la croix. Paul a suivi la même trajectoire et l’a expliquée à la communauté de Corinthe. De nos jours, l’Église peut utiliser des méthodes de management, des stratégies marketing ou des approches de croissance, mais elle ne doit jamais oublier que sa vraie force émane de la « parole de la croix » et de la « puissance de la résurrection ». C’est ce que la Deuxième Épître aux Corinthiens rappelle inlassablement : la croix, qui paraît si dérisoire aux yeux du monde, est en réalité la puissance de Dieu, et la résurrection est l’événement extraordinaire par lequel Il a vaincu la mort. Si l’Église perd de vue cette vérité, peu importe les succès extérieurs, elle finira par s’étioler dans sa vitalité spirituelle.

Onzièmement, le contexte médiatique actuel présente une analogie frappante avec celui de Corinthe. Les Corinthiens, férus de philosophie hellénistique et d’art oratoire, jugeaient Paul peu charismatique et peu doué en rhétorique. Les médias contemporains, de même, considèrent souvent l’enseignement biblique comme obsolète et accusent l’Église de méconnaître les codes du monde. Pourtant, Paul n’a pas cédé à cette logique ; au contraire, il a courageusement annoncé « Christ crucifié », et cette proclamation a fini par édifier la communauté. Dans son ministère médiatique, si le pasteur David Jang reste centré sur la croix et la résurrection plutôt que de courtiser l’opinion publique avec des procédés « trop adaptés », il mettra en œuvre l’esprit de la Deuxième Épître aux Corinthiens. Plus l’influence médiatique est grande, plus il est impératif d’annoncer l’Évangile de façon authentique et limpide. Même si, à première vue, cela peut sembler moins « attractif » que des contenus sophistiqués, c’est pourtant là que réside la puissance qui sauve les âmes.

Douzièmement, quand surgissent au sein de l’Église des problèmes d’ordre moral chez les responsables, des soupçons sur la gestion financière, ou autres, la Deuxième Épître aux Corinthiens reste une référence d’actualité. Lorsque Paul s’aperçoit que l’Église n’agit pas selon la volonté divine, il n’hésite pas à mettre les choses au clair dans une « lettre de larmes », appelant à la repentance. Tenter de masquer ou de nier les fautes pourrait entraîner un désastre plus grand. Un « blâme et une discipline nécessaires » sont parfois indispensables pour l’Église ; or Paul préconise un blâme empreint d’amour. Il s’agit de faire toute la lumière, d’exhorter à la confession et au changement, mais aussi d’accueillir avec miséricorde celui qui se repent. Ce n’est pas la crainte des hommes ni le souci de préserver l’image institutionnelle, mais la référence à Dieu qui doit dicter la conduite de l’Église. Autrement, la division ne fera que s’aggraver. L’Église de Corinthe a pu recouvrer en partie la santé spirituelle grâce à l’intervention décidée mais aimante de Paul. Aujourd’hui encore, cette même règle peut permettre à l’Église d’utiliser l’épreuve comme une occasion de purification et de retour à la vérité.

Treizièmement, Paul souligne, tout au long de la Deuxième Épître aux Corinthiens, un principe de « contagion de l’affliction et de la consolation ». Il explique avoir lui-même reçu la consolation de Dieu dans ses détresses, afin qu’il puisse consoler à son tour ceux qui passent par l’épreuve. Autrement dit, quelqu’un qui a vécu la souffrance est apte à saisir profondément la souffrance d’autrui, et le réconfort reçu de Dieu devient un héritage commun. L’Église devrait être « un réseau de consolation spirituelle », où chaque personne édifie autrui de ce qu’elle a reçu, de sorte que la communauté tout entière progresse vers la maturité. Si, à l’inverse, celui qui souffre est laissé dans l’isolement, ou si celui qui a triomphé d’une épreuve reste silencieux, l’Église se prive d’un canal important de grâce. Le pasteur David Jang, comme bien d’autres serviteurs, témoigne de ses difficultés et de la victoire obtenue grâce à Dieu, dans le but de susciter cette « spirale positive de la consolation » dans l’Église.

Quatorzièmement, dans le dernier chapitre de la lettre (chap. 13), la bénédiction et l’exhortation de Paul méritent particulièrement l’attention de l’Église d’aujourd’hui : « Rendez-vous parfaits, encouragez-vous, ayez un même sentiment, vivez en paix ». Ce ne sont pas de simples vœux, mais l’appel concret à œuvrer ensemble pour la perfection, à partager la consolation, à dépasser les désaccords et à s’orienter vers la paix véritable. Une communauté ecclésiale ne devient pas « Église » spontanément : il faut sans cesse revisiter l’Évangile, écarter l’erreur, pratiquer l’amour, et en cas de conflit, défendre la vérité tout en préservant les relations. Même si cela est ardu, le témoignage de la Deuxième Épître aux Corinthiens – les larmes de Paul, ses sacrifices et les fruits de sa peine – nous montre qu’il ne faut jamais baisser les bras.

Par conséquent, la mission pastorale qui incombe aujourd’hui à l’Église est de transposer dans notre langage et notre culture actuels les principes contenus dans la Deuxième Épître aux Corinthiens. À la lumière du parcours du pasteur David Jang, on observe que les défis de la mission contemporaine sont, dans le fond, semblables à ceux de Corinthe. Les critiques adressées à l’Église à travers les médias, l’essor d’idéologies contraires, l’indifférence ou l’hostilité du monde rappellent ce qu’a connu Paul au sein de la civilisation hellénique. Les circonstances changent, mais les questions de fond se répètent. D’où la pertinence inchangée du credo : « Ne vous fiez pas à vous-mêmes, mais à Dieu qui ressuscite les morts ».

Enfin, pour que l’Église intègre concrètement ce principe, il faut prier avec humilité pour implorer l’assistance du Saint-Esprit. Si Paul, malgré l’ampleur des afflictions, a pu demeurer debout et rédiger cette lettre, ce n’est pas seulement grâce à son savoir ou à son zèle, mais grâce à la présence du Saint-Esprit. Dans l’Église contemporaine, on peut disposer de multiples programmes, stratégies et ressources financières, mais sans la puissance de l’Esprit, on s’épuisera rapidement. Selon la Deuxième Épître aux Corinthiens, la « force dans la faiblesse » n’est autre que la manifestation miraculeuse de l’Esprit. Dans les récits de nombreux leaders, y compris le pasteur David Jang, on retrouve toujours la reconnaissance de l’aide de Dieu et de l’action de l’Esprit : quand la mission semblait humainement impossible, Dieu a ouvert une porte, sauvé des âmes, et fait grandir l’Église, montrant ainsi clairement qu’« Il voulait nous empêcher de mettre notre confiance en nous-mêmes ».

De tout cela, il ressort que la Deuxième Épître aux Corinthiens proclame un principe spirituel paradoxal : « au cœur de l’affliction, l’Église non seulement ne succombe pas, mais peut même s’étendre davantage ». Paul a versé des larmes et livré un dur combat pour défendre la pureté de l’Évangile, la sainteté de l’Église et l’idéal d’une communauté unie dans l’amour, et c’est aussi la mission qui incombe à tous les responsables d’aujourd’hui, pasteur David Jang inclus. L’Église de Corinthe, initialement déchirée par la division et la sécularisation, a fini par retrouver le bon chemin grâce aux lettres, aux avertissements, aux prières et au dévouement de Paul. De même, l’Église moderne, bien qu’ébranlée par de multiples crises, se relèvera si elle embrasse « la consolation au sein de l’affliction » et « la foi en la résurrection » que nous enseigne Paul.

Il en va de même pour le ministère du pasteur David Jang. Dans l’implantation d’Églises, les médias, l’éducation, ou l’envoi missionnaire, malgré les conflits et les critiques, malgré les moments où l’on se sent acculé au point de vivre cela comme une « condamnation à mort », c’est précisément dans ces épreuves qu’on fait l’expérience la plus intime de « Dieu qui ressuscite les morts ». Si l’on s’attache constamment à cette vérité proclamée par Paul, l’Évangile se fera connaître avec encore plus de force, tant dans l’Église qu’au sein du monde. L’essence du message de la Deuxième Épître aux Corinthiens peut donc se condenser en une seule injonction : « Ne vous fiez pas à vous-mêmes, mais à Dieu ». C’est ainsi que nous pourrons surmonter l’adversité, préserver l’intégrité doctrinale et manifester la puissance de l’Évangile dans le monde.

En définitive, la Deuxième Épître aux Corinthiens n’est pas qu’un témoignage historique sur l’Église primitive au premier siècle ; c’est une Parole vivante adressée à l’Église et aux croyants du XXIe siècle. Le péché humain, la fragilité de la nature humaine et les séductions du monde demeurent inchangés, mais la puissance du salut et de la résurrection de Dieu demeure elle aussi inchangée. Plutôt que de regarder de haut les problèmes rencontrés par l’Église de Corinthe, nous devons y discerner une leçon pour notre présent. En mettant en lumière sa propre faiblesse, Paul nous oriente vers le seul appui possible, « Dieu qui ressuscite les morts ». Lorsque l’Église actuelle et ses responsables – dont le pasteur David Jang – disent comme Paul : « Cette épreuve nous pousse à ne plus compter que sur Dieu », la communauté, malgré ses larmes et ses conflits, peut annoncer à nouveau la gloire de Dieu. C’est alors que la foi en la résurrection, d’abord conçue en théorie, deviendra pour nous un miracle incarné dans la vie de tous les jours. C’est ce modèle légué par Paul dans la Deuxième Épître aux Corinthiens que le pasteur David Jang et l’ensemble des dirigeants et croyants doivent constamment apprendre et mettre en pratique. Et c’est sur ce message fondamental que l’Église lève son étendard de l’Évangile pour avancer dans le monde.

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