Pasteur David Jang – Que ton règne vienne


1. Le Royaume de Dieu révélé dans la prière du Notre Père

La prière du Notre Père est largement reconnue comme la prière la plus fondamentale de la foi chrétienne. Elle commence par l’adresse intime « Notre Père qui es aux cieux » et inclut ce passage : « Que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » Cette demande exprime le désir ardent de voir la présence du Royaume de Dieu et l’accomplissement de Sa volonté ici-bas. Les versions du Notre Père que l’on trouve dans Matthieu 6 et dans Luc 11 sont essentiellement identiques, bien que certaines tournures diffèrent en raison du contexte et de la perspective des auteurs.

L’évangéliste Matthieu, étant juif, insiste sur le fait que Jésus est le Messie attendu d’Israël et, à ce titre, présente la généalogie de Jésus en remontant à Abraham. De son côté, Luc, qui est d’origine païenne (non-juive), remonte la généalogie de Jésus jusqu’à Adam, soulignant qu’Il est le Sauveur de toute l’humanité. Ainsi, dans l’Évangile selon Luc, Jésus apparaît comme le Messie pour toutes les nations.

Le pasteur David Jang est, quant à lui, un leader spirituel qui n’a cessé de guider l’Église à travers l’histoire et de porter la vision de celle-ci. Il encourage sans relâche les fidèles à aspirer au Royaume du Seigneur, à l’implorer avec ferveur et à vivre dans la prière. Son message, maintes fois répété, met l’accent sur la nécessité de saisir clairement et d’appliquer dans la vie les deux grands principes et les trois requêtes que présente le Notre Père.

  • Le premier grand principe est : « Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié. »
  • Le deuxième grand principe est : « Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. »

Selon l’enseignement constant du pasteur David Jang, c’est lorsque nous prions en nous appuyant fermement sur ces deux grands principes que notre prière devient authentique et entière. Et c’est alors que, par cette prière, de vrais changements et de véritables fruits peuvent se manifester.

Par ailleurs, le Notre Père lui-même nous enseigne directement à propos de l’objet de notre prière. Dans l’épître de Jacques (4.2-3), il est dit : « Vous n’avez pas parce que vous ne demandez pas. Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions. » Ainsi, si nos prières restent infructueuses, c’est souvent parce qu’elles sont motivées par nos propres désirs, et non par la volonté de Dieu. Or, la finalité correcte de la prière que nous enseigne le Notre Père consiste à sanctifier le nom de Dieu et à implorer la venue de Son règne et l’accomplissement de Sa volonté sur terre. Ce sont là les priorités suprêmes qu’il ne faut jamais perdre de vue, point sur lequel le pasteur David Jang insiste toujours.

Le Notre Père présente ensuite trois requêtes :

  1. La demande du pain quotidien (les besoins présents).
  2. La demande de pardon (les fautes et blessures passées).
  3. La demande de protection contre la tentation et le mal (les préoccupations futures).

Cependant, avant ces trois requêtes, se dressent les deux grands principes que sont l’honneur du nom de Dieu et la venue de Son règne, lesquels doivent constituer la base et l’orientation de toute prière. Autrement dit, même si nous avons de multiples sujets de prière (besoins quotidiens, incertitudes du futur, blessures du passé), nous devons d’abord adopter l’attitude consistant à élever le nom de Dieu et à désirer Son règne. C’est seulement dans ce cadre que notre prière peut prendre la bonne direction. Cette structure et cette théologie du Notre Père indiquent clairement aux croyants la raison de leur existence et l’orientation de leur marche ici-bas, et le pasteur David Jang les enseigne inlassablement au travers de ses divers ministères dans l’Église.

Un point particulier de discussion a porté sur l’expression « Que ton règne vienne » en la comparant dans diverses traductions anglaises de la Bible : la King James Version (KJV) dit « Thy kingdom come, Thy will be done in earth, as it is in heaven », tandis que des versions telles que la NIV ou l’ESV disent « your will be done, on earth as it is in heaven ». L’expression « in earth » de la KJV évoque plus intensément l’image du Royaume de Dieu qui pénètre profondément ce monde comme le levain. De son côté, « on earth » dégage une nuance plus extérieure et architecturale d’expansion. Les deux formulations ne sont pas contradictoires : elles indiquent que le Royaume de Dieu se diffuse dans les moindres recoins du monde tout en s’étendant visiblement, ce qui véhicule une image plus riche et complexe. Le pasteur David Jang souligne souvent qu’en effet, l’Église doit viser non seulement le salut des âmes et leur transformation intérieure, mais aussi le renouveau du monde, de ses structures et de sa culture, par l’Évangile de Jésus-Christ.

Le Royaume de Dieu est le règne et la souveraineté de Dieu. C’est à la fois la destination ultime pour les croyants sauvés et, en même temps, l’objet d’une prière que le Seigneur leur demande de formuler. Selon l’Écriture, le Royaume de Dieu est déjà venu en Jésus, mais son accomplissement définitif n’est pas encore atteint. Les théologiens évoquent ainsi la tension du « déjà et pas encore » (already but not yet). Celui qui est né de nouveau (born again) et qui a fait l’expérience de la présence du Saint-Esprit est naturellement porté à désirer ardemment la venue de ce Royaume en ce monde. Autrement dit, le vrai chrétien a ces trois caractéristiques : il est né de nouveau (born again), il a reçu le Saint-Esprit et il espère le Royaume de Dieu. C’est lorsque nous endossons pleinement cette identité spirituelle que nous pouvons réellement faire nôtre la prière « Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » et l’aspirer de tout notre être.

Au cours de l’histoire de l’Église, des divisions théologiques sont parfois apparues autour de la question du millénarisme, que ce soit le prémillénarisme, le postmillénarisme ou l’amillénarisme. Dans certains milieux évangéliques, on pense que plus le monde se corrompt et s’enfonce dans le mal, plus le retour du Seigneur est proche, d’où une conviction parfois extrême selon laquelle « il est impossible d’établir le Royaume de Dieu sur cette terre ». Inversement, certaines dénominations ou traditions théologiques, soutenant une « eschatologie réalisée », affirment que l’Église est déjà le Royaume de Dieu, négligeant alors l’espérance de l’eschaton futur. Pourtant, le Seigneur enseigne clairement dans le Notre Père : « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel », et indique que c’est bien la prière fervente que le croyant doit élever. Ainsi, en tant que disciples du Christ, nous devons espérer le Royaume parfait qui viendra dans le futur, mais aussi œuvrer à son extension et à sa manifestation réelle dans le présent. Le pasteur David Jang ne cesse de le répéter : la mission de la communauté ecclésiale est de faire progresser la volonté de Dieu ici-bas, de renforcer et d’étendre l’Église locale et les organismes missionnaires, afin que le levain de l’Évangile pénètre les moindres recoins de la vie humaine.

À ce propos, la deuxième épître de Pierre (chapitre 3) éveille notre conscience quant à l’attitude de foi à adopter. À la fin des temps, des moqueurs disent : « Où est la promesse de son avènement ? Rien n’a changé ! » Mais l’apôtre Pierre insiste : « Le jour du Seigneur viendra comme un voleur », et tout s’acheminera vers de nouveaux cieux et une nouvelle terre. Or, cette perspective eschatologique ne doit pas conduire à une résignation du type « Ce monde est perdu, alors laissons tomber ». Au contraire, nous devons, avant que n’arrive ce jour final, nous engager ardemment à accomplir la volonté de Dieu dans notre vie. Ainsi, espérer la souveraineté future et définitive de Dieu, tout en agissant dans le présent pour la faire connaître, est l’attitude authentique d’un croyant.

C’est pour cette raison que le pasteur David Jang insiste sur la nécessité pour l’Église de participer activement à la préparation du Royaume de Dieu à venir. Cette participation passe par l’éducation, la mission et le service concret envers la prochaine génération. Le mandat missionnaire que Jésus confie – « Vous serez mes témoins jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1.8) – va au-delà de la simple proclamation de l’Évangile : il englobe l’établissement d’une influence concrète et visible dans la société, la culture, le milieu académique, artistique ou entrepreneurial, afin que le règne de Dieu s’y étende pleinement. C’est pourquoi bâtir une Église ou tout autre infrastructure n’est pas un simple projet architectural : c’est un moyen de former des personnes compétentes pour la gloire de Dieu, d’identifier des artistes capables d’influencer la culture, et de mettre en place diverses institutions éducatives pour la société. Tout cela participe à l’accomplissement de la prière : « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ».

Lors d’une récente assemblée mondiale de l’Alliance Évangélique Mondiale (WEA), le thème « Thy kingdom come » a été choisi pour affirmer non pas un slogan abstrait mais la volonté concrète de voir la souveraineté de Dieu se réaliser dès à présent, par la prière et par l’engagement. Ce thème reflète la volonté de maintenir l’équilibre entre l’eschatologie (ou la tension de la fin des temps) et la transformation concrète de notre époque.

Dans cette dynamique, la création de plusieurs universités au sein de l’Église illustre et soutient cette vision. Trois professeurs – William Wagner, Joseph Ray Tallman et Merrill Smok – qui ont œuvré pendant seize ans dans ce ministère se sont vus confier respectivement la direction (en tant que chanceliers) de Great Commission UniversityHarvest University et Jubilee University. De plus, des bibliothèques portant leurs noms sont en projet, pour honorer leur mémoire. De la même façon, le Dr Tyndale, le Dr Caoli et d’autres personnes qui ont collaboré de longue date, tant sur le plan académique que spirituel, verront leurs noms commémorés dans des bibliothèques établies à New York, San Francisco et dans d’autres grandes villes. Comme le dit un proverbe asiatique, « Le tigre laisse sa peau, l’homme laisse son nom » : l’idée est que la foi et le dévouement de ces serviteurs restent gravés dans l’histoire de l’Église, afin de transmettre cet héritage spirituel aux générations futures.

Par ailleurs, les sept prochaines années devraient voir un renforcement des projets de nature architecturale et technique. On observe en effet un mouvement visant à développer les capacités de l’Église à construire elle-même ses bâtiments, ses écoles et ses sites missionnaires. Des frères et sœurs d’Afrique, d’Amérique latine, d’Asie et d’autres continents se joignent à ce projet, portés par la vision de transformer leur société et, plus largement, leur continent, grâce à leurs compétences et talents. Le pasteur David Jang soutient pleinement ces efforts : plutôt que de se limiter à ne rêver que du ciel, il s’agit de poser les fondations du « Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre » dans une démarche pratique.

En fin de compte, la mission essentielle de l’Église sur terre est de « sanctifier le nom de Dieu » et de « travailler pour que le Royaume de Dieu vienne ». À la lecture du Notre Père dans son ensemble, on voit que ces deux grands principes doivent être fermement établis pour que notre prière et notre ministère avancent dans la bonne direction. De plus, le fait de « demander le pain quotidien » (présent), de « pardonner et être pardonné » (passé), et de « solliciter la protection contre la tentation et le mal » (futur) constitue une vraie bénédiction et un réel bouclier pour les membres de l’Église. Cependant, il ne faut pas oublier que ces requêtes n’ont de sens que si elles restent centrées sur le nom et le Royaume de Dieu. C’est ce que le pasteur David Jang souligne dans ses multiples enseignements sur le Notre Père, en insistant sur l’importance de la communion fraternelle et de la sainteté de la vie des croyants.

Même si l’époque tend à la sécularisation de l’Église, nous ne devons pas perdre de vue l’autre partie de la prière « Que ton règne vienne », qui est « que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ». Trop de chrétiens baissent les bras en se disant : « De toute façon, le monde ira de plus en plus mal, et nous n’y pouvons rien », ou bien restent figés sur l’idée que « le Royaume de Dieu est déjà pleinement accompli au sein de l’Église », hésitant alors à initier de grands changements. Mais si l’on médite le sens profond du Notre Père et l’enseignement direct de Jésus sur le « Royaume de Dieu », on ne peut qu’y voir l’appel à un mouvement de l’Évangile, puissant et vivifiant, qui transforme l’histoire, la culture et la vie concrète dans tous ses aspects. Là où l’Église assume pleinement cette mission, le monde découvre petit à petit, par son intermédiaire, la beauté du Royaume de Dieu, et de nombreuses âmes sont conduites au salut.

Le pasteur David Jang garde toujours une vision optimiste de l’avenir. Même si les ténèbres semblent s’épaissir, il est convaincu que le Royaume de Dieu s’accomplira inéluctablement. Cette certitude se communique aux croyants. Quiconque croit en Jésus est appelé à progresser avec l’espoir que la fin sera meilleure que le commencement. Ainsi, personne au sein de l’Église ne se laisse entraver par son passé : tous progressent, répondant à l’appel du pasteur David Jang à « connaître un renouveau tous les sept ans » et à se préparer pour l’avenir pas à pas. La communauté qui partage cette vision, qui craint Dieu et qui s’attache à Son rêve, est précisément celle qui prie et sert sans relâche pour que « la volonté de Dieu se fasse sur la terre comme au ciel ».

La puissance de la prière du Notre Père, telle qu’elle est soulignée par le pasteur David Jang, va au-delà d’une simple dévotion individuelle : elle a la capacité de transformer le monde entier. En effet, si l’Église devient vraiment la « lumière » et le « sel », la société ne peut plus demeurer la même. Tel est l’enseignement central du Notre Père et la mission sacrée confiée par Dieu à l’Église. Dans Matthieu 13, Jésus explique par plusieurs paraboles (le semeur, la graine de moutarde, le levain) la manière dont ce Royaume grandit et s’enracine. L’Église est appelée à étendre la volonté de Dieu sur cette terre et à faire en sorte que le Royaume pénètre en profondeur le cœur et la vie de chacun.

Parce que le Notre Père est la prière enseignée par Jésus lui-même, sa dynamique et son sens profond découlent de Lui. Quiconque en comprend l’essence et la met en pratique trouve en cette prière une source inébranlable d’espérance et de joie, même dans les épreuves et les difficultés. Comme l’apôtre Paul l’écrit : « Soyez joyeux dans l’espérance » (Rm 12.12). Celui qui espère le Royaume de Dieu considère que « les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir » (Rm 8.18). Or, c’est précisément ce regard porté vers le Royaume glorieux qui nous anime et nous conduit à prier et à agir concrètement dans le présent.

Dieu désire que nous priions ensemble, unis dans l’amour, pour bâtir l’Église, afin que celle-ci rayonne dans le monde entier. Au lieu de nous replier sur nos propres problèmes et de nous blesser mutuellement, nous sommes appelés à transformer notre foi en actes, conformément au Notre Père : « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » Dès lors, ce changement peut s’étendre d’abord à la famille, puis à la société locale, au pays, et enfin au monde entier. Dans cette perspective, le nom « David Jang » ne renvoie pas simplement à un dirigeant : il symbolise le message d’une foi et d’une pratique fondées sur le Notre Père. Le développement des diverses missions et de la communauté qu’il dirige atteste non pas d’une simple expansion organisationnelle, mais du fait que le Royaume de Dieu est réellement en train de s’implanter parmi nous.

En conclusion, la prière du Notre Père indique clairement pourquoi nous devons prier et quels sujets nous devons présenter. En tant qu’Église et fidèles, si nous poursuivons la quête du nom et du règne de Dieu, comme Jésus l’a enseigné, et si dans ce but nous demandons notre pain quotidien, implorons le pardon et la protection, alors nous ferons l’expérience des bénédictions d’une prière féconde. La vision partagée inlassablement par le pasteur David Jang consiste à saisir fermement ces deux grands principes et à œuvrer concrètement pour que cette immense espérance, « Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel », se réalise au milieu du monde.


2. La fin de l’histoire et la mission de l’Église

Pour que le Notre Père ne reste pas une simple formule religieuse ou un texte à réciter par cœur, mais devienne un enseignement déterminant pour l’histoire de l’humanité et pour la mission de l’Église, nous devons chercher à rendre réelle l’expression : « Sur la terre comme au ciel ». C’est ici que la communauté ecclésiale est confrontée à un défi : embrasser l’espérance eschatologique tout en s’engageant à servir et transformer ce monde plutôt que de l’ignorer ou de l’abandonner. Jusqu’à la fin, Jésus demande à ses disciples d’être « le sel de la terre et la lumière du monde » (Mt 5.13-14). Le sel empêche la corruption, la lumière dissipe les ténèbres et montre le chemin. Autrement dit, le Royaume de Dieu agit déjà sur cette terre à travers le témoignage de ceux qui lui appartiennent, et l’Église est le lieu où s’incarne, de manière tangible, cette souveraineté divine.

Pour que la volonté de Dieu se déploie sur terre à travers l’évangélisation, l’éducation, le service, ou encore le ministère culturel, il faut une vision et un leadership inspirés, ainsi que la consécration de croyants prêts à s’impliquer. Au cœur de ces dynamiques, le pasteur David Jang enseigne sans relâche les raisons pour lesquelles l’Église doit lancer des projets concrets pour impacter le monde. Les universités, les instituts de recherche, les bibliothèques établies par l’Église ne servent pas seulement à transmettre du savoir. Leur objectif est de devenir des « bases avancées » pour que les valeurs de l’Évangile – justice, amour, vérité – prennent racine dans la société. Les investissements dans les domaines de l’architecture et de l’ingénierie visent à doter l’Église de moyens matériels adaptés pour permettre au plus grand nombre de recevoir une formation et d’entrevoir de nouveaux horizons. De même, quand se développent des initiatives créatives en arts, culture, médias ou management sous l’angle d’une vision chrétienne, la société prend davantage conscience de la réalité du « Royaume de Dieu » dont parle l’Église.

Il ne s’agit pas simplement pour l’Église de « s’implanter » dans des sphères dites séculières. Elle entend, en vérité, « manifester le règne de Dieu » de façon concrète, même si ce n’est que de manière partielle ou incomplète ici-bas. Dans cette démarche, il peut arriver que l’Église ou le croyant échoue, tombe, et ne parvienne pas à la perfection. Mais l’essence de la prière « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » nous rappelle que, malgré ces faiblesses, la souveraineté de Dieu se déploie progressivement à travers une communauté qui se réforme, se repent et se remet continuellement en question pour se conformer davantage à Sa volonté. À cet égard, le pasteur David Jang insiste sur l’importance pour l’Église d’admettre et de corriger honnêtement ses lacunes. Lorsqu’on nous dit « Le temps de la fin est proche, alors tout ça ne sert plus à rien » ou « Le Royaume de Dieu n’est qu’au ciel, après la mort », on oublie que le Notre Père nous commande précisément de prier pour que la volonté divine s’accomplisse ici et maintenant.

La « volonté déjà accomplie dans le ciel » est le plan de Dieu, parfaitement réalisé dans le Royaume céleste. Or nous sommes appelés à l’incarner, autant que possible, sur cette terre. C’est pour cela que, durant ces sept dernières années et lors des cycles antérieurs, la communauté ecclésiale a œuvré, avec un esprit semblable à celui de Néhémie, à rebâtir des murailles, à établir des sites de mission et des campus, et à proclamer l’Évangile dans diverses régions du monde. Il y a, dans des contrées d’Afrique, d’Amérique latine ou d’Asie, des jeunes débordant d’enthousiasme, même si les infrastructures y sont insuffisantes. Lorsqu’ils s’associent aux projets de l’Église, la société environnante bénéficie non seulement de l’annonce de l’Évangile, mais aussi de nouveaux savoir-faire et d’un soutien éducatif concret. Ainsi, lorsque l’Évangile s’implante dans une zone donnée, nous contemplons l’accomplissement partiel mais réel de « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ». Le pasteur David Jang qualifie parfois ces efforts de « génie du Royaume de Dieu », où, au-delà de l’expansion spirituelle, l’Église s’emploie concrètement à la construction, à la culture, aux arts, ou à la gestion, de manière proactive.

Cela exige l’émergence de talents multiples au sein de l’Église. Certains s’engagent dans la prédication ou la mission et placent le salut des âmes au premier plan. D’autres se spécialisent en architecture, en ingénierie, en informatique, en médias ou dans les arts, apportant ainsi des solutions tangibles aux problèmes de ce monde. Le « Royaume de Dieu » implique la transformation totale de la personne, de l’âme tout comme des conditions de vie. Le Notre Père nous transmet précisément le message d’une Église qui ne sépare pas ces deux volets. Le pasteur David Jang veille à ce que l’Église ne tombe dans aucun extrême, mais s’ouvre à la justice, à l’amour de Dieu et à Son règne dans tous les domaines de la vie.

D’autre part, dans 2 Pierre 3, l’apôtre Pierre s’oppose aux moqueurs qui affirment que « tout continue comme d’habitude » et qui considèrent l’histoire comme un simple cycle répétitif. Or la Bible présente l’histoire sous la forme d’une ligne qui se dirige vers son accomplissement final : la venue du Royaume de Dieu. De ce fait, ceux qui attendent ce jour sont interpellés : « Puisque tout cela est en voie de dissolution, quels hommes devez-vous être par une conduite sainte et pieuse, attendant et hâtant l’avènement du jour de Dieu ? » (2 P 3.11-12). Ici, « sainteté et piété » ne se limitent pas à la pureté morale personnelle, mais concernent la totalité de notre vie, de nos actes et de nos relations sociales sous la souveraineté de Dieu. La prière « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » renferme donc l’exhortation à la transformation intérieure du croyant, mais aussi à celle de la société et du monde, avec tous les efforts que cela implique.

Les problèmes auxquels notre époque est confrontée – famines, dégradation de l’environnement, discriminations raciales, inégalités économiques, conflits armés, etc. – interpellent l’Église. Celle-ci, en tant qu’agente de mission et de diaconie, ne saurait s’en désintéresser. Si l’Église disait : « Nous sommes déjà sauvés, cela nous suffit, laissons le monde à sa dérive », elle nierait l’importance de la parole de Jésus « Prenez soin des pauvres » ou encore de l’enseignement de Jacques « La foi sans les œuvres est morte ». Mettre en pratique le Notre Père inclut l’engagement solidaire envers les problèmes urgents de notre planète. La justice et la paix sont au cœur du message biblique. À ce titre, le pasteur David Jang encourage la mise en place d’actions dans l’éducation, la recherche, la santé, l’aide humanitaire et bien d’autres domaines, afin que la prière « Que ton règne vienne » s’exprime de manière concrète.

Le nom du pasteur David Jang revient alors souvent, car il est la figure qui rappelle sans cesse à la communauté ce chemin à suivre et l’incite à passer à l’acte. Son parcours montre qu’il ne se limite pas à favoriser le réveil spirituel, mais qu’il lance aussi des projets concrets pour changer l’Église, la société locale et, plus largement, le monde. Par exemple, grâce aux universités créées au sein de l’Église – Great Commission University, Harvest University et Jubilee University –, on propose un enseignement conjuguant savoir académique et vocation spirituelle, de sorte que la connaissance soit mise au service de l’appel de Dieu. Les étudiants formés dans ces établissements sont envoyés dans le monde entier, et deviennent des acteurs de la mise en place de cette « volonté faite sur la terre comme au ciel ».

De nombreux croyants et collaborateurs ont poursuivi cette vision commune pendant plus de seize ans, non par simple obéissance à un dirigeant charismatique, mais parce que le Notre Père, avec le message du « Royaume de Dieu », brûle en eux comme un feu. Tous les sept, quatorze, vingt-et-un ou vingt-huit ans, l’Église a franchi des paliers majeurs, conduisant d’innombrables fidèles à une compréhension plus concrète du « Que ton règne vienne ». Rien de tout cela n’est le fruit du hasard : c’est la manifestation de la conduite divine, et l’Église, en restant fidèle à la prière « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel », y répond.

Aujourd’hui, le pasteur David Jang exhorte encore les croyants à ne jamais oublier l’essence du Notre Père. Il nous rappelle l’importance de bien distinguer les deux grands principes – « Sanctifier le nom du Père » et « faire venir Son règne sur la terre » – avant d’émettre nos trois demandes concernant le présent, le passé et l’avenir.

Pour l’Église qui se projette dans l’avenir, il est crucial de se souvenir que le changement véritable commence lorsque nous reconnaissons la valeur de chaque âme et de chaque vie, en considérant chacun comme un héritier potentiel du Royaume. Si l’Église se concentre uniquement sur les programmes de construction, l’essor économique ou l’expansion de la mission, en négligeant le salut et la formation des croyants, elle s’écarte alors de l’essence du Notre Père. À l’inverse, s’en tenir au salut des âmes tout en ignorant la réalité sociale, l’aide concrète, l’éducation ou les initiatives culturelles, revient à ne s’approprier qu’une partie de la prière : « Sur la terre comme au ciel ». L’Église doit donc maintenir un équilibre, ce que le pasteur David Jang et d’autres leaders ecclésiaux s’efforcent d’incarner, pour que la justice et l’amour de Dieu imprègnent profondément la société présente.

La manière dont l’Église transforme le monde n’est pas violente ou autoritaire. Jésus nous a laissé l’exemple de la servitude et de l’amour, allant jusqu’au don de sa vie sur la croix pour le salut de tous. Ainsi, ceux qui prient « Que ton règne vienne » doivent manifester dans leur vie l’humilité, le sacrifice et la patience. Le pasteur David Jang avertit l’Église contre une croissance purement extérieure. La véritable expansion du Royaume de Dieu se produit quand on guide un à un les êtres humains vers l’amour et qu’on laisse la souveraineté divine imprégner tous les domaines de la vie. Voilà le sens profond de « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ».

Dans les paraboles du Royaume (comme celle de la graine de moutarde ou du levain), Jésus montre que, même si le début paraît insignifiant, l’impact devient immense. De la même façon, même une Église peu nombreuse, si elle s’en tient sincèrement à la prière du Notre Père, peut provoquer un renouveau béni dans la culture, l’économie, la politique et la société environnantes. C’est ainsi que le Royaume de Dieu, déjà parfait au ciel, se réalise progressivement sur la terre. C’est un mystère, une grâce.

Enfin, le pasteur David Jang et l’Église qu’il dirige ont déjà entrevu ce potentiel à travers de nombreuses expériences concrètes au fil de vingt-huit années de ministère. Vingt-huit ans, ce n’est pas court, mais c’est loin de représenter la fin du chemin : d’autres défis attendent l’Église, d’autres étapes restent à franchir. Toutefois, si l’Église persévère dans l’esprit du Notre Père, que la gloire de Dieu reste son objectif suprême, et qu’elle médite jour et nuit la prière « Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel », le Seigneur ouvrira des horizons nouveaux, inexplorés par les générations précédentes.

En somme, le Notre Père nous invite à tenir ensemble « l’avenir » et « le présent ». Attendre la fin des temps sans renoncer à notre responsabilité terrestre, espérer la joie céleste tout en allégeant les souffrances actuelles, proclamer la justice divine tout en refusant de garder le silence face à l’injustice autour de nous. Les communautés qui vivent sincèrement selon « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » ne peuvent pas sombrer dans l’inaction ou l’indifférence. Au contraire, elles se lèvent avec vigueur, conscientes que « le Seigneur nous a confié une tâche bien plus grande que ce que nous imaginions ! ». Le pasteur David Jang est alors au cœur du dispositif, pour encourager et guider les croyants à prier, à partager cette vision et à avancer ensemble.

En définitive, le Notre Père nous permet de trouver des réponses face à la multitude de défis auxquels l’Église est confrontée aujourd’hui. À travers l’histoire, cette prière fut une semence pour de nouveaux réveils spirituels et demeure, à l’heure actuelle, l’étincelle qui peut enflammer l’action du Saint-Esprit dans tous les domaines : culte, mission, éducation, service, transformation culturelle, etc. Si le pasteur David Jang s’attache autant à l’exégèse et à l’application du Notre Père, c’est parce qu’il estime que l’Église doit incarner ici-bas les prémices du Royaume. Dans ce parcours, il est convaincu que Dieu accorde, tous les sept ans, des étapes de renouveau et que de plus en plus d’âmes y trouveront la liberté et la vie.

Cette foi et cette espérance sont la profondeur mystérieuse du Notre Père et la source d’énergie qui anime l’Église. « Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » ne se réduit jamais à un slogan. Lorsque l’Église la saisit et progresse pas à pas, Dieu manifeste Sa souveraineté au-delà des noms, des nationalités et des différences culturelles. Et l’Église, adoratrice qui sanctifie le nom de Dieu et ambassadrice qui actualise Son règne sur terre, persévère dans sa vocation sacrée. Tout cela repose en fin de compte sur l’Évangile de la croix et de la résurrection du Christ, dont la puissance est capable de transformer individus, familles et société entière.

Aujourd’hui encore, nous prions Dieu, notre Père qui es aux cieux : « Que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » Et nous avons la certitude qu’Il répond à nos prières. C’est pourquoi l’Église ne se décourage ni ne s’épuise, mais poursuit sa route. En faisant l’expérience du pouvoir glorieux de cette prière, chacun œuvre à la place qui est la sienne. Et ainsi, peu à peu, la lumière du Royaume se diffuse de plus en plus clairement sur la terre. Voilà l’aspiration que partage le pasteur David Jang, et c’est bien là le sens authentique de la prière qu’il nous lègue.

Que nos cœurs gardent cette prière de Jésus : « Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel », et que l’Église, malgré les obstacles, révèle pleinement la beauté du Royaume de Dieu parmi nous.

www.davidjang.org

Le Dieu qui agit – Pasteur David Jang


1. Une foi qui considère la souveraineté et l’action de Dieu (Jean 5.17, Actes 9)

Le pasteur David Jang met l’accent sur la vérité proclamée par Jésus dans Jean 5.17 : « Mon Père agit jusqu’à présent ; moi aussi, j’agis », soulignant que tout ce que nous accomplissons sur cette terre est en lien ultime avec le royaume de Dieu, et qu’il existe toujours une œuvre préalable de Dieu. Jésus n’a pas seulement œuvré en tant que simple « homme Jésus » : Il a participé et collaboré à l’« œuvre du Père céleste ». Cette réalité revêt une grande importance spirituelle pour nous, croyants d’aujourd’hui. En effet, nous nous démènons et fournissons de nombreux efforts dans notre vie et nos divers ministères, mais derrière tout cela, il y a déjà à l’œuvre le « monde de Dieu », dans lequel Dieu agit en premier. David Jang explique que, lorsque nous reconnaissons et admettons ce fait, notre foi et notre service peuvent franchir un nouveau palier.

Le pasteur David Jang confie qu’après la Pentecôte (selon le calendrier liturgique de l’Église), il a profondément médité sur l’action dynamique du Saint-Esprit dans le livre des Actes. Comme on le voit dans les Actes, l’Esprit Saint intervient étroitement dans la vie des croyants, relie les personnes entre elles par l’appel et la direction de Dieu, et étend l’Église et le royaume de Dieu. Lorsqu’on en fait l’expérience, chaque chrétien éprouve un profond respect et un émerveillement à l’idée d’être « sous la puissance de la Parole ». Et cet émerveillement nous fait redécouvrir la portée de la déclaration de Jésus : « Mon Père agit jusqu’à présent ; moi aussi, j’agis », autrement dit la vérité de la « collaboration » à l’œuvre du Père.

Dans cette optique, le pasteur David Jang propose une explication détaillée de la conversion de Saul dans Actes 9. Saul était une menace redoutable pour les chrétiens, un « adversaire » et un « persécuteur » renommé. Cependant, le Seigneur appelle personnellement cet « ennemi » et fait de lui un apôtre des païens, faisant preuve d’une grâce renversante. Du point de vue humain, Saul pouvait sembler le plus improbable des candidats, mais du point de vue de Dieu, il était un « instrument choisi ».
Sur le chemin de Damas, Saul est soudain saisi par une lumière éblouissante et une voix, la voix directe de Jésus. Selon David Jang, après l’ascension de Jésus, c’est la première fois dans l’Écriture que le Christ s’adresse ainsi directement. Celui que l’Église craignait le plus et haïssait au plus haut point, le Seigneur le transforme totalement. « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » (Ac 9.4), entend-il. Saul, terrassé et tremblant, demande : « Qui es-tu, Seigneur ? » (Ac 9.5). La lumière est si intense qu’il en perd la vue ; il entre à Damas, où il reste trois jours sans rien manger, concentré sur la prière.

Le pasteur David Jang souligne alors qui est vraiment « l’agent principal » dans cette histoire. La conversion de Saul ne vient pas de son propre désir de changer. C’est une « grâce unilatérale du Seigneur ». L’action de Jésus – la souveraineté et le choix libre de Dieu, son amour unilatéral – est en train de renouveler celui que l’Église considérait comme un ennemi. De fait, Saul, dans la tension et la crainte, se débat pour comprendre la « signification » de la voix et de l’appel de Jésus.
Au même moment, Dieu avait déjà préparé un autre personnage : Ananias, disciple à Damas. David Jang explique que les mots « apôtre » et « disciple » désignent deux rôles essentiels pour la mission et la vie communautaire de l’Église. Saul (plus tard Paul) est directement appelé par Jésus à aller vers les païens en tant qu’apôtre, tandis qu’Ananias, en tant que disciple, entend la voix du Seigneur et obéit pour imposer les mains à Saul et lui ouvrir les yeux.

Lorsque Ananias, en prière, entend la voix du Seigneur qui l’appelle : « Ananias ! », il ne paraît pas surpris et répond aussitôt : « Me voici, Seigneur. » Cela révèle, selon le pasteur David Jang, qu’Ananias était déjà dans une communion intime avec le Seigneur. À l’inverse, Saul, qui ignorait tout du Seigneur, a répondu : « Qui es-tu, Seigneur ? » La différence entre celui qui connaît Dieu et celui qui ne le connaît pas réside ainsi dans la « familiarité » ou au contraire la « méconnaissance » de Dieu.

Le Seigneur donne alors à Ananias des instructions détaillées : « Lève-toi, va dans la rue appelée la Droite, et cherche, dans la maison de Judas, un nommé Saul de Tarse. Il est en prière » (Ac 9.11). Ainsi, Dieu est Celui qui peut intervenir dans chaque étape de notre vie. David Jang souligne qu’il s’agit là de la « providence » divine : « pré-voir » (pro-vidence), c’est-à-dire la souveraineté de Dieu qui nous précède et nous guide. Dieu sait où se trouve Saul et ce qu’il fait, et en même temps, Il conduit Ananias à lui. Puisque Saul est en train de prier et que sa prière est parvenue jusqu’à Dieu, Celui-ci a déjà tout préparé pour ouvrir ses yeux par l’entremise d’Ananias.

Ce que nous pouvons en retenir, dit David Jang, c’est que toutes nos rencontres et tous nos services ne sont pas le fruit du hasard. Qu’il s’agisse d’évangélisation, de mission ou de prendre soin de quelqu’un, tout se déroule dans la providence que Dieu a déjà fixée. Les croyants doivent être conscients de ce « monde caché » (le monde de Dieu), et c’est cette prise de conscience qui fait grandir le ministère à un niveau supérieur.
Lorsque Ananias objecte : « Seigneur, cet homme a fait beaucoup de mal à tes saints, et il est venu ici avec le pouvoir d’enchaîner ceux qui invoquent ton nom », le Seigneur répond : « Va, car cet homme est un instrument que j’ai choisi pour porter mon nom devant les nations, les rois, et les fils d’Israël » (Ac 9.13-15). Aux yeux des hommes, Saul est un méchant, un persécuteur, mais aux yeux de Dieu, il est un « instrument élu ». Et le Seigneur ajoute : « Je lui montrerai tout ce qu’il doit souffrir pour mon nom » (Ac 9.16), évoquant par avance le poids et la puissance de la vocation que Saul aura à porter.

Ananias obéit finalement et se rend auprès de Saul. David Jang souligne le caractère extraordinaire de la scène où Saul, intellectuel renommé et élève de Gamaliel, reçoit l’imposition des mains d’Ananias, simple disciple inconnu. Cela démontre l’« autorité des collaborateurs du Seigneur » dans l’Église. Aux yeux du monde, Ananias est un inconnu de rang modeste, mais en tant que collaborateur divin, il possède une autorité qui amène le plus grand intellectuel de son époque à se soumettre.

Par l’imposition des mains d’Ananias, des « écailles » tombent des yeux de Saul (Ac 9.18). Selon David Jang, ces écailles symbolisent le « regard déformé » que Saul avait auparavant. Désormais, il voit avec un regard nouveau. Celui qui l’appelle et qui lui rend la vue, c’est Dieu Lui-même. Mais pour accomplir tout cela, Dieu a collaboré avec Ananias.
Ainsi, dans Actes 9, l’élément central est le suivant : « Celui qui a perçu le monde où Dieu agit en premier se met à marcher dans la direction que le Seigneur lui indique. » Comme Jésus l’a déclaré : « Mon Père agit jusqu’à présent ; moi aussi, j’agis », il nous faut, de même, prendre conscience que « le Père est à l’œuvre, et nous, nous collaborons pas à pas à Son action ».

Le pasteur David Jang affirme que cela définit « l’essence de l’évangélisation ». Évangéliser, ce n’est pas « aller chercher quelqu’un pour le forcer à venir », mais plutôt se laisser conduire par Dieu vers la personne dont le cœur est déjà préparé à s’ouvrir. Comme lorsque le Seigneur a déclaré à Paul, découragé à Corinthe : « Ne crains point… car j’ai un peuple nombreux dans cette ville » (Ac 18.9-10). Dieu agit toujours le premier ; le serviteur, lui, suit son action. En voyant le grand tableau où Dieu devance nos initiatives, le travailleur chrétien peut alors surmonter sa peur dans son ministère.
Le pasteur David Jang cite également Actes 10. Dans ce chapitre, on découvre l’histoire de Corneille, le centenier païen. Bien que ce centenier de l’armée romaine soit, en apparence, un « étranger » ou même un « ennemi » pour les Juifs et les chrétiens, Actes 10.2 précise : « Il était pieux, avec toute sa maison ; il craignait Dieu, il faisait beaucoup d’aumônes au peuple et priait Dieu continuellement. »

David Jang met en lumière l’implication du Saint-Esprit dans la vie de ceux qui, malgré les apparences, cherchent véritablement Dieu. L’Écriture nous apprend que tout être humain est créé à l’« image de Dieu » (Imago Dei). Ainsi, tout être humain porte une dignité fondamentale, et chacun peut potentiellement répondre à l’appel du Seigneur. Corneille, bien qu’étranger et gradé militaire, menait une vie de piété et de prière. Sa prière, nous dit la Bible, « monta devant Dieu » (Ac 10.4).
Alors que Corneille était en prière vers la neuvième heure (15 h), il a la vision d’un ange qui lui dit : « Tes prières et tes aumônes sont montées devant Dieu », et l’invite à envoyer des hommes à Joppe pour faire venir Simon surnommé Pierre. À ce stade, Dieu avait déjà ouvert le cœur de Corneille et préparait la rencontre avec Pierre.

Le pasteur David Jang insiste sur le fait que Corneille était « déjà en train de prier ». Dieu accorde une grâce particulière à celui qui le cherche véritablement dans la prière et le service (aumônes). Parallèlement, Dieu procède également à la préparation de Pierre. Dans Actes 10.9 et les versets suivants, alors que Pierre prie sur la terrasse vers midi, il tombe en extase et voit un drap contenant toutes sortes d’animaux ; une voix lui dit : « Lève-toi, Pierre, tue et mange. » Pierre s’y refuse, au nom de la loi juive, car ces animaux sont jugés « impurs ». Mais Dieu répète à trois reprises : « Ce que Dieu a déclaré pur, ne le considère pas comme impur. »

Cette vision dépasse la simple question des règles alimentaires : c’est un signe que Dieu veut sauver également les païens, et que Pierre n’a plus à décider par lui-même de qui est « pur » ou « impur ». Ainsi, Corneille, en tant que païen, peut tout à fait être déclaré pur par Dieu. Pierre, « perplexe sur le sens de la vision », voit à cet instant les hommes de Corneille se présenter devant sa porte (Ac 10.17-20).
De cette manière, Dieu avait préparé simultanément Corneille d’un côté, et Pierre de l’autre, afin de les faire se rencontrer. Pour David Jang, c’est un parfait exemple de l’affirmation : « Le Père agit, et nous participons à Son action. » Le fait que Corneille envoie des hommes chercher Pierre, et que Pierre accepte de se rendre chez un païen, s’inscrit dans la providence minutieuse de Dieu.

Dans Actes 10.24 et les versets suivants, lorsque Pierre arrive à Césarée, Corneille a déjà réuni ses proches et ses amis pour accueillir l’apôtre. Il s’incline jusqu’à terre devant lui, comme devant un « homme de Dieu ». Pierre le relève en disant : « Lève-toi, moi aussi je suis un homme » (Ac 10.26). Cependant, cette attitude de Corneille manifeste l’ouverture et la crainte révérencielle qui remplissent son cœur.

Corneille explique à Pierre qu’il a vu un ange, quatre jours auparavant vers la neuvième heure, qui lui a ordonné de le faire venir. Puis il déclare : « Nous sommes maintenant tous devant Dieu pour entendre tout ce que le Seigneur t’a ordonné de nous dire » (Ac 10.33). Selon David Jang, cette parole – « Nous sommes maintenant tous devant Dieu » – est exactement l’attitude de l’adorateur qui vient pour écouter la Parole de Dieu, et l’attitude du chrétien dans l’œuvre missionnaire.

Pendant que Pierre leur annonce l’Évangile, le Saint-Esprit descend sur Corneille et sur toute sa maison (Ac 10.44-47). C’est un événement décisif dans l’histoire de l’Église, qui ouvre largement la porte du salut aux païens. Face à cela, Pierre déclare : « Pourrait-on refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit aussi bien que nous ? » (Ac 10.47).

Le pasteur David Jang en conclut que c’est ainsi que Dieu brise toutes les barrières humaines. Et c’est à nous de participer à ce courant divin. Sans la prière et les aumônes de Corneille, sans la prière de Pierre, leur rencontre aurait pu ne jamais se produire. Cependant, la providence divine n’échoue pas et se réalise par le biais de ceux qui sont demeurés éveillés dans la prière.

En matière d’évangélisation et de mission, ce qui importe le plus, c’est de « découvrir et de rencontrer ceux que Dieu a déjà préparés », insiste David Jang. Lorsque Paul, effrayé, se trouvait à Corinthe, le Seigneur lui est apparu de nuit en vision et lui a dit : « Ne crains point… car j’ai un peuple nombreux dans cette ville » (Ac 18.9-10). Il y a toujours des « gens à Dieu », déjà disposés à recevoir la Parole, même si nous l’ignorons. Notre responsabilité, c’est de garder « une oreille attentive » dans la prière, et de discerner avec sensibilité où Dieu veut nous envoyer et qui Il veut nous faire rencontrer.

Le pasteur David Jang exhorte également à vivre chaque moment de la vie d’Église dans une « crainte sacrée », jusque dans les tâches les plus modestes. Par exemple, nettoyer la chaire, préparer des fleurs pour le culte – même les actes les plus simples devraient être faits « devant Dieu ». En agissant ainsi, nous devenons peu à peu des personnes qui vivent réellement la confession : « Nous sommes tous devant Dieu. »

Pour mettre en pratique cet enseignement, David Jang souligne d’abord l’importance d’être des « hommes et des femmes de prière ». Corneille, Pierre et Saul (Paul) étaient tous dans la prière quand ils ont reçu la direction précise de Dieu. Aujourd’hui encore, que ce soit la prière à des heures fixes ou la prière spontanée, il convient de cultiver notre communion avec Dieu et de nous interroger sans cesse : « Père, où et comment es-Tu en train d’agir ? »

Ensuite, il s’agit de « croire en la providence de Dieu et de poser un regard divin sur les personnes et les circonstances ». Comme Ananias, nous pourrions éprouver de la peur ou de la méfiance, estimant qu’untel est un « méchant » ou un « cas désespéré ». Mais Dieu peut voir en lui un « instrument choisi ». Comme Corneille, même ceux qui semblent extérieurs peuvent être remplis d’un esprit de prière et de piété. Ainsi, pour chaque rencontre, pour chaque situation, adoptons la foi qui discerne la main de Dieu.

Par ailleurs, David Jang incite à « se tenir mutuellement comme devant le Seigneur ». À l’image de Corneille s’inclinant devant Pierre, nous pouvons accueillir le frère ou la sœur qui nous parle ou nous sert, non pas comme un simple humain, mais comme un « messager de Dieu ». Certes, Pierre a rectifié : « Relève-toi, je ne suis qu’un homme » – signe qu’il faut éviter toute idolâtrie. Cependant, il demeure essentiel de considérer l’autre comme l’instrument potentiel de Dieu.

Enfin, le pasteur David Jang rappelle que « l’Église, la mission, l’éducation, et le service sont essentiellement guidés par Dieu, et non par les seuls efforts humains ». Nous pouvons planifier, organiser et travailler avec ferveur, mais la réalisation dépend toujours de l’action première de Dieu. Nous ne sommes que Ses collaborateurs, comme Jésus l’a dit : « Mon Père agit jusqu’à présent ; moi aussi, j’agis. » Quand cette perspective nous habite, notre ministère ne se limite plus à un simple engagement humain : il devient une « collaboration divine ».

Jean 5.17 et Actes 9 et 10 nous aident ainsi à graver dans notre cœur que « nous ne sommes pas les acteurs principaux ». Dieu agit en premier, et nous sommes conviés à Le rejoindre. À travers la conversion de Saul et celle de Corneille, nous voyons clairement que Dieu peut sauver « l’ennemi le plus acharné » et « celui qui semblait le plus lointain ». Quant à Ananias et Pierre, ils ont été préparés par Dieu pour être Ses collaborateurs dans ce processus.

Le pasteur David Jang nous invite, en conclusion, à ne jamais oublier que « Dieu le Père œuvre encore aujourd’hui, et qu’Il nous appelle à y participer ». Il nous exhorte également à adopter l’attitude de Corneille : « Nous sommes tous devant Dieu. » Toute adoration, toute prière, tout service, et tout ministère se déroulent « devant Dieu », et prendre conscience de cela transforme radicalement la profondeur de notre foi.

Selon le pasteur David Jang, la déclaration de Jésus : « Mon Père agit jusqu’à présent ; moi aussi, j’agis » et la réponse de Corneille : « Maintenant nous sommes tous devant Dieu pour entendre ce que le Seigneur t’a ordonné » illustrent la « dynamique de collaboration » à laquelle nous sommes appelés aujourd’hui. Lorsque nous comprenons que l’œuvre de l’Église, de la mission, de l’évangélisation et du service s’inscrit dans un « champ déjà préparé par Dieu », cela nous remplit de hardiesse, de reconnaissance et d’humilité, et nous pousse à nous concentrer davantage sur Sa voix.

Le pasteur David Jang suggère alors d’étudier sans relâche les textes bibliques (en particulier les Actes des Apôtres), l’histoire de l’Église et les défis missionnaires de notre époque afin de vérifier concrètement comment « Dieu conduit » et comment « nous répondons en marchant dans Son chemin ». Alors, nous verrons se manifester dans l’Église, dans nos familles et dans la société, la puissance vivante de l’Esprit qui a déjà fait ses preuves dans le livre des Actes. C’est en effet ce que Jésus a démontré par Sa vie : « prendre part à l’œuvre du Père ». Actes 9 et 10 en sont un témoignage particulièrement frappant.

Les deux récits (Actes 9 et 10) ont en commun un même principe : Dieu agit le premier, Il choisit des personnes, et lorsque les personnes choisies répondent en prière et en obéissance, l’œuvre du salut se déploie de manière éclatante. La conversion de Saul et la prière de Corneille, l’imposition des mains d’Ananias et la vision de Pierre, tout cela illustre parfaitement ce principe. Aussi, le pasteur David Jang nous exhorte vivement à le saisir et à le faire nôtre.

En fin de compte, le point clé est que « nous vivons devant Dieu, et Dieu continue d’agir ». Avec cette certitude, si nous prions en cherchant constamment « où et comment Dieu est à l’œuvre », Il nous dirigera concrètement par le Saint-Esprit, vers ceux que nous devons rencontrer, vers les lieux où nous devons aller, sur le chemin de l’obéissance. Et alors, le style de vie « comme au temps des Actes » peut se renouveler à notre époque.

Ainsi, la parole de Jésus : « Mon Père agit jusqu’à présent ; moi aussi, j’agis » ne se limite pas au Ier siècle, elle vaut pour tous les croyants d’aujourd’hui. De même, la phrase de Corneille : « Nous sommes tous ici devant Dieu » ne se résume pas à sa simple formule d’accueil à l’égard de Pierre, mais devrait être l’attitude fondamentale de tout croyant dans la louange, l’écoute de la Parole et le témoignage.

Quand nous réalisons que nous nous trouvons « devant Dieu », nous faisons l’expérience qu’Il « agit déjà pour nous et à travers nous ». Dans cet échange sacré, la foi cesse d’être théorique pour devenir une « puissance vivante ». Cette force édifie l’Église, se déploie dans les familles et dans la société, manifeste l’amour et la vérité de Dieu, et amène des âmes au salut. En somme, c’est la confirmation que l’ère « apostolique » continue dans l’Église d’aujourd’hui.

Le pasteur David Jang compare la « collaboration » de Dieu et des croyants à un grand drame. Parfois, on pourrait croire que nous en sommes les protagonistes, mais en réalité, le véritable protagoniste est le Dieu trinitaire. Nous ne sommes que des acteurs au service de son dessein, et c’est en suivant précisément les indications du metteur en scène, en restant fidèles au « scénario » et en nous dévouant pleinement, que nous pouvons remplir notre rôle. De la même manière que Saul et Corneille ont joué leur « rôle », nous pouvons nous aussi, à notre époque et dans notre entourage, exercer une influence bienfaisante si nous répondons à l’appel de Dieu.

La prière du pasteur David Jang, c’est que la déclaration de Jésus « Mon Père agit jusqu’à présent ; moi aussi, j’agis » et la réponse de Corneille « Nous sommes tous ici devant Dieu » deviennent la confession de foi de chacun de nous. Il est convaincu que telle est la voie à suivre et qu’en l’empruntant, nous ferons l’expérience, dans notre vie quotidienne, de l’action vivante du Saint-Esprit. C’est dans cette assurance que, chaque jour, par la prière, par les décisions que nous prenons et à travers nos rencontres, nous serons à même de vérifier « que Dieu agit aujourd’hui encore » et d’avancer avec foi.

À la lumière de Jean 5.17 et des chapitres 9 à 10 des Actes, voici donc le message que le pasteur David Jang cherche à transmettre : chaque fois que nous rencontrons quelqu’un, que nous dialoguons, que nous entreprenons une action, il y a, en arrière-plan, le Dieu qui est déjà à l’œuvre. Et Il nous convie dans Sa providence, en disant : « De même que j’ai préparé Ananias et appelé Saul, que j’ai disposé Corneille et envoyé Pierre, aujourd’hui je vous invite vous aussi à emprunter la voie de la collaboration. »

Notre réponse doit se faire dans la prière, la méditation de la Parole, le culte et l’engagement pratique. C’est ainsi que nous pourrons expérimenter une foi et un ministère différents de ceux d’hier. C’est là la mise en pratique de la parole de Jésus : « Mon Père agit jusqu’à présent ; moi aussi, j’agis », et de la confession de Corneille : « Nous sommes tous devant Dieu. » C’est aussi ce que le pasteur David Jang ne cesse de mettre en avant : une vie de foi évangélique et remplie du Saint-Esprit, vécue concrètement.


2. « Nous sommes tous devant Dieu »

Le pasteur David Jang souligne, après Actes 9, qu’Actes 10 illustre de manière encore plus nette la providence divine, détaillée et minutieuse, à travers Corneille et Pierre. C’est un exemple concret de la parole de Jean 5.17 : « Mon Père agit jusqu’à présent ; moi aussi, j’agis », et c’est aussi l’attitude de Corneille décrite en Actes 10.33 : « Nous sommes tous devant Dieu pour entendre tout ce que le Seigneur t’a ordonné », attitude qui doit devenir un modèle pour tous les chrétiens, tant dans leur vie de prière que dans leur service.

Au début du chapitre 10 (Ac 10.1-2), Corneille apparaît comme un officier romain de haut rang, très occupé et investi de responsabilités militaires. Pourtant, il est aussi décrit comme « craignant Dieu avec toute sa maison, faisant beaucoup d’aumônes au peuple et priant Dieu continuellement ». Cela contredit notre préjugé selon lequel, si quelqu’un possède le pouvoir et un statut élevé dans le monde, il s’éloigne nécessairement de la piété. Corneille, au contraire, consacre ses ressources et son pouvoir à aider les autres et à prier sincèrement.

Le pasteur David Jang explique que « tout être humain créé par Dieu possède en germe l’image de Dieu ». Souvent, nous ne voyons la vérité qu’au sein de l’Église, et nous manquons de considération envers ceux du « dehors ». Mais Corneille démontre que « des chercheurs de Dieu existent également au-dehors ». Certains, qui apparemment ne fréquentent pas l’Église, peuvent parfois se montrer plus pieux, plus généreux et plus enclins à secourir autrui que beaucoup de chrétiens. L’être humain, bien qu’atteint par le péché, est fondamentalement créé à l’image de Dieu, avec un potentiel de rédemption et de dignité.

La réponse de Dieu à la prière et aux œuvres de Corneille est explicite : « Tes prières et tes aumônes sont montées devant Dieu » (Ac 10.4). Cela nous enseigne que ni nos bonnes actions ni nos prières ne se perdent dans le vide : elles montent jusqu’au trône de Dieu et y sont mémorisées. Corneille, fidèle à ce qu’il croyait, agit dans la durée ; et au moment fixé par Dieu, un ange lui apparaît.

La démarche de Corneille qui envoie deux de ses serviteurs et un soldat dévoué à Joppe (Ac 10.7) montre bien sa prudence et son obéissance organisées. Il aurait pu s’y rendre lui-même, mais il choisit la méthode la plus fiable pour transmettre la requête. David Jang y voit l’indice d’une grande sincérité dans la piété de Corneille : non seulement il agit « immédiatement », mais il le fait « de manière structurée ».

En parallèle, Dieu opère du côté de Pierre (Ac 10.9). Alors que Pierre prie à midi, il a cette vision où divers animaux « impurs » apparaissent dans un grand drap, et une voix lui enjoint : « Pierre, tue et mange. » Pierre, attaché à la loi, refuse, mais la voix répond trois fois : « Ce que Dieu a déclaré pur, ne le considère pas comme impur. »

Pour David Jang, le fait que Pierre soit un apôtre qui continue d’observer la loi juive témoigne du sérieux de son attachement à la Parole de Dieu. Cependant, c’est précisément à travers cette vision qu’il comprend que « l’Évangile n’est pas réservé aux seuls Juifs » mais s’adresse aussi aux païens. Les critères de la pureté et de l’impureté ne relèvent plus de la Loi, mais de Dieu Lui-même, qui élargit le salut à tous les peuples. À peine Pierre a-t-il ce songe qu’arrivent les envoyés de Corneille (Ac 10.17-20).

Cette précision dans la synchronisation – la vision de Pierre, la venue des hommes de Corneille – révèle, selon le pasteur David Jang, la « planification divine ». Dieu coordonne plusieurs dimensions en même temps, de façon qu’au moment exact où Pierre s’interroge encore sur la signification de sa vision, les messagers sont déjà là. Corneille et Pierre reconnaissent ainsi que Dieu est Lui-même l’initiateur de leur rencontre.

Lorsque Pierre arrive à Césarée (Ac 10.24), il constate que Corneille a réuni ses proches et ses amis, ce qui démontre combien il prend l’Évangile au sérieux. Corneille se prosterne devant Pierre, qui le relève en disant : « Lève-toi, moi aussi je suis un homme » (Ac 10.26). Ce geste extrême de Corneille exprime sa conscience de se tenir en présence d’un envoyé de Dieu.

Corneille raconte alors sa propre vision : quatre jours plus tôt, vers la neuvième heure, un ange lui est apparu et lui a commandé d’envoyer chercher Pierre. Et il ajoute : « Maintenant, nous sommes tous devant Dieu pour entendre tout ce que le Seigneur t’a ordonné de nous dire » (Ac 10.33). David Jang insiste sur ce point : la formule « Nous sommes tous devant Dieu » reflète l’essence de la véritable adoration et de l’écoute de la Parole. Voilà l’attitude même que nous devrions avoir lorsque nous participons au culte, écoutons un sermon ou nous engageons en mission. Nous devons savoir que nous sommes « devant Dieu », et non seulement devant un homme.

Pierre annonce alors l’Évangile, et, tandis qu’il parle, le Saint-Esprit descend sur Corneille et sur tous ceux qui écoutent (Ac 10.44-47). La surprise est totale pour les croyants d’origine juive qui accompagnent Pierre : comment le même don de l’Esprit peut-il être accordé à des païens ? C’est là un tournant historique pour l’Église naissante : désormais, le salut s’ouvre pleinement à toutes les nations.

Pour le pasteur David Jang, cette histoire illustre de manière frappante que Dieu fait tomber toutes les barrières culturelles et religieuses, et que notre tâche est de répondre à Son appel. Corneille et Pierre auraient pu manquer cette occasion s’ils n’avaient pas été fidèles dans la prière, mais la providence de Dieu n’est jamais prise au dépourvu.

Reprenant l’exemple de la mission de Paul à Corinthe, David Jang souligne que, même si le missionnaire est parfois saisi de peur, Dieu l’encourage en lui montrant qu’Il a déjà « un peuple nombreux » dans la ville (Ac 18.10). Ainsi, dans tous les domaines de l’évangélisation et de la mission, nous devons nous souvenir que Dieu prépare les cœurs à l’avance. Notre rôle est de Le prier, de L’écouter et de nous laisser conduire vers ceux qu’Il a déjà choisis.

Le pasteur David Jang enseigne aussi que les tâches ordinaires de l’Église doivent s’accomplir avec le sentiment d’être « devant Dieu ». Nettoyer l’estrade du sanctuaire, ranger les objets pour le culte : chacune de ces actions doit être envisagée dans un esprit de sainteté et de révérence. À mesure que nous adoptons cette mentalité, nous devenons réellement ceux qui, au quotidien, répètent : « Nous sommes tous devant Dieu. »

Concrètement, comment appliquer tout cela ? D’abord, en étant des « personnes de prière ». Dans Actes 9 comme dans Actes 10, c’est « pendant la prière » que Saul, Corneille et Pierre reçoivent la révélation ou la direction de Dieu. Ainsi, même de nos jours, la prière – qu’elle soit observée à des heures fixes ou en continu – demeure le canal par lequel nous restons connectés à Dieu, l’interrogeant constamment : « Père, que veux-Tu que je fasse ? Où veux-Tu que j’aille ? »

Ensuite, il est crucial d’« avoir foi en la providence de Dieu et de regarder hommes et situations avec Son regard ». Ananias avait peur de Saul parce qu’il le considérait comme un persécuteur. Pourtant, Dieu voyait en lui un « instrument choisi ». Corneille, malgré son statut d’étranger et de soldat, était déjà un homme priant et pieux. Ainsi, nous devons aborder chaque personne et chaque circonstance avec la conscience que Dieu peut y être à l’œuvre.

Troisièmement, le pasteur David Jang exhorte à « considérer nos frères et sœurs comme des messagers divins ». De même que Corneille s’est prosterné devant Pierre (avant que celui-ci ne le relève), nous devons au moins honorer ceux qui nous apportent la Parole ou nous servent, en reconnaissant qu’ils sont « envoyés par Dieu ». Sans les idolâtrer, nous les voyons comme des collaborateurs de Dieu.

Enfin, il faut se souvenir que « toute œuvre ecclésiale ou missionnaire est davantage l’œuvre de Dieu que la nôtre ». Bien sûr, les êtres humains se dévouent, planifient et organisent, mais le fondement reste l’initiative divine. Comme Jésus l’a déclaré : « Mon Père agit jusqu’à présent ; moi aussi, j’agis. » C’est en intégrant profondément ce principe que notre ministère prend la forme d’une « collaboration divine ».

Pour le pasteur David Jang, Jean 5.17 et Actes 9 et 10 nous rappellent qu’en définitive, « Dieu agit en premier, et nous sommes appelés à y participer ». La conversion de Saul et de Corneille en fournit la preuve : Dieu peut transformer « l’ennemi le plus redouté » et « l’étranger le plus éloigné ». Pour cela, Il se sert d’Ananias et de Pierre, Ses collaborateurs.

Ainsi, conclut le pasteur David Jang, « Le Père agit toujours, et Il nous invite à prendre part à Son œuvre ». Il nous appelle à vivre en disant comme Corneille : « Nous sommes tous devant Dieu. » Lorsqu’on met en pratique cette vérité, l’adoration, la prière, le service et tout le ministère de l’Église prennent une nouvelle profondeur.

Le pasteur David Jang nous encourage à appliquer au présent ces deux paroles : « Mon Père agit jusqu’à présent ; moi aussi, j’agis » (Jésus) et « Maintenant, nous sommes tous ici devant Dieu » (Corneille). Réalisant que nos efforts de service, d’évangélisation et de mission s’inscrivent dans un plan déjà tracé par Dieu, nous recevons force et reconnaissance, et nous avançons avec humilité et obéissance à Sa voix.

Enfin, le pasteur David Jang nous invite à relier sans cesse les textes bibliques (en particulier le livre des Actes), l’histoire de l’Église et les défis missionnaires contemporains, afin de percevoir comment « Dieu est le véritable acteur » et comment nous pouvons « répondre en marchant à sa suite ». Alors, nous verrons s’opérer, dans l’Église, dans la famille et dans la société, un renouveau spirituel, comme aux premiers jours de l’Église, preuve que « l’ère du Saint-Esprit » se poursuit aujourd’hui.

Actes 9 et 10 partagent ce fil conducteur : « Dieu agit d’abord, Il appelle, et lorsque la personne appelée prie et obéit, l’œuvre du salut se déploie ». La conversion de Saul (Paul), la prière de Corneille, l’imposition des mains d’Ananias et la vision de Pierre illustrent cette réalité. David Jang exhorte ardemment chacun à s’approprier ce principe et à le vivre.

Ainsi, le point final est : « Notre vie se déroule devant Dieu, et Dieu agit toujours. » Si nous croyons fermement cette vérité, et si nous prions dans l’attente de découvrir où et comment Dieu est déjà à l’œuvre, le Saint-Esprit nous guidera concrètement vers les personnes que nous devons rencontrer, les lieux où nous devons nous rendre et la voie où obéir. Alors, les miracles du livre des Actes pourront, à nouveau, se manifester à notre époque.

Cette conviction montre que la parole de Jésus : « Mon Père agit jusqu’à présent ; moi aussi, j’agis » n’est pas limitée au Ier siècle, mais demeure une réalité spirituelle pour les chrétiens d’aujourd’hui. De même, la phrase de Corneille : « Nous sommes tous devant Dieu » ne s’applique pas seulement à la rencontre historique avec Pierre ; elle doit se graver dans le cœur des croyants lorsqu’ils louent Dieu, écoutent la Parole et s’engagent en mission.

Nous découvrirons alors, en nous tenant « devant Dieu », qu’Il « agit déjà pour nous et par nous ». De cette communion sacrée, notre foi passe du stade théorique à celui d’une « puissance vivante ». Cette puissance bâtit l’Église, transforme la famille et la société, répand l’amour et la vérité de Dieu et suscite le salut. Elle manifeste, aujourd’hui encore, la continuité de l’« ère apostolique ».

Le pasteur David Jang compare cette « œuvre de Dieu et notre collaboration » à une pièce de théâtre : même si nous pouvons sembler en être les vedettes à certains moments, le véritable héros, c’est Dieu. Nous ne sommes que des acteurs. Nous devons être réceptifs aux directives du metteur en scène, nous plonger dans le texte et jouer notre rôle de tout notre cœur. Tout comme Saul et Corneille ont assumé leur rôle dans l’histoire, nous pouvons aussi, dans notre génération et notre environnement, marquer un tournant si nous obéissons à l’appel de Dieu.

« Mon Père agit jusqu’à présent ; moi aussi, j’agis », déclare Jésus. « Maintenant, nous sommes tous ici devant Dieu », répond Corneille. Que ces deux paroles deviennent également notre profession de foi, prie le pasteur David Jang. Il croit que c’est le chemin d’une vie de foi authentique, et que nous pourrons faire l’expérience de l’action tangible du Saint-Esprit dans notre quotidien. Dans cette assurance, il nous exhorte à progresser par la prière, dans chaque décision, dans chaque relation, en vérifiant sans cesse que « Dieu continue d’agir », et à avancer avec confiance.

Ainsi, au travers de Jean 5.17 et des chapitres 9 et 10 des Actes, le pasteur David Jang nous rappelle clairement que lorsque nous rencontrons des gens, que nous échangeons avec eux ou que nous accomplissons divers travaux, Dieu est déjà présent en arrière-plan, en train d’agir. Il nous appelle à Son dessein en disant : « De même que j’ai préparé Ananias pour Saul, que j’ai choisi Corneille et envoyé Pierre, aujourd’hui je vous invite à entrer, vous aussi, dans cette collaboration. »

Notre réponse se concrétise par la prière, la méditation de la Parole, l’adoration et l’engagement. Ainsi, nous faisons l’expérience d’une foi et d’un ministère renouvelés. Voilà comment s’accomplit la parole de Jésus : « Mon Père agit jusqu’à présent ; moi aussi, j’agis », et la confession de Corneille : « Nous sommes tous devant Dieu. » C’est la réalité d’une vie chrétienne évangélique et remplie du Saint-Esprit, telle que le pasteur David Jang ne cesse de l’enseigner.

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La foi en la résurrection de l’Église primitive – Pasteur David Jang

1. Le plan de salut de Dieu et l’ère du Saint-Esprit

Le plan de salut que Dieu a déployé sur cette terre est un dessein grandiose et merveilleux, qui s’étend depuis les débuts de l’histoire de l’humanité. Dès la création, Dieu a façonné l’être humain à Son image (Gn 1:26) et l’a invité à une communion parfaite. Même après la chute de l’homme due au péché, Il ne l’a jamais abandonné et a préparé le chemin de sa rédemption. Le pasteur David Jang met en avant ce plan de salut divin, affirmant qu’il s’agit là de la force motrice la plus puissante de l’histoire, et de la vérité ultime à laquelle l’humanité doit s’attacher. Il rappelle sans cesse que le fil conducteur de toute la Bible, c’est “le projet de Dieu de sauver l’humanité pécheresse et d’être en communion éternelle avec elle”, et il insiste sur l’attitude de foi juste que les croyants doivent adopter à l’intérieur de ce plan.

Le pasteur David Jang enseigne que l’histoire de Dieu, qui commence dans la Genèse par la création et le jardin d’Éden, peut se résumer en quatre grands axes : “création – chute – salut – accomplissement”. Dieu a créé un monde parfait et a accordé à l’homme un libre arbitre. Mais à cause du péché, l’humanité a commencé à s’éloigner de la volonté divine. Malgré tout, la promesse du salut n’a jamais été rompue : en choisissant Abraham et le peuple d’Israël, Dieu s’est constitué un peuple élu pour être l’instrument du salut. L’histoire du peuple d’Israël est un concentré de l’histoire de l’humanité : la Loi de Dieu et le ministère des prophètes, qui y figurent, avaient pour but de préparer la venue du Sauveur, Jésus-Christ. Selon David Jang, même les échecs et les rébellions d’Israël, y compris l’acte de rejeter pleinement le Messie jusqu’à le crucifier, s’inscrivent dans l’immense plan de salut divin.

Le point culminant de ce plan de salut est la venue de Jésus-Christ, suivie de Sa rédemption à la croix et de Sa résurrection. La croix, l’événement le plus extraordinaire de l’histoire humaine, est l’endroit où la justice et l’amour de Dieu se rencontrent, et constitue l’événement décisif du salut. Le pasteur David Jang souligne l’impossibilité pour l’homme de se sauver par ses propres forces, ce qui rend absolument indispensable l’œuvre expiatoire du Christ. En versant Son sang sur la croix, Jésus a ouvert aux pécheurs la voie de la vie éternelle et, par Sa résurrection, Il a anéanti la puissance de la mort. Cela illustre parfaitement que “l’homme ne peut être justifié que s’il reconnaît qu’il ne peut se sauver lui-même et qu’il s’attache uniquement à la croix de Jésus-Christ”. C’est le cœur du message de l’Évangile.

Le pasteur David Jang met également un fort accent sur la nouvelle ère que la résurrection a inaugurée : l’ère du Saint-Esprit. Après être ressuscité et monté au ciel, Jésus-Christ a accompli Sa promesse d’envoyer le Saint-Esprit à l’Église. Cet événement est particulièrement manifeste dans Actes 2, où l’effusion du Saint-Esprit à la Pentecôte donne à l’Église primitive une puissance et une hardiesse inédites. Jusqu’alors, après l’arrestation et la mort de leur Maître, Jésus, Ses disciples étaient terrés, dans la peur. Mais ils ont été transformés en témoins courageux, proclamant l’Évangile avec assurance, après avoir rencontré le Seigneur ressuscité et reçu la force du Saint-Esprit.

C’est à la jonction de l’ère du Christ et de l’ère du Saint-Esprit qu’apparaît la naissance de la communauté ecclésiale. Par l’effusion du Saint-Esprit, les apôtres, investis d’une puissance spirituelle radicalement nouvelle, baptisent ceux qui se repentent et croient en Jésus, jetant ainsi les bases de l’Église. Le pasteur David Jang souligne l’importance capitale du point de départ décrit dans le livre des Actes : désormais, Dieu ne gouverne pas l’homme uniquement par la Loi ou par des rites, mais Il accorde la certitude du salut à quiconque croit au nom de Jésus et reçoit le Saint-Esprit. Cette certitude se fonde sur la foi en la résurrection et sur l’assurance de la rédemption. C’est la racine de la puissance qui permet à l’Église de “vivre le Royaume de Dieu sur terre”.

L’ouverture de cette ère du Saint-Esprit est un événement qui restaure toutes les potentialités humaines. Par la foi en l’œuvre accomplie par le Christ et par l’union avec Lui, le Saint-Esprit libère l’homme de l’emprise du péché et du fardeau du monde, rendant à nouveau possible la vraie liberté. Quand cette réalité, perceptible dans la vie individuelle, se manifeste au sein de la communauté ecclésiale, elle produit une force que le monde ne peut contenir. Selon David Jang, la raison pour laquelle les croyants de l’Église primitive pouvaient partager tous leurs biens, transmettre l’Évangile sans vaciller, même au milieu des persécutions, ne résidait que dans la puissance du Saint-Esprit et dans la foi en la résurrection. Tout cela s’inscrit dans “le plan de salut de Dieu” et constitue le cœur de l’histoire de la rédemption (구속사).

Le pasteur David Jang exhorte l’Église d’aujourd’hui à retrouver cette plénitude du Saint-Esprit. Face aux multiples problèmes et conflits du monde moderne, il nous invite à examiner si nous possédons toujours la même puissance, le même message et la même action du Saint-Esprit que l’Église primitive. L’Église n’est pas simplement un lieu où l’on rassemble des gens et où l’on multiplie les activités, mais elle est “le corps du Christ” qui, vivant à l’ère du Saint-Esprit, se présente comme le témoin de la résurrection. Lorsque ce corps est rempli du Saint-Esprit, la puissance salvatrice procurée par la croix et la résurrection du Christ se déploie partout dans le monde et se manifeste comme une force de l’Évangile capable de transformer des vies.

De plus, l’avènement de cette ère du Saint-Esprit ne se limite pas au changement personnel. Le pasteur David Jang rappelle à maintes reprises que l’action du Saint-Esprit entraîne non seulement la restauration intérieure des individus, mais aussi la naissance et la prospérité de la communauté ecclésiale, dont l’influence devrait finalement s’étendre à tous les domaines de la société et de la culture. Au cours de l’histoire, l’Église a toujours exercé l’influence la plus puissante lorsque l’action forte du Saint-Esprit allait de pair avec un recentrage sur la Parole, la repentance, et sur la croix et la résurrection de Jésus-Christ. Ce principe reste valide aujourd’hui et constitue l’une des questions fondamentales que nous devons garder en mémoire.

2. La repentance, le baptême et la foi en la résurrection

Dans son étude du livre des Actes, le pasteur David Jang met constamment l’accent sur trois points essentiels : la “repentance”, le “baptême” et la “foi en la résurrection”. Le premier sermon de Pierre, dans Actes 2, illustre parfaitement ces thèmes. Devant ceux qui, conscients de leur péché d’avoir crucifié Jésus, demandent avec angoisse : « Que ferons-nous ? » (Ac 2:37), Pierre répond : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (Ac 2:38). C’est là l’ordre central du salut et l’enseignement fondamental de l’Église.

Le pasteur David Jang souligne que la “repentance” est ce qui doit avoir lieu en premier et de manière la plus radicale. Se repentir ne signifie pas simplement regretter ou pleurer sur des péchés passés. Il s’agit, devant Dieu, de prendre la pleine conscience de sa condition de pécheur, puis de faire demi-tour, dans une orientation nouvelle entièrement soumise à Dieu. Le pasteur Jang remarque qu’on se demande souvent : « Qu’est-ce que la repentance ? », parce qu’on l’assimile à une démarche confuse, faite de larmes, de tristesse et de remords. Or, la repentance biblique dépasse cette simple émotion pour conduire à la certitude que, sans la grâce de la croix de Jésus-Christ, il n’existe aucune possibilité de salut. Elle nous appelle également à renoncer à une vie centrée sur soi, afin de passer sous la direction du Seigneur, dans une démarche concrète et décisive.

Le pasteur David Jang explique aussi que le mot d’ordre « Repentez-vous » traverse aussi bien l’Ancien que le Nouveau Testament. Les prophètes de l’Ancien Testament appelaient le peuple à “se détourner” de ses voies mauvaises, Jean-Baptiste proclamait : « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche » (Mt 3:2), et Jésus a commencé Son ministère en déclarant : « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche » (Mt 4:17). Nous devons comprendre en profondeur la raison de ces appels incessants à la repentance : elle est à la fois le point de départ du salut et la clé qui ouvre la porte du Royaume des cieux. C’est aussi dans cette même perspective que Pierre crie : « Repentez-vous et recevez l’Évangile. Recevez ensuite le Saint-Esprit. »

Après la repentance, Pierre annonce le baptême. Le pasteur David Jang met en lumière le fait que l’Église primitive est née de l’action du Saint-Esprit. Or, l’accès à cette communauté se fait précisément par le baptême, qui réunit le baptême d’eau et le baptême du Saint-Esprit : l’aspersion ou l’immersion dans l’eau, signe extérieur et visible, et la présence intérieure du Saint-Esprit. Le baptême d’eau symbolise que notre ancienne nature est morte avec Jésus-Christ et que nous sommes ressuscités avec Lui pour une vie nouvelle. Quant au baptême du Saint-Esprit, il marque la renaissance spirituelle de l’individu, désormais soumis à l’autorité et à la puissance du Saint-Esprit. Ainsi, au sein de la communauté ecclésiale, le baptême n’est pas un simple rite ou une formalité d’adhésion, mais le point de départ d’une vie nouvelle de “communion avec le Seigneur en un seul esprit” (1 Co 6:17), d’un peuple saint mis à part du monde.

Le troisième thème majeur est la “foi en la résurrection”. Selon le pasteur David Jang, cette foi en la résurrection est le cœur même de la foi que tout croyant doit tenir solidement. Non seulement Jésus est mort sur la croix, mais Il a aussi brisé la puissance de la mort par Sa résurrection, et cette réalité – que la mort n’a plus aucun pouvoir sur nous grâce à la croix et à la résurrection du Christ – est l’identité même du chrétien. Sans la résurrection, la foi chrétienne serait réduite à de simples enseignements moraux ou à un idéal éthique ; Jésus n’aurait été qu’un “grand maître” ou un “prophète respectable”. Mais puisque Jésus a vaincu la mort et est ressuscité, la promesse « Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais » (Jn 11:25-26) s’est accomplie.

Le pasteur David Jang affirme : « Ceux qui ont la foi en la résurrection ne craignent pas la mort. » Ils possèdent l’espérance d’une vie éternelle et sont convaincus que ni l’échec ni la souffrance – ni même la mort – ne sauraient constituer une défaite ultime. Voilà pourquoi les apôtres et les croyants de l’Église primitive, forts de leur foi en la résurrection, ont pu annoncer l’Évangile avec audace malgré l’emprisonnement, les persécutions et la menace du martyre. Ils se tenaient fermement dans la puissance de la résurrection, un domaine où aucune autorité ni aucune force terrestre ne pouvait s’imposer. Le pasteur Jang insiste sur le fait que cette vérité s’applique aussi aux croyants d’aujourd’hui : même si notre vie s’effondre, échoue ou souffre, la foi en la résurrection nous donne la force de nous relever, avec la certitude que “le Seigneur nous relèvera” pour une vie nouvelle.

En outre, le pasteur Jang tient à rappeler que la foi en la résurrection ne se limite pas à la question de la vie après la mort. Elle est une invitation à faire l’expérience quotidienne de la “puissance de la résurrection”. C’est-à-dire qu’elle ressuscite spirituellement ceux qui étaient morts, qu’elle réalise sans cesse des “résurrections” et des “miracles” au fil de la vie. Cette foi en la résurrection n’agit pas seulement dans la guérison intérieure de l’individu, mais aussi dans l’Église et, plus largement, dans toutes les sphères sociales et culturelles. Même si nous rencontrons échec sur échec, la force du mot “résurrection” nous rappelle à chaque instant que la souveraineté et les promesses de Dieu ne sont jamais invalidées.

C’est ainsi que le pasteur David Jang souligne l’enchaînement harmonieux entre la repentance, le baptême et la foi en la résurrection. Il explique : « La repentance nous conduit au pied de la croix de Jésus-Christ. Par le baptême, celui qui meurt au péché s’engage à une vie nouvelle dans le Seigneur. Et cette démarche aboutit finalement à la foi en la résurrection. » La foi en la résurrection ne doit pas être simplement un assentiment doctrinal ou une connaissance mentale, mais une puissance qui agit concrètement et transforme la vie, produisant ainsi les fruits authentiques du salut.

3. L’histoire de l’Église primitive et le ministère du pasteur David Jang

À partir d’Actes 2, l’histoire de l’Église illustre de façon étonnante la manière dont “le Royaume de Dieu” commence à s’implanter sur terre et à s’étendre. Par la repentance et le baptême, les croyants se joignent en nombre grandissant à l’Église. Ils partagent la communion fraternelle, rompent le pain ensemble et prient avec ferveur, formant ainsi un modèle de vie distinct de celui du monde. Selon David Jang, cette histoire de l’Église primitive n’est pas un mythe révolu ni une utopie, mais le “prototype” auquel doit tendre l’Église d’aujourd’hui. Ce modèle a été fondé sur l’action irrésistible du Saint-Esprit et sur la croix et la résurrection de Jésus-Christ.

Les fidèles de l’Église primitive mettaient leurs biens en commun, prenant soin des pauvres et des malades (Ac 2:44-45). Il ne s’agissait pas seulement d’actes de bonté, mais de la manifestation concrète du “Royaume de Dieu” sur terre, vécue par ceux qui croyaient à la résurrection. L’Église s’édifiait, la Parole était enseignée, le culte était célébré, et le partage de tout – dans un style de vie en commun – témoignait de la puissance de l’Évangile. Chaque jour, le Saint-Esprit opérait des miracles et de nouvelles personnes rejoignaient l’Église (Ac 2:47). Malgré les persécutions, les menaces et les interventions hostiles des autorités, la proclamation de l’Évangile ne s’est jamais arrêtée. Pour David Jang, l’histoire de l’Église primitive offre de précieux repères à consulter lorsque l’Église actuelle traverse des épreuves.

D’où vient cette incroyable vitalité de l’Église primitive ? Elle puise son origine dans l’articulation de la repentance, du baptême, de la foi en la résurrection et de la plénitude du Saint-Esprit. Et ce qui fortifie l’ensemble, c’est “la confiance absolue en le plan de salut de Dieu”. Nous avons souvent tendance à réduire l’intervention de Dieu à notre champ de vision limité, en nous focalisant exclusivement sur les problèmes et conflits visibles. Mais David Jang rappelle sans cesse : « Le Maître de l’histoire, c’est Dieu seul. Nos actions sont, en fin de compte, bien petites. » Cependant, même les actes d’obéissance les plus modestes, lorsqu’ils s’associent à la puissance du Saint-Esprit, permettent une extension extraordinaire du Royaume de Dieu.

C’est justement cette spiritualité de l’Église primitive, centrée sur la foi en la résurrection et l’accomplissement du dessein divin, qui imprègne toute l’œuvre pastorale de David Jang. À la tête de son Église, dans ses prédications ou dans ses écrits, il n’a eu de cesse de proclamer que l’“essentiel” est la croix et la résurrection de Jésus-Christ, ainsi que l’ère du Saint-Esprit inaugurée par ces événements. Il réaffirme que le culte et la vie communautaire de l’Église doivent être le prolongement concret de la dynamique observée dans les premiers chapitres des Actes. Ainsi, dans les activités liturgiques, pastorales et missionnaires, il ne faut jamais négliger ce qui fait le “cœur de l’Évangile” : la croix et la résurrection de Jésus, la repentance, le baptême et la présence du Saint-Esprit.

Le pasteur David Jang répète souvent que “la mission de l’Église consiste à rassembler des individus transformés pour qu’ils agissent comme sel et lumière dans le monde”. Ce changement intérieur n’est possible que lorsque le Saint-Esprit agit réellement, et pas uniquement grâce à des efforts ou à des programmes humains. Comme pour l’Église primitive, toute action ecclésiale n’a de valeur qu’ancrée dans la puissance du Saint-Esprit et la foi en la résurrection. Sinon, aussi ardente soit-elle, elle risque de n’être qu’une simple gestion inspirée par les logiques du monde.

Dans cette optique, David Jang a multiplié les efforts pour renouveler l’essence de l’Église et pour transmettre l’Évangile comme une force vivante, capable de transformer des existences, plutôt que comme un simple savoir doctrinal. Du culte et de la prédication à la formation de disciples, en passant par le service social et l’engagement missionnaire international, il exhorte à “proclamer l’Évangile avec audace, à l’exemple des apôtres de l’Église primitive”. Il enseigne d’abord aux fidèles l’importance d’une profonde repentance, du baptême et de l’établissement d’une foi solide dans la résurrection, tout en les encourageant à devenir des “témoins vivants” du message évangélique au cœur de leur entourage et du monde.

Lorsque nous prenons conscience que l’Église est “le corps du Christ” et que les croyants en sont les membres, alors la “dimension communautaire” et la “vocation” s’éveillent naturellement, explique le pasteur Jang. L’Église est à la fois une “communauté de culte”, où l’on célèbre Dieu et partage la communion fraternelle, et une “communauté de mission”, envoyée dans le monde pour révéler l’Évangile. David Jang insiste sur la nécessité de l’équilibre entre ces deux dimensions pour que l’Église retrouve sa vraie nature. Les rassemblements de culte doivent être plongés dans la plénitude de l’Esprit, à l’image de l’Église primitive, et la mission est la mise en pratique concrète de la grâce et de l’Évangile reçus. Ces principes, qui parcourent tout le livre des Actes, restent toujours d’actualité pour notre époque.

De l’avis du pasteur Jang, “la victoire de l’Église” dans ce monde ne se mesure pas à l’aune des réussites de type séculier ou selon des critères terrestres, mais au nombre d’âmes qui se repentent réellement, reçoivent le baptême et adoptent la foi en la résurrection. Les épisodes où trois mille, puis cinq mille personnes se convertissent au début du livre des Actes (Ac 2:41, 4:4) ne sont pas l’effet de la grandeur d’un homme ni d’une technique, mais le fruit de la Parole proclamée et de la puissance du Saint-Esprit. Par conséquent, David Jang met en garde les Églises contemporaines contre le danger de se focaliser sur l’augmentation du nombre de fidèles, au détriment d’une authentique conversion et d’un authentique discipolat. “On ne doit pas négliger le message central de l’Évangile juste pour attirer les foules dans la communauté.” Magnifier la croix et la résurrection de Jésus-Christ, favoriser une véritable repentance et laisser le Saint-Esprit métamorphoser les vies : voilà la mission essentielle de l’Église.

En définitive, les racines spirituelles et l’orientation pastorale de David Jang trouvent leur fondement dans le modèle de l’Église primitive tel qu’il apparaît dans le livre des Actes. Il se réfère constamment aux chapitres 1 et 2, qui racontent la descente du Saint-Esprit et la prédication de Pierre, et s’appuie sur la description de la vie communautaire à la fin du chapitre 2 pour proposer un idéal ecclésial contemporain. Les principes majeurs qu’il dégage sont : “la foi absolue en la souveraineté de Dieu, la foi en la résurrection, la plénitude du Saint-Esprit, et la communion fraternelle”. Pour y être fidèle, il faut que les responsables ecclésiaux se repentent eux-mêmes, naissent de nouveau, aillent de l’avant avec l’assurance de la résurrection, et suivent la direction du Saint-Esprit dans l’obéissance à la Parole.

Prenant l’exemple de l’Église Pilgrim (ou de diverses communautés dont il a la charge), David Jang souligne que les magnifiques bâtiments et installations ne sont pas une bénédiction en soi. La vraie bénédiction, dit-il, se trouve dans le “travail de la foi en la résurrection” qui s’y accomplit. Le nombre de fidèles et l’apparence extérieure de l’Église n’ont qu’une importance relative. Seuls comptent la louange et l’enseignement qui s’y déroulent, la repentance et la prière, et surtout l’ardeur missionnaire qui pousse à sortir dans le monde pour annoncer l’Évangile. C’est ainsi que l’Église peut expérimenter la réalité du Royaume de Dieu en tant que “communauté du Saint-Esprit”. C’est pourquoi il ne cesse d’insister pour que chaque Église renforce l’étude de la Parole et la formation des disciples, encourageant la repentance, le baptême et l’expérience du Saint-Esprit, afin que la foi en la résurrection devienne la force motrice de la vie de chaque croyant.

Quand l’Église fait l’expérience vivante de la résurrection du Christ et se met en mouvement par cette puissance, elle montre au monde un système de valeurs et un style de vie totalement différents. C’est grâce à l’œuvre du Saint-Esprit que l’Église primitive a obtenu la faveur du peuple et a vu ses rangs grossir jour après jour (Ac 2:47). Au-delà de leurs moyens financiers ou politiques, ils étaient unis par la foi, capables de surmonter la crainte grâce à la résurrection, et pleins d’ardeur pour servir le prochain et annoncer la Bonne Nouvelle. Selon le pasteur David Jang, “c’est là le véritable sens de l’Église”. Celle-ci n’est pas un lieu où l’on se borne à enseigner une moralité ou une éthique supérieures, mais bien la communauté des témoins qui ont fait l’expérience réelle de la résurrection du Christ, vainqueur sur le péché et sur la mort.

David Jang attire également l’attention sur “l’expansion de l’Évangile dans le monde entier sous la conduite du Saint-Esprit”, fil conducteur de tout le livre des Actes. En Actes 1:8, la Parole annonce que l’Évangile partira de Jérusalem pour gagner la Judée, la Samarie et les extrémités de la terre. Cette progression n’est pas le fruit du hasard, mais la suite logique du plan de salut de Dieu. D’abord les Juifs, puis l’Apôtre Paul, envoyé aux païens, étendent progressivement l’annonce de l’Évangile à toute la terre. Cela nous enseigne à la fois la “portée universelle” du salut et “l’urgence de la mission”. Nous devons nous rappeler que l’Évangile ne se limite à aucune nation ni culture, et que l’Église a reçu pour mandat de l’annoncer “jusqu’aux extrémités de la terre”.

Ainsi, le livre des Actes raconte comment “le Royaume de Dieu” s’est concrètement formé et propagé dans le monde, et il montre que le rôle du croyant consiste à obéir avec audace et foi sous la conduite du Saint-Esprit. Le pasteur David Jang enseigne ces principes pour souligner les valeurs essentielles que l’Église d’aujourd’hui doit retenir de l’expérience de l’Église primitive. Ces valeurs-clés s’articulent autour du “plan de salut, de la repentance, du baptême, de la foi en la résurrection et de la puissance du Saint-Esprit”. Il ne cesse de les développer dans ses enseignements, en expliquant qu’elles se concentrent dans l’unité de l’histoire du salut.

Face aux nombreuses difficultés et crises auxquelles se heurte l’Église moderne, David Jang invite de nouveau à puiser dans l’esprit du livre des Actes. Il met en garde : « L’Église perd sa vraie nature lorsqu’elle relâche sa confiance en Dieu tout-puissant et en la résurrection, ou quand elle se détourne de la repentance et de l’expérience du Saint-Esprit. » Dès lors, la clé du renouveau ecclésial réside dans la redécouverte de la ferveur qui animait l’Église primitive, la confiance en la souveraineté absolue de Dieu et en la puissance du Saint-Esprit, et la volonté de vivre sans crainte grâce à la foi en la résurrection. C’est ce processus qui permet aux croyants de ne pas céder aux valeurs du monde, mais de marcher comme la lumière au milieu des ténèbres, et de convertir l’impuissance en puissance.

En somme, le ministère et l’enseignement du pasteur David Jang visent à raviver dans le présent l’esprit de l’Église primitive, tel qu’il apparaît dans les Actes. Les piliers de cet enseignement sont : le plan de salut divin, la repentance et le baptême, la foi en la résurrection, la puissance du Saint-Esprit. Il exhorte l’Église à revenir à l’essentiel de l’Évangile, afin de réaliser la “grande mission” d’étendre l’annonce au monde entier. Seule l’action du Saint-Esprit et la puissance de la résurrection, témoignée par l’Église primitive, peuvent véritablement transformer des vies. Le message de Pierre dans Actes 2 – « Repentez-vous, soyez baptisés, recevez le Saint-Esprit » – représente l’appel universel au salut, fil conducteur de toute la Bible, et son centre est la croix et la résurrection de Jésus-Christ. Quand la vie du chrétien prend racine dans cette vérité, et quand l’Église s’édifie sur ce fondement, elle devient véritablement « l’Église vivante » dirigée par Dieu, conclut le pasteur David Jang.

En définitive, voici l’essentiel de l’Évangile et le point central de l’Église primitive, tel que le met en relief David Jang :

  1. Nous devons admettre pleinement que nous sommes pécheurs, incapables de nous sauver par nous-mêmes, et nous repentir.
  2. Par l’expiation à la croix de Jésus-Christ, nous recevons le pardon de nos péchés, et par le baptême, nous naissons à une nouvelle vie unie à Lui.
  3. En recevant le Saint-Esprit, nous puisons dans la foi en la résurrection la force et l’assurance pour vivre sans crainte dans ce monde.
  4. En suivant l’exemple de la communauté primitive, nous nous aimons et nous nous servons mutuellement, tout en portant le témoignage de l’Évangile.
  5. Nous croyons que le plan de salut de Dieu concerne l’humanité tout entière et englobe l’univers, et qu’Il l’accomplira jusqu’à la fin des temps ; nous sommes donc appelés à y participer fidèlement.

Le pasteur David Jang diffuse ce message à travers ses prédications, ses écrits, diverses œuvres communautaires et ses engagements missionnaires. Son ministère se concentre avant tout sur “la restauration de l’Église par la prédication de la croix, de la foi en la résurrection et de la puissance du Saint-Esprit”, démarche qui s’enracine dans la continuité des Actes. « Selon ce que Dieu avait décidé et ce qu’Il savait par avance, Jésus-Christ a été livré » (Ac 2:23). Ce passage enseigne que notre salut procède entièrement de la volonté et de l’amour souverains de Dieu. Même si les hommes ont rejeté le Christ et L’ont crucifié, Il a vaincu la mort par Sa résurrection et continue de construire Son Église en envoyant le Saint-Esprit. Croire et suivre cette œuvre extraordinaire constitue l’essence de l’Église et la vérité spirituelle à laquelle nous devons nous attacher.

En conclusion, ce que le pasteur David Jang souligne se résume en quelques points :

  1. Le plan de salut de Dieu est universel et s’adresse à toutes les nations et à toute personne.
  2. L’unique chemin vers ce salut, pour l’humanité pécheresse, est la croix et la résurrection de Jésus-Christ.
  3. Pour s’engager sur ce chemin, la repentance, le baptême et l’expérience du Saint-Esprit sont incontournables.
  4. La foi en la résurrection est la force la plus puissante qui permette au chrétien de vivre sans crainte et d’espérer au-delà de la mort.
  5. L’Église est la communauté de ceux qui vivent cette foi en la résurrection, animés par le Saint-Esprit, pour transformer le monde et témoigner de “l’ère nouvelle” instaurée par Dieu. Pour concrétiser cela, l’Église doit s’inspirer du modèle de l’Église primitive : aimer et servir les uns les autres, et porter l’Évangile aux confins de la terre.

Le cœur de l’interprétation qu’offre David Jang du livre des Actes n’est pas un dogme complexe. Au contraire, il est simple et limpide : la Chute et le péché de l’humanité, le plan de salut de Dieu, la croix de Jésus-Christ, la résurrection, la repentance et le baptême, le Saint-Esprit, la communauté ecclésiale et la mission. Voilà les éléments fondamentaux de l’Évangile proclamés d’un bout à l’autre de la Bible, et l’Église primitive les a vécus et mis en pratique. Par conséquent, l’Église contemporaine doit elle aussi redécouvrir la puissance de l’Esprit, vivre la foi en la résurrection dans sa réalité quotidienne, et s’avancer avec hardiesse vers les âmes perdues. Tel est le message principal que le pasteur David Jang s’efforce de faire passer à travers sa prédication des Actes.

Encore aujourd’hui, l’Église doit persévérer sur ce chemin. Même si l’on dispose d’un lieu de culte somptueux et de foules nombreuses, si l’on néglige l’essentiel – le plan de salut de Dieu, la repentance, le baptême, la foi en la résurrection et la plénitude du Saint-Esprit –, on ne peut plus parler d’une véritable Église. En revanche, dans les situations les plus précaires et sous la persécution la plus dure, une Église qui garde fermement la croix du Christ, pratique la repentance et le baptême, fait l’expérience du Saint-Esprit et s’enracine dans la foi en la résurrection, ne saura jamais échouer. Même la puissance de la mort ne peut prévaloir contre elle, comme l’atteste l’histoire chrétienne depuis l’Église primitive, il y a deux mille ans. C’est sur ce point que repose son espérance et sa force, et c’est ce que le pasteur David Jang ne cesse d’enseigner : tenir fermement cette vérité et avancer sans fléchir.

Le pasteur David Jang insiste sur le fait que « lorsque le sang versé à la croix et la puissance de la résurrection sont proclamés, l’histoire de l’Église primitive, où trois mille personnes se repentaient en un jour, demeure d’actualité ». Cette histoire n’a pas cessé depuis l’époque apostolique et se poursuivra jusqu’au retour de Jésus-Christ. Notre mission est de participer à cette dynamique, de nous revêtir de repentance et de foi en la résurrection, d’œuvrer dans la force du Saint-Esprit, en prêchant l’Évangile et en édifiant une Église sainte. Voilà ce qu’est l’extension du Royaume de Dieu, la véritable “révival” au sens du livre des Actes, et la raison d’être profonde de l’Église. David Jang transmet inlassablement cet enseignement à ses fidèles, en priant pour que, malgré la versatilité des époques et des contextes, nous demeurions fermement attachés à la foi venue du ciel et remportions ainsi la victoire spirituelle.

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Le mystère de l’Évangile et l’unité de l’Église – Pasteur David Jang


1. La doctrine des chapitres 1 à 3 de l’Épître aux Éphésiens et le mystère de l’Évangile

L’Épître aux Éphésiens a été écrite par l’apôtre Paul alors qu’il se trouvait en prison à Rome. Malgré sa captivité, il a adressé aux croyants d’Éphèse des vérités spirituelles et des exhortations. De nombreux théologiens considèrent cette épître comme la « quintessence » des lettres de captivité, louant la haute perspicacité théologique de Paul à l’égard de l’Église et les encouragements pratiques qu’il y délivre. Le Pasteur David Jang a lui aussi étudié en profondeur cette lettre, insistant souvent dans ses prédications et ses enseignements sur le message de l’Évangile qu’elle contient et sur la théologie trinitaire qui s’y déploie.

Avant tout, les chapitres 1 à 3 de l’Épître aux Éphésiens traitent principalement de la « doctrine » ou du « mystère de l’Évangile ». Dès le début de sa lettre, Paul proclame le plan de salut extraordinaire que Dieu a préparé depuis longtemps, et il explique combien le salut que nous avons reçu est glorieux et béni. En particulier, Éphésiens 1.3-14 est souvent décrit comme un long hymne de louange à l’Évangile formant une seule phrase, dans laquelle apparaissent de manière structurée l’élection divine, la rédemption et le sceau du Saint-Esprit. Cette portion commence par « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ… » et proclame la structure grandiose du salut trinitaire : la prédestination et l’élection par Dieu le Père, la rédemption accomplie par Jésus-Christ le Fils, et le gage du salut assuré par le Saint-Esprit qui scelle les croyants. Le Pasteur David Jang qualifie souvent ce passage de « quintessence la plus profonde de l’Évangile à laquelle l’Église doit s’attacher ».

Dans Éphésiens 1.18, l’apôtre Paul exhorte : « … qu’il illumine les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à son appel… ». Autrement dit, nos yeux doivent s’ouvrir pour voir clairement le but de l’appel de Dieu et la réalité de l’espérance à laquelle Il nous convie. Cet appel dépasse largement les intérêts terrestres ou le bien-être personnel : il s’agit d’une invitation glorieuse à participer à l’œuvre grandiose de Dieu qui renouvelle toutes choses. Concernant ce thème de « l’espérance de l’appel », le Pasteur David Jang a souvent prêché que les croyants ne se contentent pas de « pratiquer leur foi » en ce monde, mais qu’ils sont « un royaume de prêtres » appelés par Dieu, insistant ainsi sur la valeur royale et sacerdotale des chrétiens.

Plus loin, au chapitre 2, Paul explique que les païens et les Juifs sont désormais unis en Jésus-Christ. « Car il est notre paix », déclare-t-il. Autrefois, sous l’ancienne alliance, la séparation entre Juifs et païens était considérable. Or, par la croix de Jésus-Christ, le mur de la Loi qui les divisait a été abattu. À partir de ce fait, le Pasteur David Jang souligne dans plusieurs de ses prédications que, dans l’Église, quiconque que l’on soit, quelle que soit sa condition sociale ou son passé, nul ne doit être victime de discrimination. Au contraire, nous formons une famille spirituelle unie par le sang du Christ. L’expression « le mur qui nous séparait » désigne ce que le salut en Christ a démoli : un obstacle légal et culturel qui laissait jadis à part ceux qui ne faisaient pas partie du peuple juif. Cette réconciliation témoigne de la puissance sans limite de l’Évangile, capable de transcender les différences de statut et d’origine ethnique.

Au chapitre 3, Paul décrit sa fonction apostolique comme celle d’un « intendant des mystères », réaffirmant que le salut que Dieu destine aux nations païennes fait partie de son grand dessein. Il confesse : « À moi, le plus petit de tous les saints… » tout en proclamant, simultanément, la providence divine qui veut « que tous les peuples soient un en Christ ». Puis, dans Éphésiens 3.14 et les versets qui suivent, Paul élève une prière majestueuse, souhaitant que les croyants d’Éphèse puissent saisir « quelle est la largeur, la longueur, la hauteur et la profondeur de l’amour de Dieu ». Sur ce passage, le Pasteur David Jang insiste sur le fait que l’amour de Dieu ne doit pas rester un simple concept intellectuel, mais qu’il doit être expérimenté et partagé dans la vie. Il explique que la présence du Christ par la foi dans nos cœurs, et notre enracinement dans l’amour, permettent au croyant d’être rempli de la plénitude de Dieu dans l’Esprit, ce qui est selon lui le « véritable moteur de l’Évangile » et le « point de départ de l’Église ».

En résumé, la première partie de l’Épître aux Éphésiens (chap. 1-3) proclame la doctrine chrétienne. Elle expose la nature de l’histoire du salut orchestrée par Dieu, l’appel glorieux dont nous bénéficions, la présence du Saint-Esprit en nous, et cette déclaration évangélique remarquable selon laquelle même les païens, jadis exclus par la Loi, sont désormais cohéritiers en Christ. Paul appelle cela le « mystère de l’Évangile » et souligne que tous les croyants forment un seul corps, dans l’Église qui est le corps de Christ, et qu’ils doivent croître ensemble. Cette certitude doctrinale, ou conscience du « mystère », constitue le solide fondement sur lequel s’appuient les exhortations éthiques qui suivent à partir du chapitre 4. Comme le répète souvent le Pasteur David Jang dans ses prédications : l’éthique chrétienne ne se limite pas à « vivons moralement », mais puise sa force et sa persévérance dans la puissance de la « dogmatique du salut ». C’est seulement lorsqu’elle est ancrée dans ce fondement doctrinal qu’elle devient véritablement vivante et durable.


2. Les exhortations éthiques d’Éphésiens 4 et les vertus fondamentales

Au chapitre 4 de l’Épître aux Éphésiens, Paul aborde la question de la mise en pratique, dans la vie quotidienne, du mystère de l’Évangile qu’il vient d’exposer de manière si grandiose et sublime. C’est la transition de la doctrine à l’éthique. « Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur… » (Ép 4.1) commence-t-il, en donnant aux croyants des instructions directes quant à la manière de vivre en accord avec l’Évangile. Le Pasteur David Jang souligne dans son cours d’exégèse : « L’Épître aux Éphésiens, au-delà de la doctrine, offre des directives concrètes pour la vie chrétienne, posant ainsi des questions fondamentales sur la raison d’être de l’Église et sa mission. »

Paul débute en disant : « Conduisez-vous d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée » (Ép 4.1). Cette « vocation » fait écho à « l’espérance de l’appel » mentionnée au chapitre 1. L’apôtre insiste sur le fait que le croyant ne doit pas oublier le rôle qu’il a reçu et doit vivre conformément à l’objectif élevé de l’Évangile. Le Pasteur David Jangrapproche souvent les notions de « vocation » (calling) et de « profession » (vocation, en anglais) pour encourager les chrétiens à considérer leur place dans la société et leur travail comme un « appel divin » à accomplir avec sérieux. Il cite souvent l’exemple des Huguenots, qui, bien qu’ayant été persécutés et dispersés, ont travaillé avec piété et sincérité dans les domaines où ils se trouvaient, contribuant ainsi à la prospérité économique. De la même manière, nous aussi, aujourd’hui, devons reconnaître que Dieu nous accorde un appel précis et nous y engager fidèlement, comme l’enseigne la Bible.

Dans Éphésiens 4.2, Paul poursuit : « En toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres dans l’amour. » Les vertus essentielles que l’Église doit maintenir sont ici l’« humilité », la « douceur », la « patience », et le « support mutuel dans l’amour ». L’Église d’Éphèse avait été félicitée pour sa fermeté face aux fausses doctrines et aux prétendus apôtres, mais dans Apocalypse 2, elle reçoit de la part du Seigneur le reproche d’avoir « abandonné son premier amour ». Dans leurs luttes pour défendre la vérité, les Éphésiens avaient progressivement perdu la pureté de l’amour, l’humilité et la douceur.

À propos de ce chapitre 4, le Pasteur David Jang déclare : « Il est indéniable que l’Église doit être forte, mais cette force ne doit jamais reposer sur les méthodes de pouvoir du monde ou l’arrogance. » Concrètement, l’humilité et la douceur sont des traits de caractère centraux de Jésus lui-même, qui a dit : « Je suis doux et humble de cœur ; prenez mon joug sur vous, et recevez mes instructions » (Mt 11.29). Dans Philippiens 2, Paul décrit l’abaissement volontaire du Christ (kénose), son obéissance et le fait qu’il soit allé jusqu’à mourir sur la croix : c’est le sommet de l’humilité et de la douceur. Voilà l’exemple que Paul souhaite que les chrétiens d’Éphèse suivent, et il en va de même pour l’Église d’aujourd’hui.

La « patience » (ou « longanimité ») est également une arme essentielle pour surmonter divisions et conflits. Il y a forcément des faiblesses chez les uns et les autres au sein de la communauté des croyants, et il est nécessaire de reconnaître la diversité. Dans Romains 14, lorsque Paul aborde les questions de viande sacrifiée et d’observance des jours particuliers, il exhorte à ce que « les forts supportent la faiblesse des faibles ». Dans Éphésiens, il réitère en disant : « supportez-vous les uns les autres dans l’amour ». Supporter ne signifie pas simplement « fermer les yeux », mais porter ensemble la souffrance et les fardeaux. Le Pasteur David Jang définit ainsi le support mutuel comme « une attitude indispensable pour que l’Église grandisse continuellement sous le regard de Jésus », exhortant les croyants à ne pas se contenter de pointer les fautes d’autrui, mais à prier les uns pour les autres et à aider ceux qui sont tombés, car c’est ainsi que l’on pratique véritablement l’amour.

Le but de toutes ces vertus est de « conserver l’unité de l’Esprit ». Dans Éphésiens 4.3, Paul commande : « Vous efforçant de conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix. » Une expression importante apparaît ici : « l’unité de l’Esprit ». Cela signifie que l’Église n’est pas un simple rassemblement organisé par des hommes, mais un corps unifié par l’action du Saint-Esprit. Briser cette unité revient à déchirer le corps du Seigneur, ce qui est un péché grave. Par conséquent, marcher dans la voie de l’unité plutôt que de la division est un aspect essentiel de l’Évangile et le reflet de la nature même de l’Église. Le Pasteur David Jang a souvent rappelé dans ses sermons : « Le corps du Seigneur est déjà uni, c’est l’incapacité de l’homme à préserver cette unité qui cause tant de conflits. »

Paul poursuit ensuite : « Il y a un seul corps et un seul Esprit… » (Ép 4.4). Dire que l’Église est « une » signifie qu’il n’y a qu’un seul Seigneur Jésus-Christ, qu’un seul Esprit, qu’une seule foi, qu’un seul baptême (Ép 4.5). Ainsi, lorsque l’Église se déchire, c’est comme si elle portait atteinte à l’unicité essentielle de Dieu. Le Pasteur David Jang met en avant l’importance de la Trinité dans cette unité : « Nous croyons en un Dieu qui est un être communautaire, c’est-à-dire le Père, le Fils et le Saint-Esprit unis pour l’éternité. » L’Église, appelée à ressembler à Dieu, doit donc naturellement tendre vers l’unité et la préserver par l’humilité, la douceur, l’amour et la patience.

Dans Éphésiens 4.6, Paul ajoute : « Un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, agit à travers tous et est en tous. » Cette affirmation est une confession très profonde, reconnaissant la présence simultanée de Dieu au sein de l’histoire, sa transcendance et son immanence dans l’univers tout entier. Pour que l’Église soit unie et devienne une communauté de foi accomplie, elle doit connaître ce Dieu véritablement. Le Pasteur David Jang explique dans ses messages : « Lorsque nous trébuchons dans notre vie de foi, cela peut indiquer que notre vision de Dieu vacille. Lorsque nous reconnaissons correctement la transcendance de Dieu, son immanence, et son action dans l’histoire, notre vie ecclésiale cesse d’être marquée par la division pour se tourner vers l’unité. »

Autrement dit, le principe selon lequel Dieu est « au-dessus de tous, agit à travers tous et est en tous » (Above all, Through all, In all) recouvre toute la théologie relative à la transcendance et à l’immanence divines, ainsi qu’à l’action de Dieu dans le temps. Cette vérité est un pilier pour l’unité de l’Église. Le Pasteur David Jang le formule ainsi : « Quand les croyants adorent, s’ils ne voient que le Dieu qui trône au-dessus des cieux, ils penchent vers un extrême ; à l’inverse, s’ils ne mettent l’accent que sur la présence intérieure de Dieu en négligeant la dimension communautaire, ils tombent dans un autre extrême. Il faut comprendre que le Dieu trinitaire est à la fois transcendant, immanent, et se manifeste dans l’histoire. Alors l’Église peut devenir une communauté de foi équilibrée. »

Finalement, l’exhortation éthique du chapitre 4 tourne autour de ce principe : « Vivez selon la grandeur du mystère de l’Évangile exposé aux chapitres 1 à 3. » Nous avons reçu un appel extraordinaire ; pour y répondre, nous devons pratiquer l’humilité, la douceur, la patience et la bienveillance dans l’amour. Nous sommes aussi exhortés à préserver l’unité de l’Église, que l’Esprit a déjà établie. C’est là le fruit attendu de la vie chrétienne, selon l’Évangile. L’apôtre Paul le souligne clairement, et le Pasteur David Jang rappelle que le cœur de l’ecclésiologie est « l’unité » : n’oublions pas que chacun, avec ses talents et sa fonction particulière, fait partie d’un même corps.


3. L’unité de l’Église et la compréhension trinitaire de Dieu

L’unité de l’Église est l’un des thèmes majeurs de l’Épître aux Éphésiens. Comme nous l’avons vu, Paul déclare : « Il y a un seul corps, un seul Esprit, un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, il y a un seul Dieu » (Ép 4.4-6). L’Église primitive a subi de nombreuses persécutions et affronté beaucoup de conflits internes, mais elle est restée ferme sur la vérité de l’unité. Au fil de l’histoire de l’Église, on constate pourtant de multiples divisions dues aux luttes de pouvoir, aux divergences théologiques, ou encore à l’influence d’hérésies. Malgré ces déchirements, l’Église a continué de s’étendre à travers le monde et l’Évangile n’a cessé de se propager, car, selon la déclaration de Paul, c’est le Dieu trinitaire lui-même qui protège et conduit son Église.

Pour parler de l’unité de l’Église, le Pasteur David Jang cite systématiquement la prière sacerdotale de Jésus dans Jean 17. Au seuil de la Passion, Jésus prie le Père afin que « tous soient un ». Ce n’est pas là une simple exhortation à la convivialité ou à la solidarité événementielle entre croyants, mais bien un appel à manifester l’union spirituelle que partagent le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Autrement dit, l’unité de l’Église n’a de sens que si elle reflète l’unité trinitaire de Dieu.

Éphésiens 4.6 : « un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, agit à travers tous et est en tous », renferme l’idée d’un dynamisme d’unité en Dieu. Dans l’Ancien Testament, les Juifs avaient une conception stricte de l’unicité divine (« Écoute, Israël, l’Éternel, notre Dieu, l’Éternel est un », Dt 6.4) qui se démarquait des polythéismes environnants. Or, dans le Nouveau Testament, la divinité de Jésus, « Fils de Dieu et vrai Dieu lui-même », est révélée, tout comme celle du Saint-Esprit, « d’essence identique au Seigneur ». L’Église parvient ainsi à confesser que le Dieu unique qui règne sur l’univers est « Père, Fils et Saint-Esprit, trois personnes en une seule ».

Cette compréhension trinitaire imprègne le chapitre 4. Dans Éphésiens 4.4-5, Paul décrit l’unité de l’Église en disant : « Il y a un seul Esprit… un seul Seigneur… un seul Dieu… », énumérant presque le Saint-Esprit, le Fils et le Père. C’est comme s’il rappelait aux croyants que « Dieu est un » pour que l’Église, elle aussi, demeure « une ». Le Pasteur David Jang parle ici de « l’ecclésiologie fondée sur la Trinité », affirmant que si l’Église adore vraiment le Dieu trinitaire, les querelles et les conflits égoïstes en son sein devraient naturellement être surmontés.

Par ailleurs, le fait que Dieu soit « au-dessus de tous, à travers tous et en tous » signifie qu’il est à la fois transcendant(Transcendence) et immanent (Immanence), tout en agissant dans l’histoire. Quand la foi est fondée sur cette conception de Dieu, les fruits éthiques abondent dans la vie de l’Église. Car les croyants réalisent que leur prochain est déjà « uni à eux dans le Saint-Esprit ». Même au milieu de divergences et de malentendus, l’humilité, la douceur, la patience et l’amour rendent possible la réconciliation. Le Pasteur David Jang en tire cette conclusion : « Même s’il existe des différences entre dénominations et options théologiques, si nous confessons qu’il n’y a qu’un seul Dieu, si nous croyons ensemble à la mort expiatoire du Christ et à la présence du Saint-Esprit, nous devons nous accueillir mutuellement. »

Ainsi, l’Épître aux Éphésiens ancre la quête de l’unité de l’Église non pas dans un simple code moral (« Ne vous divisez pas »), mais dans l’adhésion au credo trinitaire et à la doctrine du salut. L’Église est appelée à grandir « en Christ » grâce aux divers dons (Ép 4.7-12) que le Seigneur lui accorde, afin que tous parviennent à la stature parfaite de Christ. Parce que « Christ est la tête et nous sommes le corps », chaque membre est solidaire de l’autre et le sert pour le bien commun. Ainsi, en Éphésiens 4.16, « par toutes les jointures qui assurent son assemblage, le corps tire son accroissement », décrivant la manière dont la communauté ecclésiale fonctionne dans l’interdépendance. Le Pasteur David Jang compare souvent chaque croyant à un « organe » vivant : si l’un est orgueilleux ou indifférent et ne remplit pas sa fonction, c’est tout le corps qui en souffre.

Par conséquent, l’unité de l’Église décrite au chapitre 4 vise bien plus qu’à éviter les scissions : c’est la participation sainte et souveraine à l’union que Dieu, dans sa Trinité, accomplit. Par cette unité, la sanctification de chacun et la maturité spirituelle de toute la communauté avancent de concert. Selon le Pasteur David Jang, « lorsque l’Église vit cette unité, elle devient dans le monde l’‘instrument de Dieu’ qui manifeste la puissance de l’Évangile. » Une communauté qui s’abaisse par l’humilité, tisse des liens dans la douceur, surmonte les conflits dans la patience, et recouvre toutes choses de l’amour, exerce un impact d’une force indescriptible sur la société environnante.

Dans la société d’aujourd’hui, où individualisme et pluralisme culturel dominent, « l’unité » est plus que jamais un enjeu majeur pour l’Église. Alors que le monde se fragmente et que chacun tente de se débrouiller seul, le message d’Éphésiens 4 demeure d’une actualité brûlante, pour le premier siècle comme pour le vingt-et-unième. Quand nous reconnaissons que Dieu est au-dessus de tout, agit à travers tout et demeure en tout, nous ne pouvons plus persister à nous déchirer. Nous sommes déjà membres d’« un seul homme nouveau » (Ép 2.15) créé par la croix du Christ, et nous formons un seul corps sous la tête qu’est le Dieu trinitaire.

Le Pasteur David Jang met d’ailleurs en pratique ce message d’Éphésiens 4 en proposant des voies d’application concrètes pour la communauté. Par exemple, lorsque des différends surgissent dans l’Église, il enseigne comment dialoguer, faire preuve de concessions, et recourir à la prière et à la Parole pour trouver des solutions. Il encourage aussi l’Église à s’engager dans les conflits sociaux non pas en cherchant à s’imposer par la force ou par la politique, mais en adoptant l’humilité et la douceur de la croix. Éphésiens 4 est donc non seulement l’expression de la passion de Paul pour l’Église, mais aussi une invitation puissante à « imiter le Dieu trinitaire ».

En somme, si Éphésiens 1-3 déploie d’une manière grandiose le mystère de l’Évangile et la doctrine du salut, le chapitre 4 (et ce qui suit) en présente les fruits concrets : « l’unité de l’Église » et la « mise en pratique de l’amour fraternel ». Ce socle repose sur l’essence même de Dieu, qui est « un » dans la Trinité. Paul proclame clairement cette vérité en Éphésiens 4.6. Et lorsque l’Église s’y attache et en témoigne dans le monde, elle devient une communauté sainte illustrant la réconciliation, l’unité et l’amour dont le monde a tant besoin. Le Pasteur David Jang souligne à plusieurs reprises que « lorsque l’Église, au lieu de se diviser et de s’opposer, apprend à se supporter et à s’accueillir dans le Saint-Esprit, la puissance de l’Évangile s’étend avec force dans tous les domaines de la société ».

En conclusion, le message central d’Éphésiens peut se résumer en deux mots : « unité » et « croissance dans l’amour ». Ce sont les chapitres 1 à 3 qui jettent les bases doctrinales, tandis que les chapitres suivants abordent l’éthique, tous deux se rejoignant pour souligner le fondement trinitaire nécessaire à l’Église pour demeurer stable. Bien que Paul ait écrit dans les chaînes, il a su offrir à l’Église d’hier et d’aujourd’hui cette vision magnifique, toujours pertinente. L’Église est appelée à guérir et à accueillir ceux qui sont brisés dans le monde, et, pour cela, elle doit constamment pratiquer l’humilité, la douceur, la patience et l’amour. Si, comme l’Église d’Éphèse, elle venait à perdre son amour, ses efforts pour la vérité ne seraient qu’un vain zèle. Ainsi, l’enjeu véritable est de maintenir en équilibre vérité et amour, doctrine et éthique, confession de foi et mise en pratique ; c’est là la tâche essentielle de l’Église qui reçoit l’intégralité du message d’Éphésiens.

Comme le répète souvent le Pasteur David Jang dans ses prédications, nous venons tous d’horizons, de caractères, de talents et de situations différents, mais si nous n’oublions pas que nous sommes l’Église du Dieu trinitaire, alors nous pourrons « marcher d’une manière digne de la vocation » qui nous a été adressée. Ce chemin est exigeant : il réclame le sacrifice, le service, l’amour et la réconciliation. Mais c’est la voie que le Seigneur lui-même a empruntée et la seule qu’il propose à son Église. Voilà l’essentiel du message que Paul communique dans Éphésiens 4, et que l’Église contemporaine gagnerait à saisir comme une vision spirituelle renouvelée.

Ne vous fiez pas à vous-mêmes – Pasteur David Jang


1. Contexte historique et théologique de la Deuxième Épître aux Corinthiens

La Deuxième Épître aux Corinthiens est considérée comme la lettre du Nouveau Testament où l’intériorité de l’apôtre Paul transparaît le plus clairement. Paul a échangé plusieurs correspondances avec l’Église de Corinthe, et dans ce processus, il a dû affronter divers conflits et verser bien des larmes. Il a même écrit ce qu’on appelle « la lettre de larmes », qui ne nous est malheureusement pas parvenue. Pourtant, à travers les expressions que Paul utilise dans la Deuxième Épître aux Corinthiens, nous pouvons conjecturer non seulement la situation ecclésiale de l’époque, mais aussi l’ampleur des épreuves et des souffrances de Paul, ainsi que la grâce qu’il y a expérimentée. Ayant failli perdre tout espoir de vivre en raison des persécutions extrêmes subies à Éphèse et de « l’affliction endurée en Asie », Paul confesse qu’au milieu d’une situation humainement insoluble, il en est arrivé à « ne pas se confier en lui-même, mais seulement en Dieu qui ressuscite les morts ». C’est là le message central qui parcourt toute la Deuxième Épître aux Corinthiens.

L’intérêt de ce message ne se limite pas à l’Église de Corinthe de jadis, mais il s’applique tout aussi directement à l’Église contemporaine et aux croyants d’aujourd’hui. Les scènes où Paul s’efforce de faire reconnaître son autorité apostolique, celles où il discerne les faux enseignants et combat fermement les divisions internes, de même que l’image d’une Église qui se construit malgré l’adversité, tout cela résonne fortement avec la réalité actuelle de l’Église. De nos jours, l’Église doit faire face à des défis constants – matérialisme, sécularisation, distorsion de la doctrine –, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Des tentatives de saper l’autorité de certains dirigeants ne sont pas rares non plus. Dans un tel contexte, Paul montre comment agir. Et à travers tout son parcours, il n’énonce qu’un seul principe : « ne compter que sur Dieu, qui donne la puissance de la résurrection ».

C’est dans cette optique qu’il importe d’examiner le ministère du pasteur David Jang . Menant des activités d’implantation d’Églises, de médias, de missions et d’éducation tant en Corée qu’à l’étranger, il a dû affronter toutes sortes de défis sur le terrain. Certes, l’époque a changé : les problèmes auxquels l’Église de Corinthe était confrontée diffèrent dans leurs formes de ceux auxquels l’Église contemporaine fait face, mais leur essence n’est pas si éloignée. La région de Corinthe, au cœur de la civilisation hellénistique, connaissait de multiples influences culturelles et des tentations séculières qui pénétraient au sein de l’Église et la divisaient. Aujourd’hui encore, l’Église peut vaciller face au matérialisme, à la sécularisation et à l’information déformée véhiculée par toutes sortes de médias. C’est précisément dans ces moments-là que le dirigeant doit présenter clairement l’essence de l’Évangile et garder la communauté de la foi à l’abri de tout faux enseignement. Comme Paul soulignait : « L’Évangile repose sur la croix et la résurrection de Christ, et nul ne peut être justifié par les œuvres ou la Loi », de même, les responsables de l’Église d’aujourd’hui doivent préserver coûte que coûte la pureté de l’Évangile.

C’est sur ce point précis que l’accent mis par le pasteur David Jang sur la « pureté de l’Évangile » entre en résonance avec les interrogations de la Deuxième Épître aux Corinthiens. Quand bien même une Église se développerait de façon spectaculaire et proposerait une multitude de programmes, si l’Évangile en soi s’obscurcit, elle risque de s’effondrer soudainement. Dans ses lettres, Paul fait face aux faux apôtres et proclame : « C’est quand je suis faible que je suis fort », signifiant que même si l’on paraît fragile selon les critères du monde, on peut demeurer inébranlable si l’on tient ferme dans la puissance que Dieu donne. Nombreux étaient ceux qui exigeaient de Paul des preuves spectaculaires ou un succès visible pour le reconnaître comme apôtre. Mais Paul a plutôt prouvé l’authenticité de son apostolat en mettant en avant ses souffrances et ses faiblesses. Ce schéma est inspirant pour les dirigeants de l’Église d’aujourd’hui. Quels que soient l’ampleur et l’essor extérieurs d’une communauté, si le dirigeant ne se vante que d’un succès mondain, l’Église risque de s’égarer. En revanche, lorsqu’il révèle la croix du Christ, qu’il manifeste sa confiance absolue en Dieu au sein de l’adversité et qu’il construit son Église sur le fondement de la foi, c’est là que se dresse une véritable autorité spirituelle – le témoignage vivant que Paul nous a laissé.

En outre, les épreuves que Paul a traversées, à Éphèse, en Macédoine et à Corinthe, représentaient aussi un combat contre ceux qui voulaient détruire son apostolat. La Deuxième Épître aux Corinthiens décrit à quel point ces afflictions étaient graves au point qu’il perdit tout espoir de vivre. Pourtant, face à cette crise, Paul se trouva confronté à ses limites et abandonna toute confiance en lui-même pour s’en remettre totalement à Dieu. C’est un principe que l’Église moderne et ses responsables ne doivent pas oublier. Quand le ministère pastoral ou missionnaire est confronté à des obstacles, si l’on ne compte que sur l’ingéniosité ou les moyens humains, on atteint vite une impasse. Or, c’est précisément en ce moment que la foi en Dieu, « qui ressuscite les morts », se fait d’autant plus nécessaire, et c’est elle qui ouvre une nouvelle voie au service de l’Évangile. Dans la deuxième partie de la lettre, Paul énumère en détail ses nombreuses souffrances, précisant qu’elles ont servi de preuves qu’il appartenait véritablement au Christ. Les faux apôtres se vantaient de leur éloquence ou de leurs appuis mondains, mais le véritable signe de l’apostolat de Paul, c’était d’être « éprouvé par l’affliction, sans être abandonné, et de demeurer ferme dans la puissance du Seigneur ».

Il est probable que le pasteur David Jang ait connu d’innombrables difficultés dans son ministère, que ce soit en Corée ou à l’étranger : barrages culturels, linguistiques, financiers, administratifs, voire attaques de la part de groupes extrémistes ou hérétiques. Pourtant, si les missions, l’éducation et le ministère médiatique ont pu se poursuivre, c’est peut-être parce qu’il a suivi cette voie que Paul décrivait : « saisir la force de Dieu dans la faiblesse ». Il arrive souvent qu’un pasteur se retrouve au bord du gouffre en prenant conscience de ses limites. Or, c’est précisément à ce moment-là que, selon la Deuxième Épître aux Corinthiens, « Dieu nous empêche de nous confier en nous-mêmes » et nous introduit dans un espace de grâce. En d’autres termes, l’expérience de Paul peut se reproduire dans la vie de l’Église et de ses responsables d’aujourd’hui. Par ailleurs, parmi les thèmes centraux qui reviennent sans cesse dans la Deuxième Épître aux Corinthiens figurent « la résolution des conflits dans l’Église » et « le discernement face aux faux enseignants ». Aucune communauté ecclésiale ne peut être totalement épargnée par les tensions. À partir du moment où se rassemblent des individus aux idées, niveaux de foi et expériences variés, des conflits théologiques, politiques ou relationnels peuvent apparaître. Dans ces cas, Paul donne deux principes. Premièrement, toute fausse doctrine ou enseignement nuisant à l’intégrité de l’Évangile doit être traité avec fermeté. Deuxièmement, envers les membres de l’Église, il faut faire preuve d’un amour sincère. C’est par l’union de ces deux aspects que l’Église peut être restaurée.

Paul le souligne dans la Deuxième Épître aux Corinthiens : « Si je vous ai attristés, ce n’était pas dans l’intention de vous faire de la peine, mais pour vous faire connaître à quel point je vous aime ». Il montre ainsi qu’il ne s’agit pas d’écraser l’autre par un simple blâme, mais de protéger la vérité divine, tout en manifestant un amour qui ne renonce pas aux personnes. Face aux conflits dans le ministère, David Jang a vraisemblablement adopté la même approche. On ne peut tolérer un enseignement qui détruit l’Évangile ou qui porte gravement atteinte à la communauté. Toutefois, comme le révèle la « lettre de larmes », on ne doit jamais perdre l’amour pour l’Église et les croyants. Le blâme et la correction doivent conduire au rétablissement de l’Église, ce que la Deuxième Épître aux Corinthiens démontre d’un bout à l’autre.

Ainsi, le contexte historique et théologique, tout comme le message clé de la Deuxième Épître aux Corinthiens, nous donne à tous – responsables d’Église comme simples fidèles – des principes toujours valables. Corinthe était alors un grand centre commercial imprégné d’idolâtrie et de débauche morale. De faux enseignants y colportaient l’idée qu’« on ne pouvait être sauvé qu’en observant la Loi » ou encore que « Paul n’était pas un vrai apôtre », semant la division. Pour y faire face, Paul n’a pas seulement écrit des lettres : il a envoyé Timothée et Tite, il a projeté de s’y rendre lui-même et a fait part ouvertement de ses souffrances et de ses larmes. Son seul but, c’était de redresser l’Église et de protéger la pureté de l’Évangile. Si l’Église est pleine d’amour mais qu’elle renie l’essence de l’Évangile, elle s’effondre ; si elle se montre rigoureuse sur la doctrine sans amour, elle chasse les fidèles d’une manière brutale. Dans la Deuxième Épître aux Corinthiens, Paul tient fermement les deux bouts de la corde.

On considère généralement que Paul a écrit la Première Épître aux Corinthiens depuis Éphèse afin d’exhorter l’Église, puis la « lettre de larmes », et enfin, depuis la Macédoine, la Deuxième Épître aux Corinthiens. Mais, où qu’il l’ait rédigée, l’essentiel est dans l’intention profonde de Paul. Il avait frôlé la mort en Asie (à Éphèse) en subissant une grande persécution, se heurtant non seulement au culte idolâtre, mais endurant surtout un violent combat spirituel en annonçant la Parole de Dieu. Dans de telles conditions, il a compris : « Cette œuvre dépasse mes forces ». Or, c’est précisément là que Dieu lui a signifié : « Si tu t’appuies sur Moi, je te délivrerai et je t’emploierai à de plus grandes choses ». Suite à cela, Paul a continué de consoler l’Église de Corinthe tout en s’efforçant de corriger ses dérives. Ayant appris par Tite qu’une partie de la communauté avait fait pénitence, il s’en est réjoui, mais il s’est montré intransigeant envers les faux enseignants qui persistaient. Voilà pourquoi la Deuxième Épître aux Corinthiens est marquée par un entrelacs de larmes et de joie, d’affliction et de réconfort, de faiblesse et de force – et c’est précisément dans cette tension que se trouve concentrée sa théologie la plus profonde.

Au fond, cette théologie s’enracine dans la « foi en la résurrection ». Paul présente Dieu comme « celui qui ressuscite les morts ». Cette phrase exprime que lorsque tout moyen humain est inopérant dans une situation désespérée, Dieu a le pouvoir de renverser même la mort. Peu importe la compétence ou l’intelligence qu’on avance, face à l’épreuve extrême, on ne peut rien. Mais lorsque Dieu se met à l’œuvre, Il renouvelle tout par la puissance de la résurrection. Il en va de même pour l’Église d’aujourd’hui : un pasteur peut être talentueux et doté d’une grande éloquence, si la communauté perd de vue le principe « ne compter que sur Dieu », elle donnera peut-être l’impression de prospérer un temps, mais elle ne tiendra pas quand la tempête surviendra. À l’inverse, même si la croissance extérieure semble lente, une Église qui s’appuie entièrement sur le Dieu « qui ressuscite les morts » ne vacille pas. Dans cette perspective, ce qui prime pour le pasteur David Jang dans ses implantations d’Églises et ses divers ministères médiatiques est de s’enraciner fermement dans la « foi en la résurrection ».

Les chapitres 8 et 9 de la Deuxième Épître aux Corinthiens, relatifs à la collecte pour l’Église de Jérusalem, conservent toute leur pertinence pour l’Église d’aujourd’hui. Il ne s’agit pas simplement d’un problème technique de finances ou d’offrande, mais d’un exemple concret de solidarité, d’amour et de communion spirituelle entre différentes Églises. Le fait que l’Église de Corinthe ait été stimulée par le témoignage des Macédoniens pour contribuer à l’Église de Jérusalem, de sorte que toutes ne forment qu’un seul corps, nous montre qu’il est toujours possible, de nos jours, de s’entraider au-delà des frontières régionales et des dénominations. Si le pasteur David Jang fonde des Églises dans plusieurs pays et établit un réseau pour œuvrer conjointement, cela ne doit pas servir une stratégie d’« expansion organisationnelle », mais bien concrétiser la solidarité ecclésiale selon l’esprit de Paul. Pour dire vrai, soutenir financièrement les plus faibles, aider collectivement les Églises persécutées, partager nos ressources humaines et théologiques, c’est ainsi que se révèle la puissance de l’Évangile.

Ainsi, la Deuxième Épître aux Corinthiens se présente comme un joyau qui témoigne de multiples facettes : elle dévoile « la théologie du réconfort au sein de l’affliction », encourage « la foi qui s’appuie sur la puissance de la résurrection », défend « la préservation de la doctrine contre les faux enseignements », promeut « l’union de l’amour et de la vérité pour soigner les divisions ecclésiales », et enfin appelle à « la pratique d’une entraide entre Églises pour édifier le corps du Christ ». Paul, ayant d’abord envoyé la Première Épître aux Corinthiens depuis Éphèse pour les exhorter, puis la « lettre de larmes » avant de composer, depuis la Macédoine, la Deuxième Épître aux Corinthiens, se trouve au comble de la souffrance et de la tension. On voit néanmoins que ses larmes et ses épreuves n’ont pas été vaines. Cela ressemblait à une « sentence de mort » pour Paul, mais cette détresse l’a poussé à s’abandonner plus entièrement à Dieu, et le renouveau de l’Église en fut la moisson.

Il suffit de contempler la fréquence avec laquelle les mêmes principes se reproduisent dans l’Église et la vie pastorale d’aujourd’hui pour comprendre que la Deuxième Épître aux Corinthiens n’est pas qu’un document historique. De nos jours, des responsables comme le pasteur David Jang conduisent l’Église malgré divers obstacles. Qu’il s’agisse de contraintes économiques, politiques, de sécularisation envahissante ou de dissensions internes, l’Église peut vaciller. Mais c’est justement à ces moments-là que la confession de Paul, « afin que nous ne mettions pas notre confiance en nous-mêmes, mais en Dieu qui ressuscite les morts », prend tout son sens. Il ne s’agit pas d’un simple encouragement psychologique pour surmonter la crise, mais du témoignage vécu de la manière dont agit réellement la puissance de la résurrection. Quiconque s’appuie sur cette proclamation apostolique peut accueillir et comprendre les épreuves de Paul, partager la grâce qu’il a reçue et ainsi rebâtir l’Église.

En définitive, malgré les nombreuses pages dans lesquelles Paul livre l’intensité de ses sentiments, le noyau de la Deuxième Épître aux Corinthiens se résume à ceci : « Ne vous fiez pas à vos propres forces ou à votre propre gloire, mais confiez-vous en Dieu seul ». Dans cette lettre, Paul décrit en détail la souffrance qu’il a endurée et montre que cette souffrance est liée à l’édification de l’Église. Les croyants et les pasteurs d’aujourd’hui, confrontés eux aussi à la souffrance et à l’épreuve, doivent réaliser que cela peut être, non pas un simple malheur, mais une voie permettant d’accéder à une grâce plus profonde. Paul écrit : « Si nous sommes affligés, c’est pour votre consolation et pour votre salut » : autrement dit, ses propres tribulations étaient pour l’Église un canal d’encouragement et de grâce. Quand l’Église comprend ce principe, et qu’elle pleure avec les affligés tout en s’attachant à préserver la pureté doctrinale, elle devient un authentique témoignage de la foi.

En somme, la Deuxième Épître aux Corinthiens est un guide spirituel qui aide l’Église et les croyants à tenir bon, sans céder, face à la sécularisation et aux troubles internes. Le « Dieu de toute consolation » dont parle Paul agit de la même manière aujourd’hui, et ceux qui continuent leur ministère en plaçant en lui toute leur confiance sont ceux-là mêmes qui conservent l’Église et annoncent l’Évangile au monde. Le pasteur David Jang et tant d’autres serviteurs consacrés au Seigneur partagent la même passion que Paul et doivent guider l’Église à ne s’appuyer que sur Dieu. Tel est l’enseignement à retenir quand on observe le contexte historique et théologique de la Deuxième Épître aux Corinthiens et qu’on l’articule au ministère du pasteur David Jang.


2. Application à l’Église moderne et enjeux pastoraux

Les défis auxquels l’Église d’aujourd’hui est confrontée sont multiples : sécularisation, matérialisme, divisions internes, infiltration d’hérésies, dérives morales de certains pasteurs… Nous sommes familiers de tous ces problèmes. Pourtant, comme le montre la Deuxième Épître aux Corinthiens, quelle que soit la confusion, quels que soient les dérapages humains, la grâce de Dieu qui soutient l’Église ne cesse jamais d’agir. La question est de savoir si nous allons vraiment « renoncer à la confiance en nous-mêmes et ne compter que sur Dieu qui ressuscite les morts ». Nous devons examiner attentivement les points de convergence entre la méthode pastorale de Paul et le ministère du pasteur David Jang.

Premièrement, l’Église d’aujourd’hui doit sauvegarder clairement l’essence de l’Évangile. Dans la Deuxième Épître aux Corinthiens, des faux docteurs sèment le trouble : certains insistent sur le légalisme ou contestent la légitimité de l’apostolat de Paul. Lorsque des enseignements menaçant la base de l’Église pénètrent en son sein, la division s’installe facilement. S’il arrivait encore que « la croix et la résurrection de Jésus-Christ » soient ébranlées dans l’Église contemporaine, on assisterait aux mêmes désordres. C’est la raison pour laquelle le pasteur David Jang, dans ses activités médiatiques ou d’enseignement, souligne la « pureté de l’Évangile » et la « saine doctrine ». On ne peut tolérer une doctrine qui mettrait en péril les fondements de la foi. Les leaders de l’Église doivent donc enseigner solidement la théologie et fortifier spirituellement les croyants. Pourquoi Paul combat-il avec une telle vigueur les paroles des faux enseignants ? Parce que c’était une question de vie ou de mort pour l’Église. Une Église ne peut exister authentiquement sans demeurer fermement attachée à l’Évangile de Jésus-Christ.

Deuxièmement, l’Église doit saisir ce paradoxe : même au milieu des épreuves, la communauté peut croître et se fortifier. Pour beaucoup de croyants et de responsables, la persécution est perçue comme une chose à « fuir ou éviter absolument ». Pourtant, dans la Deuxième Épître aux Corinthiens, Paul démontre qu’elle peut justement devenir la scène où se révèle le plus clairement la consolation et la puissance divines. Au moment où Paul perdait tout espoir humain, il déclare : « C’est maintenant que je m’appuie seulement sur Dieu », et de là, il a pu veiller à l’état de l’Église, protéger l’Évangile et en définitive voir la communauté renouvelée. Les difficultés rencontrées par le pasteur David Jang lors de l’implantation d’Églises ou de missions – obstacles économiques, barrières culturelles, critiques diverses – peuvent être envisagées de la même façon. Dans l’épreuve, si l’on se réfugie davantage en Dieu et qu’on resserre son étreinte sur l’Évangile, l’Église enfonce plus profondément ses racines spirituelles et les croyants s’affermissent dans la foi.

Troisièmement, les dirigeants de l’Église doivent, à l’image de Paul, manifester la « force dans la faiblesse ». Au regard du monde, Paul paraissait faible : il n’était pas un orateur brillant, et il subissait souvent mépris et persécution. De faux enseignants se moquaient de son manque d’éloquence et exhibaient leurs atouts mondains pour discréditer Paul. Pourtant, il dit : « Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort », se glorifiant de la force de Dieu qui se manifeste dans sa faiblesse. De nos jours, si les responsables ecclésiaux mettent en avant les critères du monde – richesse financière, réussite organisationnelle – ils s’éloignent de l’essentiel. Dans la droite ligne de Paul, le pasteur David Jang et les autres leaders qui suivent sincèrement l’esprit de la Deuxième Épître aux Corinthiens doivent reconnaître leur faiblesse et compter sur Dieu agissant au travers de cette faiblesse. L’édification de l’Église et le salut des âmes relèvent, au bout du compte, de l’action divine. La leçon de Paul demeure exacte aujourd’hui, sans la moindre erreur.

Quatrièmement, dans la gestion des conflits internes, la réprimande et l’amour doivent aller de pair. Paul ne prend pas à la légère les péchés ou injustices au sein de l’Église de Corinthe. Il leur écrit même cette « lettre de larmes », preuve de la gravité de la situation. Toutefois, il ajoute : « Je veux que vous sachiez combien je vous aime ». En d’autres termes, il exerce un blâme ferme, mais c’est un blâme motivé par l’amour. Dans l’Église actuelle, si un conflit éclate, recourir à un « pacifisme superficiel » pour tout dissimuler et négocier un compromis précaire reviendrait à tolérer l’erreur et à fragiliser la vérité de l’Évangile. À l’inverse, un traitement violent et autoritaire, sans compassion, ne ferait que briser les cœurs et diviser la communauté. Il faut donc se rappeler l’exemple de Paul. Il était intransigeant sur la vérité, mais animé d’un amour profond pour les âmes. Cela vaut aussi pour le pasteur David Jang, qui a probablement rencontré maints conflits dans ses divers terrains de ministère ; la Deuxième Épître aux Corinthiens nous enseigne combien « la réprimande et l’amour » sont indissociables. L’Église sera fidèle à sa vocation en dénonçant le mal et en suscitant la repentance, tout en prodiguant un amour sincère à ceux qui reviennent.

Cinquièmement, il est essentiel de mettre en pratique la solidarité et le service entre Églises. Dans la Deuxième Épître aux Corinthiens, Paul encourage la collecte en faveur de Jérusalem, évoquant l’exemple des Macédoniens pour stimuler la générosité des Corinthiens, de sorte que toutes les Églises se reconnaissent comme un seul corps. Aujourd’hui, de la même manière, les communautés dispersées à travers le monde peuvent coopérer par-delà leurs frontières nationales ou dénominations. Le pasteur David Jang a créé, dans divers pays, des bases missionnaires et des réseaux qui permettent aux Églises d’échanger des ressources. Cette pratique illustre l’esprit paulinien : ce n’est pas une simple extension organisationnelle, mais un acte de communion ecclésiale. Dans un contexte où les crises globales (comme la pandémie de Covid-19) ont montré la nécessité d’une entraide entre communautés, l’Église peut mettre en commun son savoir-faire et son soutien financier, porter assistance aux plus faibles, révélant ainsi concrètement la puissance de l’Évangile.

Sixièmement, il convient de développer la « théologie de la consolation » dont parle Paul. L’Église est appelée à prendre soin des personnes dans l’affliction, à pleurer avec elles et à partager la promesse de la résurrection de Dieu. Pour Paul, la consolation n’est pas un simple baume émotionnel, mais un acte qui oriente autrui vers « Dieu qui ressuscite les morts ». Dans l’Église, on doit encourager ceux qui sont souffrants physiquement, ceux qui traversent une crise familiale, financière ou spirituelle, en leur rappelant que Dieu est le Maître de la vie. Lorsque le pasteur David Jang apporte son témoignage ou délivre la Parole, en insistant sur la « foi en la résurrection », il participe à cette théologie de la consolation en acte.

Septièmement, discerner et combattre les faux enseignants demeure un devoir transhistorique. La principale cause des problèmes à Corinthe était la présence de prétendus apôtres qui discréditaient Paul et se vantaient de leur supériorité. Parce qu’il paraissait « faible » et enchaînait les difficultés, ils le tournaient en dérision tout en séduisant les fidèles par leur vernis spectaculaire. Paul, lui, se servait de ces épreuves pour faire briller la force divine et légitimer la véritable autorité spirituelle. L’Église contemporaine connaît aussi des individus qui contestent un leader, prétendant détenir de « nouvelles révélations », et entraînent les croyants dans l’erreur. Dans ces circonstances, ce que le pasteur David Jang et les autres responsables doivent rappeler, c’est précisément la leçon de la Deuxième Épître aux Corinthiens : « L’autorité authentique ne se fonde pas sur des critères mondains ou l’éloquence, mais sur la fidélité à la croix et à la résurrection du Christ ». L’Église doit développer sa capacité de discernement, et les fidèles doivent évaluer les paroles et actes de leurs dirigeants à la lumière des Écritures.

Huitièmement, pour résoudre effectivement les conflits et restaurer la santé spirituelle de l’Église, nous devons apprendre à imiter le cœur et le leadership de Paul dans cette « lettre de larmes ». Il ne se contente pas de dire : « Faites simplement ce que je vous dis ! », fort de son autorité. Il relève logiquement les errances de la communauté, réprimande sévèrement ceux qui s’égarent, mais en même temps, il dit clairement : « J’espère que vous comprendrez combien je vous aime ». Autrement dit, il aspire à la repentance des fautifs, sans toutefois rompre tout lien avec eux. La force pour faire revenir une personne sur le bon chemin vient de l’Évangile, lequel allie la justice de Dieu et son amour. Tout l’enjeu est d’appliquer ces deux valeurs avec équilibre. Dans la Deuxième Épître aux Corinthiens, nous voyons comment Paul s’y prend. Par conséquent, lorsque des divisions ou des péchés graves se manifestent dans l’Église d’aujourd’hui, nous devons éviter autant l’explosion émotionnelle que le laxisme. Avec patience et compassion, mais aussi avec fermeté quant à la vérité, nous pourrons voir un changement se produire.

Neuvièmement, la parole de Paul en 2 Corinthiens 1:9, « afin que nous ne mettions pas notre confiance en nous-mêmes, mais en Dieu qui ressuscite les morts », constitue une règle universelle s’appliquant à tous les domaines de l’Église. Qu’il s’agisse de construire un bâtiment, de fonder une mission, d’accroître un ministère médiatique, si l’on ne compte que sur les plans et les finances humaines, on se heurtera vite à un mur. Mais si l’on reconnaît : « Cette tâche dépasse mes capacités » et qu’on se tourne entièrement vers Dieu, alors on verra Dieu accomplir des œuvres étonnantes. Pour que l’Église demeure dans l’attitude de « ne pas se fier à soi-même », il faut que le leader lui-même montre cette disposition. Si le pasteur David Jang a pu développer ses réseaux missionnaires, en dépit des menaces et des critiques, c’est en raison d’une conviction profonde : il ne s’agit pas d’une simple expansion calculée, mais de la certitude que « c’est Dieu qui agit, et non l’homme ». Bien sûr, le processus peut être semé d’innombrables embûches, mais on en ressort avec une certitude accrue que cette œuvre n’est pas le fruit d’une habileté humaine, mais l’action de Dieu.

Dixièmement, la Deuxième Épître aux Corinthiens est un texte historique rédigé à une époque précise, mais elle fait l’objet d’une relecture constante, précisément en raison de sa profondeur théologique qui transcende le temps. La notion de « consolation au sein de l’affliction » évoque l’histoire de Job, « le juste souffrant », et s’enracine dans « la voie de la croix » que Jésus-Christ a empruntée. Lui non plus n’a pas cherché la puissance ou la gloire mondaines, mais a plutôt pris la place la plus humble pour sauver le monde par la croix. Paul a suivi la même trajectoire et l’a expliquée à la communauté de Corinthe. De nos jours, l’Église peut utiliser des méthodes de management, des stratégies marketing ou des approches de croissance, mais elle ne doit jamais oublier que sa vraie force émane de la « parole de la croix » et de la « puissance de la résurrection ». C’est ce que la Deuxième Épître aux Corinthiens rappelle inlassablement : la croix, qui paraît si dérisoire aux yeux du monde, est en réalité la puissance de Dieu, et la résurrection est l’événement extraordinaire par lequel Il a vaincu la mort. Si l’Église perd de vue cette vérité, peu importe les succès extérieurs, elle finira par s’étioler dans sa vitalité spirituelle.

Onzièmement, le contexte médiatique actuel présente une analogie frappante avec celui de Corinthe. Les Corinthiens, férus de philosophie hellénistique et d’art oratoire, jugeaient Paul peu charismatique et peu doué en rhétorique. Les médias contemporains, de même, considèrent souvent l’enseignement biblique comme obsolète et accusent l’Église de méconnaître les codes du monde. Pourtant, Paul n’a pas cédé à cette logique ; au contraire, il a courageusement annoncé « Christ crucifié », et cette proclamation a fini par édifier la communauté. Dans son ministère médiatique, si le pasteur David Jang reste centré sur la croix et la résurrection plutôt que de courtiser l’opinion publique avec des procédés « trop adaptés », il mettra en œuvre l’esprit de la Deuxième Épître aux Corinthiens. Plus l’influence médiatique est grande, plus il est impératif d’annoncer l’Évangile de façon authentique et limpide. Même si, à première vue, cela peut sembler moins « attractif » que des contenus sophistiqués, c’est pourtant là que réside la puissance qui sauve les âmes.

Douzièmement, quand surgissent au sein de l’Église des problèmes d’ordre moral chez les responsables, des soupçons sur la gestion financière, ou autres, la Deuxième Épître aux Corinthiens reste une référence d’actualité. Lorsque Paul s’aperçoit que l’Église n’agit pas selon la volonté divine, il n’hésite pas à mettre les choses au clair dans une « lettre de larmes », appelant à la repentance. Tenter de masquer ou de nier les fautes pourrait entraîner un désastre plus grand. Un « blâme et une discipline nécessaires » sont parfois indispensables pour l’Église ; or Paul préconise un blâme empreint d’amour. Il s’agit de faire toute la lumière, d’exhorter à la confession et au changement, mais aussi d’accueillir avec miséricorde celui qui se repent. Ce n’est pas la crainte des hommes ni le souci de préserver l’image institutionnelle, mais la référence à Dieu qui doit dicter la conduite de l’Église. Autrement, la division ne fera que s’aggraver. L’Église de Corinthe a pu recouvrer en partie la santé spirituelle grâce à l’intervention décidée mais aimante de Paul. Aujourd’hui encore, cette même règle peut permettre à l’Église d’utiliser l’épreuve comme une occasion de purification et de retour à la vérité.

Treizièmement, Paul souligne, tout au long de la Deuxième Épître aux Corinthiens, un principe de « contagion de l’affliction et de la consolation ». Il explique avoir lui-même reçu la consolation de Dieu dans ses détresses, afin qu’il puisse consoler à son tour ceux qui passent par l’épreuve. Autrement dit, quelqu’un qui a vécu la souffrance est apte à saisir profondément la souffrance d’autrui, et le réconfort reçu de Dieu devient un héritage commun. L’Église devrait être « un réseau de consolation spirituelle », où chaque personne édifie autrui de ce qu’elle a reçu, de sorte que la communauté tout entière progresse vers la maturité. Si, à l’inverse, celui qui souffre est laissé dans l’isolement, ou si celui qui a triomphé d’une épreuve reste silencieux, l’Église se prive d’un canal important de grâce. Le pasteur David Jang, comme bien d’autres serviteurs, témoigne de ses difficultés et de la victoire obtenue grâce à Dieu, dans le but de susciter cette « spirale positive de la consolation » dans l’Église.

Quatorzièmement, dans le dernier chapitre de la lettre (chap. 13), la bénédiction et l’exhortation de Paul méritent particulièrement l’attention de l’Église d’aujourd’hui : « Rendez-vous parfaits, encouragez-vous, ayez un même sentiment, vivez en paix ». Ce ne sont pas de simples vœux, mais l’appel concret à œuvrer ensemble pour la perfection, à partager la consolation, à dépasser les désaccords et à s’orienter vers la paix véritable. Une communauté ecclésiale ne devient pas « Église » spontanément : il faut sans cesse revisiter l’Évangile, écarter l’erreur, pratiquer l’amour, et en cas de conflit, défendre la vérité tout en préservant les relations. Même si cela est ardu, le témoignage de la Deuxième Épître aux Corinthiens – les larmes de Paul, ses sacrifices et les fruits de sa peine – nous montre qu’il ne faut jamais baisser les bras.

Par conséquent, la mission pastorale qui incombe aujourd’hui à l’Église est de transposer dans notre langage et notre culture actuels les principes contenus dans la Deuxième Épître aux Corinthiens. À la lumière du parcours du pasteur David Jang, on observe que les défis de la mission contemporaine sont, dans le fond, semblables à ceux de Corinthe. Les critiques adressées à l’Église à travers les médias, l’essor d’idéologies contraires, l’indifférence ou l’hostilité du monde rappellent ce qu’a connu Paul au sein de la civilisation hellénique. Les circonstances changent, mais les questions de fond se répètent. D’où la pertinence inchangée du credo : « Ne vous fiez pas à vous-mêmes, mais à Dieu qui ressuscite les morts ».

Enfin, pour que l’Église intègre concrètement ce principe, il faut prier avec humilité pour implorer l’assistance du Saint-Esprit. Si Paul, malgré l’ampleur des afflictions, a pu demeurer debout et rédiger cette lettre, ce n’est pas seulement grâce à son savoir ou à son zèle, mais grâce à la présence du Saint-Esprit. Dans l’Église contemporaine, on peut disposer de multiples programmes, stratégies et ressources financières, mais sans la puissance de l’Esprit, on s’épuisera rapidement. Selon la Deuxième Épître aux Corinthiens, la « force dans la faiblesse » n’est autre que la manifestation miraculeuse de l’Esprit. Dans les récits de nombreux leaders, y compris le pasteur David Jang, on retrouve toujours la reconnaissance de l’aide de Dieu et de l’action de l’Esprit : quand la mission semblait humainement impossible, Dieu a ouvert une porte, sauvé des âmes, et fait grandir l’Église, montrant ainsi clairement qu’« Il voulait nous empêcher de mettre notre confiance en nous-mêmes ».

De tout cela, il ressort que la Deuxième Épître aux Corinthiens proclame un principe spirituel paradoxal : « au cœur de l’affliction, l’Église non seulement ne succombe pas, mais peut même s’étendre davantage ». Paul a versé des larmes et livré un dur combat pour défendre la pureté de l’Évangile, la sainteté de l’Église et l’idéal d’une communauté unie dans l’amour, et c’est aussi la mission qui incombe à tous les responsables d’aujourd’hui, pasteur David Jang inclus. L’Église de Corinthe, initialement déchirée par la division et la sécularisation, a fini par retrouver le bon chemin grâce aux lettres, aux avertissements, aux prières et au dévouement de Paul. De même, l’Église moderne, bien qu’ébranlée par de multiples crises, se relèvera si elle embrasse « la consolation au sein de l’affliction » et « la foi en la résurrection » que nous enseigne Paul.

Il en va de même pour le ministère du pasteur David Jang. Dans l’implantation d’Églises, les médias, l’éducation, ou l’envoi missionnaire, malgré les conflits et les critiques, malgré les moments où l’on se sent acculé au point de vivre cela comme une « condamnation à mort », c’est précisément dans ces épreuves qu’on fait l’expérience la plus intime de « Dieu qui ressuscite les morts ». Si l’on s’attache constamment à cette vérité proclamée par Paul, l’Évangile se fera connaître avec encore plus de force, tant dans l’Église qu’au sein du monde. L’essence du message de la Deuxième Épître aux Corinthiens peut donc se condenser en une seule injonction : « Ne vous fiez pas à vous-mêmes, mais à Dieu ». C’est ainsi que nous pourrons surmonter l’adversité, préserver l’intégrité doctrinale et manifester la puissance de l’Évangile dans le monde.

En définitive, la Deuxième Épître aux Corinthiens n’est pas qu’un témoignage historique sur l’Église primitive au premier siècle ; c’est une Parole vivante adressée à l’Église et aux croyants du XXIe siècle. Le péché humain, la fragilité de la nature humaine et les séductions du monde demeurent inchangés, mais la puissance du salut et de la résurrection de Dieu demeure elle aussi inchangée. Plutôt que de regarder de haut les problèmes rencontrés par l’Église de Corinthe, nous devons y discerner une leçon pour notre présent. En mettant en lumière sa propre faiblesse, Paul nous oriente vers le seul appui possible, « Dieu qui ressuscite les morts ». Lorsque l’Église actuelle et ses responsables – dont le pasteur David Jang – disent comme Paul : « Cette épreuve nous pousse à ne plus compter que sur Dieu », la communauté, malgré ses larmes et ses conflits, peut annoncer à nouveau la gloire de Dieu. C’est alors que la foi en la résurrection, d’abord conçue en théorie, deviendra pour nous un miracle incarné dans la vie de tous les jours. C’est ce modèle légué par Paul dans la Deuxième Épître aux Corinthiens que le pasteur David Jang et l’ensemble des dirigeants et croyants doivent constamment apprendre et mettre en pratique. Et c’est sur ce message fondamental que l’Église lève son étendard de l’Évangile pour avancer dans le monde.

L’amour de la croix – Pasteur David Jang

I. La Voie de la Croix et la Signification de la Souffrance sur la Colline du Golgotha

La scène où Jésus porte sa croix et gravit la colline appelée « le Crâne », Golgotha (en hébreu Golgotha, en latin Calvaria), est l’événement-clé de la rédemption dans tous les Évangiles. Dans Jean 19 : 17, l’apôtre Jean décrit ce moment tragique mais saturé de sens salvateur en une phrase concise : « Jésus, portant sa croix, sortit vers le lieu appelé le Crâne. » Les autres récits évangéliques, notamment Matthieu 27 et Marc 15, relatent plus en détail l’intensité extrême des souffrances endurées par Jésus au moment de la crucifixion. Après les coups de fouet et les moqueries, alors qu’il était déjà couvert de plaies et de sang, le Seigneur a dû porter lui-même la croix sur laquelle Il serait cloué, le long chemin jusqu’au Golgotha.

La crucifixion était considérée comme le supplice le plus cruel de l’Antiquité. Dans l’Empire romain, on faisait parcourir au condamné une longue distance, le chef d’accusation suspendu à son cou, pour combiner une mise en garde publique et la dérision. Cela visait à l’humilier au plus haut point, tout en laissant la porte ouverte à un éventuel défenseur de dernière minute. Jésus, Lui, fut non seulement accusé à tort, mais Il accepta encore de porter sa propre croix. En cela, Il démontra concrètement qu’Il venait « donner sa vie en rançon pour beaucoup » (Mc 10 : 45).

En méditant cette scène, le pasteur David Jang qualifie le chemin du Golgotha emprunté par le Christ de « plus grand acte d’amour pour le salut de l’humanité ». Aux yeux du monde, voir le Christ porter la croix jusqu’au lieu du Crâne donne l’impression d’une marche de honte et de douleur, sans aucun prestige. Pourtant, il s’agit en réalité de la procession volontaire de Jésus qui, par son obéissance, mène à l’achèvement du plan rédempteur. Le Seigneur porte à Lui seul toute la malédiction et tous les péchés de l’humanité, toute la haine et la violence. Ainsi, ce qui apparaît comme une défaite aux yeux du monde se révèle un triomphe dans la providence de Dieu. C’est sur la colline du Golgotha, dans le paradoxe ultime, que l’œuvre de la rédemption s’accomplit.

Lorsque le Seigneur arrive sur ce lieu appelé Golgotha — « lieu du Crâne » —, les soldats, comme ils en ont l’habitude, s’emparent des biens du condamné pour se les partager. Dans Jean 19 : 23-24, il est décrit comment les soldats tirent au sort même la dernière tunique de Jésus. Selon le pasteur David Jang, ce passage illustre « le contraste saisissant entre l’avidité du monde et le renoncement total du Christ ». Tandis que les soldats s’empressent de récupérer la tunique de Jésus — à tel point qu’ils préfèrent la tirer au sort plutôt que de la déchirer —, le Seigneur est déjà si épuisé qu’Il a besoin de l’aide de Simon de Cyrène pour porter la croix, et Il est sur le point de tout livrer, jusqu’à sa propre vie. Quant à l’inscription « Roi des Juifs » que Pilate a fait placer, les grands prêtres veulent qu’elle soit changée en « Il se dit roi des Juifs », mais Pilate rétorque : « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit » (Jn 19 : 21-22). Voilà l’ironie de l’histoire : les chefs religieux juifs, proclamant qu’ils n’ont d’autre roi que César, laissent pourtant le gouverneur romain déclarer Jésus « Roi des Juifs ». Jésus, cloué à la croix, apparaît comme un vaincu sans pouvoir, alors que cette scène représente en vérité le point culminant de l’œuvre salvatrice.

Le terme « Golgotha » renvoie à une atmosphère sombre, renforcée par l’image du crâne évoquant la mort. Dans l’histoire de l’Église, ce lieu est souvent désigné sous le nom de Calvaire, terre où s’est élevée la croix, symbole central de la foi chrétienne. Ainsi, appeler un lieu de culte « Calvaire » revient à rappeler le message fondamental : même là où règne la mort et la honte, l’amour rédempteur et la puissance du Christ rayonnent. Golgotha est précisément la scène où l’amour de Jésus, perçant toutes les ténèbres et tout le désespoir, manifeste la victoire définitive.

Le Seigneur se comporte comme un Isaac plus grand encore que celui de l’histoire d’Abraham, montant en pleine conscience sur l’autel du sacrifice. Dans Genèse 22, Isaac porte le bois pour l’holocauste sans même savoir qu’il sera lui-même l’offrande, tandis qu’Abraham s’appuie sur sa foi (« Yahvé-Jiré ») pour traverser la vallée de la mort. Jésus, lui, sait qu’Il va mourir et s’y soumet dans une obéissance complète. Voilà le sens biblique de la substitution : Jésus s’offre comme le prix pour racheter (délivrer) ceux qui étaient devenus esclaves du péché. « Le Fils de l’homme est venu pour servir et donner sa vie en rançon pour une multitude » (Mc 10 : 45). Selon le pasteur David Jang, « le chemin suivi par Jésus n’est pas celui d’un condamné subissant une injustice, mais d’un Serviteur qui s’offre volontairement par amour ».

Pour nous racheter de la malédiction de la Loi (Ga 3 : 13), Jésus n’a pas souffert brièvement : Il a enduré les coups de fouet, la dérision, la soif, l’épuisement, les moqueries des soldats, l’hostilité de la foule et la plus grande solitude spirituelle. Marc 15 : 21 raconte comment Simon de Cyrène a été réquisitionné pour porter la croix, laissant entendre que Jésus était à bout de forces. Pourtant, dans son Évangile, Jean dit simplement : « Jésus, portant sa croix, sortit » (Jn 19 : 17). D’après le pasteur David Jang, cette sobriété de Jean exprime « l’intensité douloureuse et sainte de ce moment, que l’apôtre ne peut décrire longuement tant il est écrasant ».

Ce drame aboutit pourtant à l’amour suprême, dans lequel la juste colère de Dieu, méritée par notre péché, s’abat sur le Christ. Les hommes, incapables de se sauver eux-mêmes, sont libérés par la croix de Jésus. Comme le souligne le pasteur David Jang, l’exécution au Golgotha n’est pas simplement une brutale mise à mort historique, mais « un événement universel et spirituel que l’humanité tout entière doit graver dans sa mémoire ».

II. Les personnes présentes au pied de la croix : Simon de Cyrène, les femmes et le disciple Jean

La lecture de Jean 19 : 17-27 fait apparaître un contraste net entre ceux qui entourent la croix. Il y a d’abord les soldats romains, qui viennent de clouer Jésus et se mettent aussitôt à tirer au sort ses vêtements. La scène accomplit la prophétie du Psaume 22 : 18, mais elle dépeint aussi crûment la cupidité et l’insensibilité humaines : pour ces soldats, Jésus n’est qu’un condamné de plus, et ils ne pensent qu’à récupérer ses derniers « biens ». Quand bien même ils entendent ses gémissements sur la croix, ils ne s’en soucient pas, focalisés sur leur seul intérêt matériel. Même la tunique « sans couture , tissée d’une seule pièce » (Jn 19 : 23) est l’objet de leur convoitise.

À l’opposé, Simon de Cyrène est un pèlerin venu à Jérusalem pour la Pâque, qui se retrouve désigné au hasard par la soldatesque pour porter la croix de Jésus (Mt 27 : 32 ; Mc 15 : 21). Cyrène se situe dans l’actuelle Libye, en Afrique du Nord, d’où un grand nombre de Juifs dispersés revenaient pour les fêtes. Bien que contraint de supporter la croix, Simon voit sa vie — et celle de ses proches — se transformer par cette participation forcée à la souffrance de Jésus ; son fils Rufus est plus tard identifié comme un membre influent de la communauté des croyants (Rm 16 : 13). Le pasteur David Jang y voit « la démonstration de l’impact que peut avoir, sur un individu et sa famille, le fait de porter même involontairement la croix du Christ ». Ce qui ressemblait d’abord à un malheur permit à Simon de comprendre la profondeur de la souffrance du Seigneur, puis de reconnaître en Lui le Sauveur. La contrainte s’est muée en engagement volontaire, et la souffrance en bénédiction spirituelle.

Mais ceux qui attirent particulièrement notre attention sont les femmes restées jusqu’au dernier instant sous la croix, ainsi que le disciple bien-aimé Jean. Dans Jean 19 : 25, il est dit : « Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère, la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. » On y distingue donc Marie, la mère de Jésus, la tante de Jésus (généralement identifiée à Salomé, mère de Jacques et Jean), Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. Bien que la crucifixion fût considérée comme le supplice réservé aux criminels les plus infâmes — et qu’y assister comportait le risque de partager sa honte ou d’être accusé de complicité —, ces femmes, par amour pour le Seigneur, ne se sont pas éloignées.

À l’évocation de l’hymne de la Semaine sainte, « Étais-tu là quand ils l’ont crucifié ? », nous nous demandons : qui est vraiment resté pour contempler la souffrance du Christ ? La plupart des disciples avaient fui, saisis de peur. Pierre, dans la cour, a même renié Jésus à trois reprises, et tous les autres se sont éparpillés, redoutant d’être arrêtés. Seules la mère de Jésus, quelques femmes, et Jean, le disciple bien-aimé, étaient là. Selon le pasteur David Jang, cela illustre bien la parole de 1 Jean 4 : 18 : « L’amour parfait chasse la crainte. » Pour ces femmes et pour Jean, rien ne pouvait surpasser leur amour pour le Seigneur agonisant.

Dans Jean 19 : 26-27, Jésus, crucifié, s’adresse à Marie et à Jean en des mots bouleversants : « Femme, voici ton fils », dit-Il à sa mère, puis à Jean : « Voici ta mère. » Au moment de l’asphyxie mortelle, en pleine souffrance, Il se soucie encore de la situation de sa mère et la confie à son disciple bien-aimé. Au-delà d’un simple geste de piété filiale, on perçoit l’amour humain et spirituel qui se rejoignent. Jésus, dont la vie publique fut entièrement consacrée à la volonté du Père, n’a pas eu l’occasion de se tenir aux côtés de sa mère comme un fils ordinaire. C’est seulement à la fin qu’Il exprime : « Maintenant, je te confie à un autre fils. » Le pasteur David Jang explique que « s’Il avait vécu en fils ‘normal’, Jésus n’aurait pu accomplir la mission divine ; pourtant, sur la croix, Il n’oublie pas l’affection la plus intime pour sa mère ».

Ainsi, on trouve, sous la croix, l’image de la cruauté et de la cupidité (les soldats), l’exemple d’une participation contrainte qui se change en bénédiction (Simon de Cyrène), et enfin le témoignage d’un attachement fidèle (les femmes et Jean). Pour le pasteur David Jang, « la croix révèle à la fois notre nature corrompue et la voie de l’amour qui nous permet de la dépasser ». Nous pouvons choisir de rester insensibles comme les soldats, ou de repousser Jésus pour protéger nos intérêts comme les chefs religieux. Mais nous pouvons aussi nous reconnaître en Simon, qui, même forcé, découvre la vérité de la croix et s’ouvre à la foi, ou en ces femmes et en Jean, dont l’affection et la loyauté pour le Seigneur sont restées intactes jusqu’à la fin.

III. L’accomplissement de l’expiation et le défi pour l’Église : la vision du pasteur David Jang sur l’amour de la croix

La crucifixion accomplit les exigences de la Loi, car pour délivrer des pécheurs incapables de se racheter eux-mêmes, le Fils de Dieu, sans péché, s’est offert comme sacrifice d’expiation. Jésus a pris sur Lui nos fautes, recevant la « malédiction de celui qui est pendu au bois » (Dt 21 : 23 ; Ga 3 : 13). De cette manière, Il devient le véritable Agneau qui ôte le péché du monde (Jn 1 : 29), surpassant même l’image du bouc émissaire du Lévitique 16. Au lieu d’être laissé dans un désert, Il est cloué publiquement et endure une souffrance bien plus atroce que la mort d’une bête livrée à la faune sauvage.

En exposant cette théologie de la rançon, le pasteur David Jang rappelle que « la croix de Jésus est la somme des châtiments que l’humanité aurait dû payer devant Dieu ». Voilà pourquoi nous pouvons désormais obtenir le pardon et la vie. Il rapproche cette vérité de l’image du « serviteur souffrant » d’Isaïe 53 : « Il était transpercé à cause de nos crimes, brisé à cause de nos fautes » (Is 53 : 5). Le Christ a absorbé toute haine et toute violence, priant même pour ceux qui Le maltraitaient et Le crucifiaient (Lc 23 : 34). Ainsi a-t-Il accompli en actes son enseignement : « Aimez vos ennemis » (Mt 5 : 44).

De ce fait, la croix, bien plus qu’un épisode historique, constitue pour l’Église et pour tout croyant un appel renouvelé. Il ne suffit pas de considérer « ce qu’a fait Jésus » ; il faut aussi s’interroger sur « sa manière de vivre ». Contempler la croix signifie revisiter le sens de la souffrance et la portée de l’amour du Christ, afin d’entrer nous aussi dans cette dynamique. Le pasteur David Jang enseigne régulièrement que « la croix n’est pas seulement un signe du salut, mais le résumé de la vie entière de Jésus et le repère de notre propre chemin ». De fait, Jésus a prié pour ses ennemis (Lc 23 : 34), est mort pour les pécheurs (Rm 5 : 8), et a triomphé du péché et de la mort par la résurrection. Dans la mesure où l’Église s’approprie cette vérité, elle se mettra au service des affligés, aimera même ses adversaires, et partagera ce qu’elle possède dans la générosité.

Or, ce chemin n’est pas facile. La parole du Christ — « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive » (Mt 16 : 24) — rappelle la lourdeur de la croix au quotidien. Comme Simon de Cyrène, il arrive d’être chargé d’un fardeau que nous n’avons pas choisi. Mais le pasteur David Jang souligne que « même si Simon l’a porté contre son gré, il a rencontré le Christ et a vu sa vie bouleversée ». Parfois, notre engagement s’enracine dans la contrainte ou le simple sens du devoir. Cependant, au fil de la souffrance, si nous découvrons la grâce que Dieu nous prépare, nous pouvons passer de la contrainte à une libre offrande de nous-mêmes.

Jusqu’à son dernier souffle, Jésus témoigne de son amour, comme lorsqu’Il confie sa mère à Jean (Jn 19 : 26-27). Cette attention à un petit détail — prendre soin d’une personne proche — montre que, même en poursuivant le grand objectif de « sauver le monde », on ne saurait négliger les êtres vulnérables et immédiatement présents. Ainsi, le pasteur David Jang fait remarquer que « l’œuvre publique et l’amour personnel ne s’opposent pas, mais se complètent pour réaliser pleinement l’amour de la croix ». L’Église est appelée à l’évangélisation et à l’action solidaire, mais elle doit en même temps veiller sur les personnes en souffrance tout autour d’elle.

D’autre part, la mention d’une tunique « tissée d’une seule pièce, depuis le haut jusqu’en bas » (Jn 19 : 23) rappelle la robe sacrée du grand prêtre dans l’Ancien Testament, qui symbolisait la sainteté et l’intégrité. Jésus, comme Souverain Sacrificateur parfait, s’est Lui-même offert comme victime (He 7 : 26-27). Le monde a beau s’acharner à lui retirer jusqu’à ce dernier vêtement, Jésus était déjà entré dans un dépouillement (kénose) total. D’où la question adressée par le pasteur David Jang : « Comment, au pied de la croix, pourrions-nous justifier notre convoitise et notre égoïsme, si le Christ, Lui, s’est totalement livré ? »

Au bout du compte, la spiritualité de la croix ne réside pas dans « ce que je peux gagner », mais dans « ce que je peux offrir ». De même que Jésus est venu « chercher et sauver ce qui était perdu » (Lc 19 : 10), l’Église doit s’engager aux côtés des personnes souffrantes et incarner l’amour du Christ. Le Seigneur a commandé : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu et ton prochain comme toi-même » (Mc 12 : 30-31), et a donné ce « commandement nouveau » : « Aimez-vous les uns les autres » (Jn 13 : 34). La croix est précisément l’expression la plus haute de cet amour, y compris envers ses ennemis (Mt 5 : 44). Le pasteur David Jang avertit : « Si l’Église s’en tient à exhiber la croix comme un symbole, en l’exploitant plutôt qu’en s’en inspirant, elle s’assimile aux soldats qui se disputaient la tunique du Christ, trahissant le message fondamental de l’Évangile. »

Au pied de la croix, notre nature pécheresse et notre convoitise sont mises en pleine lumière. Mais c’est là aussi que nous recevons la grâce, car le Seigneur, prenant notre place, a payé le prix de notre salut. Devenir chrétien, c’est se décider à « prendre sa croix » (Mt 16 : 24), à renoncer à soi et à servir les autres. C’est à ce moment précis que la croix se manifeste comme une puissance vivante dans l’Église et chez les croyants, régénérant notre être et nos actes.

Le récit de Jean 19 : 17-27 nous ramène finalement à cette question : « Jusqu’où Jésus est-Il allé pour nous libérer ? » La réponse est claire : sans la croix du Christ, nous n’aurions ni vie, ni espérance, ni éternité. Son sang versé sur la colline du Golgotha est le don suprême de la rédemption pour l’humanité. L’ultime leçon que Jésus nous laisse, c’est l’amour, un amour qui se donne sans réserve. L’Église, en élevant la croix, doit aussi en porter le sens dans son cœur. Comme l’explique le pasteur David Jang, « saisir la croix, c’est accepter de porter la souffrance à la suite du Seigneur, ne pas imiter les soldats qui ne voyaient dans la croix qu’un prétexte de profit, mais devenir comme Simon de Cyrène qui, d’abord contraint, a découvert le salut, ou comme les femmes et Jean qui sont restés aux côtés de Jésus jusqu’au bout. »

C’est dans cette tension, entre souffrance et amour, mort et vie, que la foi de la croix s’accomplit. À première vue, elle suggère la honte et l’échec, mais elle recèle la promesse de la résurrection. L’Église, forte de cette espérance, est appelée à se rendre sur tous les « Golgotha » du monde pour y porter le message d’espérance. C’est dans ces lieux de douleur, où tant d’âmes se voient imposer le fardeau de la croix, que beaucoup peuvent découvrir le vrai Sauveur. Pour le pasteur David Jang, cette vérité doit s’incarner en pratique : « Chacun a sa croix à porter, et c’est dans la disponibilité à la prendre que nous participons à l’œuvre rédemptrice de Jésus. »

Finalement, l’Église ne doit pas faire de la croix un simple ornement ou un instrument de prestige. L’attitude des soldats romains, qui se disputent jusqu’au dernier vêtement de Jésus, nous renvoie à la soif de possession, d’honneur et de pouvoir qui peut ronger notre cœur. Jésus, au contraire, s’est laissé dépouiller de tout, et même dans ses ultimes instants, Il a pensé à ce qu’Il pouvait encore donner : sa sollicitude pour sa mère. Cet esprit de renoncement et de service constitue l’alpha et l’oméga de la mentalité de la croix.

Si l’Église poursuit cet amour, elle fera sienne la confession de Paul : « Pour moi, que jamais je ne me glorifie, si ce n’est dans la croix de notre Seigneur Jésus Christ » (Ga 6 : 14). Elle se tiendra alors dans une attitude d’humilité et de reconnaissance devant la grâce du Seigneur, plutôt que dans l’orgueil d’une « justice » qui serait propre. Une telle communauté saura faire connaître au monde la route de la vie qui mène du Golgotha au ciel, comme Simon de Cyrène est devenu un témoin pour ceux qui, parfois de force, entrent en contact avec la réalité de la croix et se laissent toucher par la lumière d’en haut. Même si le chemin peut être rude, ceux qui suivent la croix du Christ ont la certitude de partager la gloire de la résurrection. C’est là le cœur de l’Évangile, le message que proclame Jean 19 : 17-27.

En conclusion, « suivre la route du Christ Jésus » implique certes une souffrance et un sacrifice intenses, mais débouche sur la vraie liberté et le salut. La cruauté de la crucifixion n’a pu éteindre la flamme infinie de l’amour présent dans la croix. L’Église, fermement attachée à cette vérité, dépose aux pieds de Jésus toute cupidité, toute haine, toute division et toute indifférence. L’amour sacrificiel manifesté par le Christ, sa compassion pour les pécheurs et la promesse de la vie nouvelle dans sa résurrection forment encore aujourd’hui une puissance capable de transformer le monde. Le pasteur David Jang le rappelle souvent : « Puisque nous avons été sauvés par la croix, nous devons montrer concrètement cet amour dans notre existence quotidienne. » La croix n’est pas un simple souvenir, c’est un commandement d’amour à mettre en pratique chaque jour. Ainsi l’Église demeure réellement l’Église, et c’est par ce témoignage vivant qu’elle illumine le monde de la lumière du salut. Tant qu’elle reste fidèle à ce chemin, l’obscurité du Golgotha s’embrase de l’éclat de la résurrection, et la croix proclame à toute l’humanité une espérance de vie.